Nouakchott, Mauritanie (PANA) - L'Assemblée nationale de Mauritanie a adopté, tard vendredi soir, la feuille de route pour une sortie de crise recommandée par les journées nationales de concertation qui viennent de se tenir dans le pays, a constaté la PANA sur place.
Le document final des Etats généraux de la démocratie (EGD), tenus du 27 décembre 2008 au 6 janvier 2009, a été présenté aux députés par le Premier Ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
Les résolutions des états généraux ont été approuvées par une soixantaine de députés sur environ 70 députés présents.
Les élus du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), principal parti de l'opposition, ont voté contre avec, cependant, une abstention.
La feuille de route ainsi adoptée, qui vise à sortir la Mauritanie d'une crise politique et institutionnelle qui prévaut depuis le coup d'Etat du 6 août dernier, préconise notamment la tenue d'une élection présidentielle "libre et transparente" le 30 mai 2009.
Elle invite également au respect des dispositions constitutionnelles concernant le dépôt des candidatures (excluant les militaires en activité et les magistrats).
La création d'une Commission électorale nationale indépendante (CENI) aux pouvoirs élargies figure, en outre, parmi les décisions approuvées par les Etats généraux de la démocratie.
L'Assemblée nationale a, par ailleurs, lancé un appel à tous les partenaires au développement de la Mauritanie pour aider à l'organisation de la présidentielle de mai prochain.
Le Sénat, chambre haute du Parlement, a également adopté la feuille de route présentée par le gouvernement au même moment.
Le RFD a rejeté les résolutions adoptées à l'occasion des journées nationales de concertation du fait de la non disqualification dans la course vers la prochaine élection présidentielle de tous les militaires en activités à la date du 6 août 2008.
Cette non disqualification donne à l'actuel chef de l'Etat, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, la possibilité de démissionner de l'armée quelques mois avant le scrutin présidentiel pour se porter candidat.
Le front opposé au coup d'Etat militaire d'août dernier, qui réclame le rétablissement du président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, rappelle-t-on, a boycotté les Etats généraux et rejette par conséquent les conclusions qui en sont issues.
Nouakchott - 10/01/2009
Le document final des Etats généraux de la démocratie (EGD), tenus du 27 décembre 2008 au 6 janvier 2009, a été présenté aux députés par le Premier Ministre, Moulaye Ould Mohamed Laghdaf.
Les résolutions des états généraux ont été approuvées par une soixantaine de députés sur environ 70 députés présents.
Les élus du Rassemblement des forces démocratiques (RFD), principal parti de l'opposition, ont voté contre avec, cependant, une abstention.
La feuille de route ainsi adoptée, qui vise à sortir la Mauritanie d'une crise politique et institutionnelle qui prévaut depuis le coup d'Etat du 6 août dernier, préconise notamment la tenue d'une élection présidentielle "libre et transparente" le 30 mai 2009.
Elle invite également au respect des dispositions constitutionnelles concernant le dépôt des candidatures (excluant les militaires en activité et les magistrats).
La création d'une Commission électorale nationale indépendante (CENI) aux pouvoirs élargies figure, en outre, parmi les décisions approuvées par les Etats généraux de la démocratie.
L'Assemblée nationale a, par ailleurs, lancé un appel à tous les partenaires au développement de la Mauritanie pour aider à l'organisation de la présidentielle de mai prochain.
Le Sénat, chambre haute du Parlement, a également adopté la feuille de route présentée par le gouvernement au même moment.
Le RFD a rejeté les résolutions adoptées à l'occasion des journées nationales de concertation du fait de la non disqualification dans la course vers la prochaine élection présidentielle de tous les militaires en activités à la date du 6 août 2008.
Cette non disqualification donne à l'actuel chef de l'Etat, le général Mohamed Ould Abdel Aziz, la possibilité de démissionner de l'armée quelques mois avant le scrutin présidentiel pour se porter candidat.
Le front opposé au coup d'Etat militaire d'août dernier, qui réclame le rétablissement du président déchu, Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi, rappelle-t-on, a boycotté les Etats généraux et rejette par conséquent les conclusions qui en sont issues.
Nouakchott - 10/01/2009