massives des droits de l'homme, a déclaré vendredi la ministre de la Justice Laurette Onkelinx.
«Tout le gouvernement belge, dans son intégralité, est déterminé à aller jusqu'au bout. Le premier ministre (Guy Verhofstadt) est aussi actif et attentif que moi à éviter l'impunité pour les tyrans», a déclaré Mme Onkelinx au journal belge Le Soir. Hissène Habré a été interpellé mardi à Dakar, où il réside depuis quinze ans, en vertu d'un mandat d'arrêt lancé contre lui par la justice belge sur la base d'une plainte déposée en 2000 par trois Belges d'origine tchadienne pour «violations graves» des droits de l'Homme durant sa présidence (1982-1990). La chambre d'accusation de la Cour d'Appel de Dakar doit statuer dans un délai de huit jours sur cette demande. Si cet avis est favorable à l'extradition, le président sénégalais, Abdoulaye Wade, peut choisir d'extrader Hissène Habré ou de ne pas le faire.
En revanche, si l'avis est négatif, il n'aura pas d'autre choix que de rédiger un décret de refus d'extradition. Mais même dans ce cas, la Belgique ne renoncerait pas à juger l'ancien président tchadien, selon Laurette Onkelinx. «Nous (pourrions) brandir la convention des Nations unies contre la torture, ratifiée par le Sénégal et la Belgique», qui prévoit une procédure d'arbitrage, a expliqué la ministre de la Justice. «Si cet arbitrage n'aboutit pas, une des parties peut saisir la Cour internationale de justice, à La Haye. Ce que la Belgique ne se privera pas de faire». Le président Wade a déclaré jeudi à Tunis qu'il désirait consulter l'Union africaine (UA) sur l'éventuelle extradition d'Hissène Habré, mais qu'il ne suivrait par forcément son avis.
«Tout le gouvernement belge, dans son intégralité, est déterminé à aller jusqu'au bout. Le premier ministre (Guy Verhofstadt) est aussi actif et attentif que moi à éviter l'impunité pour les tyrans», a déclaré Mme Onkelinx au journal belge Le Soir. Hissène Habré a été interpellé mardi à Dakar, où il réside depuis quinze ans, en vertu d'un mandat d'arrêt lancé contre lui par la justice belge sur la base d'une plainte déposée en 2000 par trois Belges d'origine tchadienne pour «violations graves» des droits de l'Homme durant sa présidence (1982-1990). La chambre d'accusation de la Cour d'Appel de Dakar doit statuer dans un délai de huit jours sur cette demande. Si cet avis est favorable à l'extradition, le président sénégalais, Abdoulaye Wade, peut choisir d'extrader Hissène Habré ou de ne pas le faire.
En revanche, si l'avis est négatif, il n'aura pas d'autre choix que de rédiger un décret de refus d'extradition. Mais même dans ce cas, la Belgique ne renoncerait pas à juger l'ancien président tchadien, selon Laurette Onkelinx. «Nous (pourrions) brandir la convention des Nations unies contre la torture, ratifiée par le Sénégal et la Belgique», qui prévoit une procédure d'arbitrage, a expliqué la ministre de la Justice. «Si cet arbitrage n'aboutit pas, une des parties peut saisir la Cour internationale de justice, à La Haye. Ce que la Belgique ne se privera pas de faire». Le président Wade a déclaré jeudi à Tunis qu'il désirait consulter l'Union africaine (UA) sur l'éventuelle extradition d'Hissène Habré, mais qu'il ne suivrait par forcément son avis.