Le gouvernement mauritanien a lancé un Programme spécial d’intervention (PSI) sur six mois destiné à alléger les effets de la hausse des prix sur les consommateurs, au moins jusqu’aux prochaines récoltes.
La Mauritanie, à l’instar de beaucoup de pays en développement, ressent en effet durement la flambée des prix des denrées alimentaires de base à l’échelle mondiale.
Important le gros de ses besoins en produits de consommation, les effets de cette flambée ont été doublés par la montée en flèche des cours du pétrole qui influent systématiquement sur les coûts du transport. Cette situation a touché principalement les deux denrées les plus consommées en Mauritanie : le blé et le riz.
A titre indicatif, le prix du blé rendu au Port de Nouakchott est passé de 270 dollars la tonne en mars 2007 à 520 dollars la tonne en mars 2008, ce qui représente une augmentation de 92%. Durant la même période, la tonne de riz est montée de 420 à 750 dollars, soit une hausse de 78%.
La situation est aggravée par le fait que le pays ne produit pas de blé et produit du riz à des quantités fort insuffisantes (25% des besoins) et de qualité modeste.
Le PSI, dont le coût financier global se chiffre à 28 milliards d’ouguiyas (69.528.000 dollars), prévoit l’exonération du riz de l’ensemble des taxes de douane et la fixation du prix du blé et de l’aliment de bétail à des niveaux réduits dans des points de ventes subventionnés par l’Etat.
Le sac de ces deux produits sera ainsi vendu aux « plus démunis » respectivement à 5000 ouguiyas (10.000 F CFA) au lieu de 7500 et 4000 ouguiyas (8.000 F CFA) à la place des 5500 fixés auparavant.
Dans le même ordre de décisions, les prix de l’eau, de l’électricité et du gaz sont subventionnés de façon à rester à leur niveau actuel malgré les fluctuations exogènes.
Le Programme porte aussi sur des distributions gratuites de vivres au profit des plus défavorisés, le financement d’activités génératrices de revenus, de même que la formation et l’insertion de 4.000 jeunes sans emplois.
Une augmentation de salaire de 10% a été accordée aux fonctionnaires et agents de l’Etat dans le but de renforcer leur pouvoir d’achat.
Source: APA
(M)
La Mauritanie, à l’instar de beaucoup de pays en développement, ressent en effet durement la flambée des prix des denrées alimentaires de base à l’échelle mondiale.
Important le gros de ses besoins en produits de consommation, les effets de cette flambée ont été doublés par la montée en flèche des cours du pétrole qui influent systématiquement sur les coûts du transport. Cette situation a touché principalement les deux denrées les plus consommées en Mauritanie : le blé et le riz.
A titre indicatif, le prix du blé rendu au Port de Nouakchott est passé de 270 dollars la tonne en mars 2007 à 520 dollars la tonne en mars 2008, ce qui représente une augmentation de 92%. Durant la même période, la tonne de riz est montée de 420 à 750 dollars, soit une hausse de 78%.
La situation est aggravée par le fait que le pays ne produit pas de blé et produit du riz à des quantités fort insuffisantes (25% des besoins) et de qualité modeste.
Le PSI, dont le coût financier global se chiffre à 28 milliards d’ouguiyas (69.528.000 dollars), prévoit l’exonération du riz de l’ensemble des taxes de douane et la fixation du prix du blé et de l’aliment de bétail à des niveaux réduits dans des points de ventes subventionnés par l’Etat.
Le sac de ces deux produits sera ainsi vendu aux « plus démunis » respectivement à 5000 ouguiyas (10.000 F CFA) au lieu de 7500 et 4000 ouguiyas (8.000 F CFA) à la place des 5500 fixés auparavant.
Dans le même ordre de décisions, les prix de l’eau, de l’électricité et du gaz sont subventionnés de façon à rester à leur niveau actuel malgré les fluctuations exogènes.
Le Programme porte aussi sur des distributions gratuites de vivres au profit des plus défavorisés, le financement d’activités génératrices de revenus, de même que la formation et l’insertion de 4.000 jeunes sans emplois.
Une augmentation de salaire de 10% a été accordée aux fonctionnaires et agents de l’Etat dans le but de renforcer leur pouvoir d’achat.
Source: APA
(M)