La police mauritanienne a dispersé dimanche en fin d’après-midi, une manifestation organisée à Nouakchott, par le Front national pour la défense de la démocratie (FNDD), opposé au coup d’Etat ayant renversé il y a 2 mois, le président Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
La manifestation dispersée à coups de lacrymogènes avait été interdite par les autorités, alors que ses initiateurs voulaient réaffirmer leur opposition au putsch de l’ultimatum de l’Union Africaine (UA) aux militaires sommés de remettre le pouvoir à celui qui en était le détenteur légitime, par voie électorale.
Le Conseil de Sécurité et de Paix (CSP) de l’UA avait donné jusqu’au 6 octobre, pour un retour à l’ordre constitutionnel, à Nouakchott, par le rétablissement de Ould Cheikh Abdallahi dans ses fonctions.
L’ultimatum a été catégoriquement rejeté par le Président du Haut conseil d’Etat, instance dirigeante en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, lors de déclarations faites à l’occasion d’une visite au Centre hospitalier national (CHN) de Nouakchott, plus grand hôpital du pays.
Les nouvelles autorités mauritaniennes avaient annoncé, il y a quelques jours, l’interdiction de toute marche populaire, quelle soit pro ou anti putsch, après en avoir « suffisamment autorisé » pendant les deux mois écoulés.
Les dirigeants du Front national pour la défense de la démocratie ont rejeté cette mesure en s’appuyant sur « le droit à la manifestation garanti par la Constitution mauritanienne ».
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Source: APA
(M) avomm
La manifestation dispersée à coups de lacrymogènes avait été interdite par les autorités, alors que ses initiateurs voulaient réaffirmer leur opposition au putsch de l’ultimatum de l’Union Africaine (UA) aux militaires sommés de remettre le pouvoir à celui qui en était le détenteur légitime, par voie électorale.
Le Conseil de Sécurité et de Paix (CSP) de l’UA avait donné jusqu’au 6 octobre, pour un retour à l’ordre constitutionnel, à Nouakchott, par le rétablissement de Ould Cheikh Abdallahi dans ses fonctions.
L’ultimatum a été catégoriquement rejeté par le Président du Haut conseil d’Etat, instance dirigeante en Mauritanie, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, lors de déclarations faites à l’occasion d’une visite au Centre hospitalier national (CHN) de Nouakchott, plus grand hôpital du pays.
Les nouvelles autorités mauritaniennes avaient annoncé, il y a quelques jours, l’interdiction de toute marche populaire, quelle soit pro ou anti putsch, après en avoir « suffisamment autorisé » pendant les deux mois écoulés.
Les dirigeants du Front national pour la défense de la démocratie ont rejeté cette mesure en s’appuyant sur « le droit à la manifestation garanti par la Constitution mauritanienne ».
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(M) avomm