La gouvernance, selon le PNUD, c’est «Un exercise de l’autorite dans la gestion d’un pays de telle sorte que les affaires du pays soient gerees dans l’interet de sa population et d’une maniere qui respecte les PRINCIPES DE JUSTICE, D’EQUITE ET DE RESPONSABILITE».
La JUSTICE, l’EQUITE et la RESPONSABILITE sont les principes fondamentaux d’une societe humaine qui aspire au progres et a la democratie. De surcroit l’application de ces principes devrait etre la preoccupation primaire de politiciens qui d’une part, pronent la democratie pour combattre le despotisme, et d’autre part le developpement pour tirer nos populations de la pauvrete.
Cette pertinente conception nous amene inevitablement dans le politique. Penser la gouvernance c’est adopter des ruptures par rapport a des domaines importants que sont la pratique de la JUSTICE, de l’EQUITE et de la RESPONSABILITE. Faire la gouvernance, pratiquer la gouvernance renvoie de maniere evidente a la mise en place d’institutions justes qui operent des changements justes afin d’eriger un systeme juste ou chacun peut s’identifier pour s’epanouir.
Cependant et dans beaucoup de pays, la justice et la democratie ne sont pas encore des pratiques traduites pas nos vies quotidiennes.
Dans le cas de la Mauritanie, elles devraient passer par une consultation nationale autour des problemes nationaux comme le souhaitent bon nombre d’acteurs. Il s’agira entre autres, d’une consultation sur la question critique des tueries contre les negro-africains, la question de l’esclavage, la question de l’ecole, la revision de notre diplomatie et bien d’autres sujets par lesquels notre unite a ete sapee.
Avons-nous le droit d’ignorer ou de banaliser de telles questions? Qu’est ce qui devrait nous preoccuper le plus si ce n’est d’abord la JUSTICE et l’EQUITE?
Ne nous trompons pas, ne trompons pas les autres, n’instaurons pas le militantisme alimentaire comme techniques d’avancement, de developpement et de changements.
D’aucuns font deja des temoignages de soutien aux perspectives electorales du CMJD, c’est leur droit le plus relatif. Cependant il convient de rappeler que la transition sous sa forme actuelle, celle qui rejette la resolution du passif humanitaire pour apaiser la situation nationale, cette transition ne vaut pas plus que le regime d’exception de Taya. La transition et la dictature de Taya produisent toutes les deux, l’impasse. La transition n’a fonctionne jusque la qu’a l’image du regime d’exception. Elles sont, toutes les deux, de veritables machines de politique politicienne et de prebendes. La transition est devenue ce pretexte massu bien, a la mode, dans la diaspora qui se resume comme suit: Maintenant nous voulons tourner le dos a la theorie, nous voulons resolument participer a l’edification du pays.
Aujourd’hui, le festival des petitions «brillantes» sur le petrole, la campagne dite du recensement a but electoral, les preparatifs des uns et des autres pour «participer» aux elections ne sont -pour qui connait les Mauritaniens- que des campagnes pour distraire et detourner les Mauritaniens des questions essentielles ayant aneanties l‘unite nationale. Soyons clair. Quelle autre lecture faudrait-il faire de ces campagnes repetitives de nos intellectuels devenus, subitement «interesses» par l‘avenir de notre pays? Ou etaient-ils lorsque les projets agricoles de la vallee subissaient le sabotage? Ou etaient-ils au moment du pillage du projet des Oasis? Pourquoi s’interessent-ils, subitement, aux pillages economiques versus les questions et equations liees a la question du droit a la vie, a l‘emploi, a l‘education……? Pourquoi ne pas conduire une petition internationale pour exiger de la transition de diligenter des enquetes sur les executions des militaries et civils negro-africains?
Pourquoi ne pas exiger du gouvernement de Dubai d’extrader notre Taya? Pourquoi nos intellectuels ne se regroupent pas pour exiger l’arrestation de tous ces colonels qui ont executes des civils, des officers innocents a Azlat, Sorimale, Jreid? Pourquoi nos intellectuals et nos partis propitious nutilisent-ils pas leurs leviers pour faire une pression sur le government du Dubai pour que Taya soit extrade et juge?
En fait, nous semble t-il, comme nous le disions et nous le repeterons, notre echec se situe a deux niveaux: Manque d’ideal politique et defaut d’honnettete et d‘ethique politique. Ce constat, nous l’avons appris d’abord en mauritanie mais aussi et mieux dans notre exil. La constance est que nous sommes peu preoccupe par l’avenir parce que nous accordons peu d’importnce aux travaux fouilles, organises et rigoureux (qui sont par essence contradictoires) privilegiant regulierement des methodes peu orthodoxes de travail qui ne transcendent pas nos petites personnes.
Il y’a objectivement des raisons de s’inquieter car Taya avait reussi a jouer les regions, les tribus, les familles, les unes contre les autres. Ely, heritier de Taya se devait de rompre avec de telles pratiques en optant pour la JUSTICE, l’EQUITE et la RESPONSABILITE.
En verite, la transition mise sur les capacites manoeuvrieres de certains partis politiques et d'un reseau dormant dans les arcanes de l'opposition pour nous parachuter de maniere autoritaire des initiatives impopulaires visant a etouffer les questions fondamentales. Les futures elections, cette histoire de petrole rendrent dans cet ordre.
Adama NGAIDE. Human Right/Political Activist. USA.
La JUSTICE, l’EQUITE et la RESPONSABILITE sont les principes fondamentaux d’une societe humaine qui aspire au progres et a la democratie. De surcroit l’application de ces principes devrait etre la preoccupation primaire de politiciens qui d’une part, pronent la democratie pour combattre le despotisme, et d’autre part le developpement pour tirer nos populations de la pauvrete.
Cette pertinente conception nous amene inevitablement dans le politique. Penser la gouvernance c’est adopter des ruptures par rapport a des domaines importants que sont la pratique de la JUSTICE, de l’EQUITE et de la RESPONSABILITE. Faire la gouvernance, pratiquer la gouvernance renvoie de maniere evidente a la mise en place d’institutions justes qui operent des changements justes afin d’eriger un systeme juste ou chacun peut s’identifier pour s’epanouir.
Cependant et dans beaucoup de pays, la justice et la democratie ne sont pas encore des pratiques traduites pas nos vies quotidiennes.
Dans le cas de la Mauritanie, elles devraient passer par une consultation nationale autour des problemes nationaux comme le souhaitent bon nombre d’acteurs. Il s’agira entre autres, d’une consultation sur la question critique des tueries contre les negro-africains, la question de l’esclavage, la question de l’ecole, la revision de notre diplomatie et bien d’autres sujets par lesquels notre unite a ete sapee.
Avons-nous le droit d’ignorer ou de banaliser de telles questions? Qu’est ce qui devrait nous preoccuper le plus si ce n’est d’abord la JUSTICE et l’EQUITE?
Ne nous trompons pas, ne trompons pas les autres, n’instaurons pas le militantisme alimentaire comme techniques d’avancement, de developpement et de changements.
D’aucuns font deja des temoignages de soutien aux perspectives electorales du CMJD, c’est leur droit le plus relatif. Cependant il convient de rappeler que la transition sous sa forme actuelle, celle qui rejette la resolution du passif humanitaire pour apaiser la situation nationale, cette transition ne vaut pas plus que le regime d’exception de Taya. La transition et la dictature de Taya produisent toutes les deux, l’impasse. La transition n’a fonctionne jusque la qu’a l’image du regime d’exception. Elles sont, toutes les deux, de veritables machines de politique politicienne et de prebendes. La transition est devenue ce pretexte massu bien, a la mode, dans la diaspora qui se resume comme suit: Maintenant nous voulons tourner le dos a la theorie, nous voulons resolument participer a l’edification du pays.
Aujourd’hui, le festival des petitions «brillantes» sur le petrole, la campagne dite du recensement a but electoral, les preparatifs des uns et des autres pour «participer» aux elections ne sont -pour qui connait les Mauritaniens- que des campagnes pour distraire et detourner les Mauritaniens des questions essentielles ayant aneanties l‘unite nationale. Soyons clair. Quelle autre lecture faudrait-il faire de ces campagnes repetitives de nos intellectuels devenus, subitement «interesses» par l‘avenir de notre pays? Ou etaient-ils lorsque les projets agricoles de la vallee subissaient le sabotage? Ou etaient-ils au moment du pillage du projet des Oasis? Pourquoi s’interessent-ils, subitement, aux pillages economiques versus les questions et equations liees a la question du droit a la vie, a l‘emploi, a l‘education……? Pourquoi ne pas conduire une petition internationale pour exiger de la transition de diligenter des enquetes sur les executions des militaries et civils negro-africains?
Pourquoi ne pas exiger du gouvernement de Dubai d’extrader notre Taya? Pourquoi nos intellectuels ne se regroupent pas pour exiger l’arrestation de tous ces colonels qui ont executes des civils, des officers innocents a Azlat, Sorimale, Jreid? Pourquoi nos intellectuals et nos partis propitious nutilisent-ils pas leurs leviers pour faire une pression sur le government du Dubai pour que Taya soit extrade et juge?
En fait, nous semble t-il, comme nous le disions et nous le repeterons, notre echec se situe a deux niveaux: Manque d’ideal politique et defaut d’honnettete et d‘ethique politique. Ce constat, nous l’avons appris d’abord en mauritanie mais aussi et mieux dans notre exil. La constance est que nous sommes peu preoccupe par l’avenir parce que nous accordons peu d’importnce aux travaux fouilles, organises et rigoureux (qui sont par essence contradictoires) privilegiant regulierement des methodes peu orthodoxes de travail qui ne transcendent pas nos petites personnes.
Il y’a objectivement des raisons de s’inquieter car Taya avait reussi a jouer les regions, les tribus, les familles, les unes contre les autres. Ely, heritier de Taya se devait de rompre avec de telles pratiques en optant pour la JUSTICE, l’EQUITE et la RESPONSABILITE.
En verite, la transition mise sur les capacites manoeuvrieres de certains partis politiques et d'un reseau dormant dans les arcanes de l'opposition pour nous parachuter de maniere autoritaire des initiatives impopulaires visant a etouffer les questions fondamentales. Les futures elections, cette histoire de petrole rendrent dans cet ordre.
Adama NGAIDE. Human Right/Political Activist. USA.