La Junte putschiste semble ne tirer pour l’instant aucune leçon des premières sanctions ciblées que vient de lui adresser la Communauté Internationale, elle continue encore dans sa fuite en avant.
En interdisant le meeting du FNDD prévu aujourd’hui le 09 février 09 au stade de la Capitale, alors qu’elle avait autorisé il y a à peine une semaine un meeting organisé par AJD/MR (le 31 janvier 09), la Junte tente cacher son désarroi, impopularité et son isolement à l’intérieur du pays.
Il est aujourd’hui clair que ce coup d’Etat a échoué et les soutiens des putschistes commencent à prendre leur distance, les sanctions inquiètent et commencent à faire leurs effets dans tous les milieux concernés et il n’est pas exclu dans les jours à venir l’effondrement de ce systèmer anachronique soit total.
Ci-joint le communiqué du FNDD :
Front National pour la Défense de la Démocratie
Communiqué de presse
Encore une fois et alors que le pays s’enfonce de plus en plus dans la crise, le régime dictatorial du Général Mohamed Ould Abdel Aziz prouve que, pour lui, l’arbitraire n’a pas de limite.
En effet, le Président en exercice du FNDD qui avait adressé au Wali de Nouakchott une demande d’autorisation datée du 04 Février 2009 pour organiser un meeting populaire au stade de la Capitale le lundi 9 février s’est vu informer, dimanche soir et par un simple coup de téléphone, du rejet de cette demande, sous le prétexte fallacieux que toute manifestation politique doit se tenir dans un lieu fermé.
Comment expliquer ce refus du pouvoir putschiste, sinon par une volonté délibérée de museler encore plus le Front et de censurer son message auquel l’opinion publique nationale, y compris au sein même des milieux putschistes, adhère de plus en plus massivement ?
Cette mesure est une preuve supplémentaire de la fébrilité du régime usurpateur et des convulsions de fin règne qui en agitent les différents segments, d’autant plus qu’elle intervient au lendemain de l’échec lamentable du Général limogé à convaincre la Communauté Internationale de la crédibilité de l’agenda de sortie de crise qu’il cherche à imposer au pays ; échec qui s’est traduit fatalement par l’entrée en vigueur des sanctions ciblées contre les militaires putschistes et ceux qui les soutiennent dans leur entêtement à refuser la restauration de la légalité.
Face à cette nouvelle manifestation de la dictature et de l’arbitraire, le FNDD réitère sa détermination à poursuivre, par les voies qui s’imposent, son combat légitime pour la mise en échec du coup d’Etat, à travers la restauration de la légalité constitutionnelle par le rétablissement du Président de la République dans la plénitude de ses fonctions.
Il rappelle au Général limogé et à l’administration qu’il a instrumentalisée qu’aucune restriction ni interdiction n’empêchera les Forces démocratiques opposées au coup d’Etat d’exercer leur droit à diffuser leur message et à maintenir le contact avec la majorité du peuple mauritanien qui n’accepte pas de se résigner au fait accompli et à la fatalité ; synonyme de renoncement du peuple mauritanien à ses acquis fondamentaux.
Nouakchott, le 09 Février 2009
La Commission de Communication
For Mauritania
En interdisant le meeting du FNDD prévu aujourd’hui le 09 février 09 au stade de la Capitale, alors qu’elle avait autorisé il y a à peine une semaine un meeting organisé par AJD/MR (le 31 janvier 09), la Junte tente cacher son désarroi, impopularité et son isolement à l’intérieur du pays.
Il est aujourd’hui clair que ce coup d’Etat a échoué et les soutiens des putschistes commencent à prendre leur distance, les sanctions inquiètent et commencent à faire leurs effets dans tous les milieux concernés et il n’est pas exclu dans les jours à venir l’effondrement de ce systèmer anachronique soit total.
Ci-joint le communiqué du FNDD :
Front National pour la Défense de la Démocratie
Communiqué de presse
Encore une fois et alors que le pays s’enfonce de plus en plus dans la crise, le régime dictatorial du Général Mohamed Ould Abdel Aziz prouve que, pour lui, l’arbitraire n’a pas de limite.
En effet, le Président en exercice du FNDD qui avait adressé au Wali de Nouakchott une demande d’autorisation datée du 04 Février 2009 pour organiser un meeting populaire au stade de la Capitale le lundi 9 février s’est vu informer, dimanche soir et par un simple coup de téléphone, du rejet de cette demande, sous le prétexte fallacieux que toute manifestation politique doit se tenir dans un lieu fermé.
Comment expliquer ce refus du pouvoir putschiste, sinon par une volonté délibérée de museler encore plus le Front et de censurer son message auquel l’opinion publique nationale, y compris au sein même des milieux putschistes, adhère de plus en plus massivement ?
Cette mesure est une preuve supplémentaire de la fébrilité du régime usurpateur et des convulsions de fin règne qui en agitent les différents segments, d’autant plus qu’elle intervient au lendemain de l’échec lamentable du Général limogé à convaincre la Communauté Internationale de la crédibilité de l’agenda de sortie de crise qu’il cherche à imposer au pays ; échec qui s’est traduit fatalement par l’entrée en vigueur des sanctions ciblées contre les militaires putschistes et ceux qui les soutiennent dans leur entêtement à refuser la restauration de la légalité.
Face à cette nouvelle manifestation de la dictature et de l’arbitraire, le FNDD réitère sa détermination à poursuivre, par les voies qui s’imposent, son combat légitime pour la mise en échec du coup d’Etat, à travers la restauration de la légalité constitutionnelle par le rétablissement du Président de la République dans la plénitude de ses fonctions.
Il rappelle au Général limogé et à l’administration qu’il a instrumentalisée qu’aucune restriction ni interdiction n’empêchera les Forces démocratiques opposées au coup d’Etat d’exercer leur droit à diffuser leur message et à maintenir le contact avec la majorité du peuple mauritanien qui n’accepte pas de se résigner au fait accompli et à la fatalité ; synonyme de renoncement du peuple mauritanien à ses acquis fondamentaux.
Nouakchott, le 09 Février 2009
La Commission de Communication
For Mauritania