La mauritanie se situe au nord-ouest de l'afrique. Limitée au Nord par l'Algérie , au Sud par le Mali et le Senegal , à l'Est par le Sahara occidental ,et à l'Ouest par l'océan Atlantique.
Pour une superficie de 1.085000 km² moins de 4.000.000 d'habitants repartie en trois grandes categories:
-1) Les Négro-africains (Pulaar, Ouolofs,Soninko et Bambaras)
-2) Les Maures blancs
-3) Les Haratines
De 1960 à 1975
La Mauritanie accède à l'indépendance le 28 novembre 1960; son armée est le produit du transfert des militaires de l'armée coloniale issus des effectifs de l'AOF.
Depuis 1960 ces cadres étaient formés dans les grandes écoles Françaises et Africaines jusqu'a 1976 date de l'ouverture de l'école militaire inter-armes d'Atar. Heritage de l'armée coloniale, ses statuts, son réglement sa discipline étaient de rigueur et ne souffraient pas de différences ethniques, raciales ou tribales. Les fonctions de commandements et de responsabilités étaient attribuées selont la compétence,le mérite. C'est ainsi que des cadres noirs ont occupé d'importants postes dans la hierarchie militaire. Servir avec loyauté et dévouement était la devise.
De 1975 à 1978
C'était le debut de la guerre contre le polissario en vue de recuperer le Sahara occidental ancienne colonie Espagnole.
Toutes les forces terre, air ,mer étaient engagées dans la bataille.
le 7 decembre 1975 au tout premier acrochage à Inal,les premiéres victimes étaient des noirs. Il sagit en l'occurence du feu maréchal des logis-chef Sy Abdoulaye,du gendarme de 2° echelon Diacko Ibrahima et du gendarme de 2° echelon Mouhamed O/ Mouhamed Saleck haratine de Timbedra. Donc à Inal les premiers martyrs de la cause nationale sont tombés, et Inal plus tard deviendra comme par hasard historiquement et éternellement l'enfer de ces héros qui jadis, s'étaient attelés à sa défense et à sa souveraineté.
Ces hommes qui se sont farouchement battus avec courage et sacrifice pour la defense de la patrie, l'intégrité nationale dont ils sont en dernier ressort les seul garants, la securité de peuple dont ils étaient la seule fierté, les sauveurs. Chaque jour qui passe, les noirs se massaient aux portes des différents états -majors pour s'engager volontairement dans l'armée.Les formations se succédent et chaque deux ou trois mois un contingent de combatant sortait et demandait expressément à faire ses preuves en servant dans la zone nord où se deroulaient les combats, malgré les nouvelles alarmantes faisant état de plusieurs morts blessés ou disparus.
Cet esprit de patriotisme, cette fierté, cette volonté et cet orgueile dont le seul but est d'honnorer un pays dont ont est si fier, le proteger contre toutes formes d'agressions interieures et exterieures. Ce rôle déterminant joué par les noirs pendant la guerre sans lesquels nos troupes subiraient des revers et d'ecrasantes défaites, ont payé un lourd tribut de leurs engagement sincere et patriotique. leur seule recompense,leur plus grande médaille d'honneur et leur distinction en fin de guerre c'est l'épuration ethnique.
Le 10 juillet 1978 le colonel Moustapha O/ Saleck organise un coup d'état sans effusion de sang et met fin à la guerre.
De 1985 à 1987
Les cadres formés à l'Emia étaient en majorité des noirs.Dans chaque brigade de trente éleves au moins vingt étaient noirs.Le racisme commençait à se faire sentir à l'echelon du commandement car, les sanctions devenaient arbitraires, les désignations de stages et de formations n'étaient plus réservées qu'aux seuls maures blancs au détriment de leurs promotionnaires noirs,les responsabilités sont désormais une affaire de race,de tribu ou d'ethnies. Peu à peu le remplacement systématique des negros devenait une priorité. Les relèves par secteur s'opereraient sans tenir compte ni du réglement ni du grade ni de la compétence mais,au nom de l'exclusion ethnique qui petit à petit fait son bout de chemin et devient le lot quotidien des militaires noirs.
L'arabisation à outrance vient combler le deficit des éffectifs Beydanes. Il à étè imposé des formations d' officiers arabophones,sur cinquante élèves de chaque promotion figuraient au plus deux noirs. Les incidents entre les deux camps se multipliaient et prenaient de l'ampleur.L'isolement des noirs sur l'echiquier militaire se realisait par petites étapes.Trés vite ,les noirs ont compris leur sort, la discrimination raciale et culturelle était la seule issue que desormais l'avenir leur resérvait.
Prendre les devants était une urgence pour sauver la situation, par des contacts discrets periodiques entre cadres noirs, pour adopter une position d'ensemble, prendre une décision pour répliquer aux offensive et déjouer tous les plans des nuisance et d'exclusion des noirs.
Cette situation entraine un mécontentement géneral au sein de la troupe, qui se propose d'operer une action d'éclat pour reinstaurer sa dignité, son honneur et rétablir la légitimitè,la légalité et la justice dont ce pays a tant besoin. Dans cette mouvance, une tentative de coup d'état sans début de commencement a couté la vie à trois de nos compagnons d'armes exécutés le 6 decembre 1987 à l'aube dans la prison de Jereida. Nous n'oublierons jamais,Sarr Amadou,Ba Seydi et Sy Saidou.
D'autres ayant écopés des peines de 10 ans, à la perpetuité, furent transferés dans les geoles de Oualata, où seront décédés quelques mois plus tard, le lieutenant Ba Abdoul Khoudouss et l'adjudant chef Ba Alassane Oumar sans oublier nos vaillants dirigeants Djigo Tafssirou et Tene Youssouf Gueye morts dans les mêmes conditions ,détentions horribles et inhumaines.
Nous n'oublierons jamais.
Et pourtant en 1982 le colonel Moustapha O/ Saleck recidive et tente un 2° coup d'état avec echec,il a étè simplement arrêtè avec ses complices dont l'ancien premier ministre Bneïjara jugés et condamnés à une légère peine de prison.
En 1981 les bassistes organisent une tentative de coup d'etat et échouent,à leur téte l'ex-lieutenant O/ Said a étè simplement rayé des controles de l'armée.
Le 16 mars 1981 le colonel Kader debarque à la tête d'un commando à l'état major faisant des victimes civils et miliaires.
Execution capitale des quatre officiers membres du commando.
Recemment, le 8 juin 2003 des nationalistes arabes organisent un complot contre la sureté de l'état avec mort d'hommes,et ne sont pas encore jugés contrairement à la justice expeditive contre les négro-Mauritaniens Entre 1990 et 1991, 513 noirs ont étè massacrés parce qu'ils sont noirs (militaires et para-militaires).
De Oualata à Inal les traitements et conditions de détention étaient similaires.Les géoliers traitaient leurs prisonniers comme des animaux. Certains rescapés parmi nous içi que je remercie au passage, ont témoignés par écrit dés leur sortie de prison:
-Sy Mamadou par son livre L'enfer d'Inal
-Boye Alassane J'étais à Oualata - le racisme d´Etat en Mauritanie.
Et d'autres témoignages par cassette audio.
Le plan du premier president Moctar O/ Daddah pour batir une mauritanie blanche au début de l'indépendance et imposer l'arabe comme langue officielle, a étè parachevé par le sanguinaire Moawiya et ses complices dans une politique d'exclusion de torture et executions extra-judiciaires.
Le 29 mai 1993 une loi d'amnestie a étè votée en faveur de tous les militaires et para-militaires impliqués dans les massacres de 1990-91.
Decision trés arbitraire.
Pour une armée crédible qui inspire confiance, pour que l'armée retrouve un nouveau visage,sans esprit de vengeance, il faut que tous les gens impliqués de prés ou de loin dans les massacres de Moawiya soient identifiés et punis.
Yall Abdoulaye ancien officier de l´armée mauritanienne
MLJ le 29 mai 2004
Pour une superficie de 1.085000 km² moins de 4.000.000 d'habitants repartie en trois grandes categories:
-1) Les Négro-africains (Pulaar, Ouolofs,Soninko et Bambaras)
-2) Les Maures blancs
-3) Les Haratines
De 1960 à 1975
La Mauritanie accède à l'indépendance le 28 novembre 1960; son armée est le produit du transfert des militaires de l'armée coloniale issus des effectifs de l'AOF.
Depuis 1960 ces cadres étaient formés dans les grandes écoles Françaises et Africaines jusqu'a 1976 date de l'ouverture de l'école militaire inter-armes d'Atar. Heritage de l'armée coloniale, ses statuts, son réglement sa discipline étaient de rigueur et ne souffraient pas de différences ethniques, raciales ou tribales. Les fonctions de commandements et de responsabilités étaient attribuées selont la compétence,le mérite. C'est ainsi que des cadres noirs ont occupé d'importants postes dans la hierarchie militaire. Servir avec loyauté et dévouement était la devise.
De 1975 à 1978
C'était le debut de la guerre contre le polissario en vue de recuperer le Sahara occidental ancienne colonie Espagnole.
Toutes les forces terre, air ,mer étaient engagées dans la bataille.
le 7 decembre 1975 au tout premier acrochage à Inal,les premiéres victimes étaient des noirs. Il sagit en l'occurence du feu maréchal des logis-chef Sy Abdoulaye,du gendarme de 2° echelon Diacko Ibrahima et du gendarme de 2° echelon Mouhamed O/ Mouhamed Saleck haratine de Timbedra. Donc à Inal les premiers martyrs de la cause nationale sont tombés, et Inal plus tard deviendra comme par hasard historiquement et éternellement l'enfer de ces héros qui jadis, s'étaient attelés à sa défense et à sa souveraineté.
Ces hommes qui se sont farouchement battus avec courage et sacrifice pour la defense de la patrie, l'intégrité nationale dont ils sont en dernier ressort les seul garants, la securité de peuple dont ils étaient la seule fierté, les sauveurs. Chaque jour qui passe, les noirs se massaient aux portes des différents états -majors pour s'engager volontairement dans l'armée.Les formations se succédent et chaque deux ou trois mois un contingent de combatant sortait et demandait expressément à faire ses preuves en servant dans la zone nord où se deroulaient les combats, malgré les nouvelles alarmantes faisant état de plusieurs morts blessés ou disparus.
Cet esprit de patriotisme, cette fierté, cette volonté et cet orgueile dont le seul but est d'honnorer un pays dont ont est si fier, le proteger contre toutes formes d'agressions interieures et exterieures. Ce rôle déterminant joué par les noirs pendant la guerre sans lesquels nos troupes subiraient des revers et d'ecrasantes défaites, ont payé un lourd tribut de leurs engagement sincere et patriotique. leur seule recompense,leur plus grande médaille d'honneur et leur distinction en fin de guerre c'est l'épuration ethnique.
Le 10 juillet 1978 le colonel Moustapha O/ Saleck organise un coup d'état sans effusion de sang et met fin à la guerre.
De 1985 à 1987
Les cadres formés à l'Emia étaient en majorité des noirs.Dans chaque brigade de trente éleves au moins vingt étaient noirs.Le racisme commençait à se faire sentir à l'echelon du commandement car, les sanctions devenaient arbitraires, les désignations de stages et de formations n'étaient plus réservées qu'aux seuls maures blancs au détriment de leurs promotionnaires noirs,les responsabilités sont désormais une affaire de race,de tribu ou d'ethnies. Peu à peu le remplacement systématique des negros devenait une priorité. Les relèves par secteur s'opereraient sans tenir compte ni du réglement ni du grade ni de la compétence mais,au nom de l'exclusion ethnique qui petit à petit fait son bout de chemin et devient le lot quotidien des militaires noirs.
L'arabisation à outrance vient combler le deficit des éffectifs Beydanes. Il à étè imposé des formations d' officiers arabophones,sur cinquante élèves de chaque promotion figuraient au plus deux noirs. Les incidents entre les deux camps se multipliaient et prenaient de l'ampleur.L'isolement des noirs sur l'echiquier militaire se realisait par petites étapes.Trés vite ,les noirs ont compris leur sort, la discrimination raciale et culturelle était la seule issue que desormais l'avenir leur resérvait.
Prendre les devants était une urgence pour sauver la situation, par des contacts discrets periodiques entre cadres noirs, pour adopter une position d'ensemble, prendre une décision pour répliquer aux offensive et déjouer tous les plans des nuisance et d'exclusion des noirs.
Cette situation entraine un mécontentement géneral au sein de la troupe, qui se propose d'operer une action d'éclat pour reinstaurer sa dignité, son honneur et rétablir la légitimitè,la légalité et la justice dont ce pays a tant besoin. Dans cette mouvance, une tentative de coup d'état sans début de commencement a couté la vie à trois de nos compagnons d'armes exécutés le 6 decembre 1987 à l'aube dans la prison de Jereida. Nous n'oublierons jamais,Sarr Amadou,Ba Seydi et Sy Saidou.
D'autres ayant écopés des peines de 10 ans, à la perpetuité, furent transferés dans les geoles de Oualata, où seront décédés quelques mois plus tard, le lieutenant Ba Abdoul Khoudouss et l'adjudant chef Ba Alassane Oumar sans oublier nos vaillants dirigeants Djigo Tafssirou et Tene Youssouf Gueye morts dans les mêmes conditions ,détentions horribles et inhumaines.
Nous n'oublierons jamais.
Et pourtant en 1982 le colonel Moustapha O/ Saleck recidive et tente un 2° coup d'état avec echec,il a étè simplement arrêtè avec ses complices dont l'ancien premier ministre Bneïjara jugés et condamnés à une légère peine de prison.
En 1981 les bassistes organisent une tentative de coup d'etat et échouent,à leur téte l'ex-lieutenant O/ Said a étè simplement rayé des controles de l'armée.
Le 16 mars 1981 le colonel Kader debarque à la tête d'un commando à l'état major faisant des victimes civils et miliaires.
Execution capitale des quatre officiers membres du commando.
Recemment, le 8 juin 2003 des nationalistes arabes organisent un complot contre la sureté de l'état avec mort d'hommes,et ne sont pas encore jugés contrairement à la justice expeditive contre les négro-Mauritaniens Entre 1990 et 1991, 513 noirs ont étè massacrés parce qu'ils sont noirs (militaires et para-militaires).
De Oualata à Inal les traitements et conditions de détention étaient similaires.Les géoliers traitaient leurs prisonniers comme des animaux. Certains rescapés parmi nous içi que je remercie au passage, ont témoignés par écrit dés leur sortie de prison:
-Sy Mamadou par son livre L'enfer d'Inal
-Boye Alassane J'étais à Oualata - le racisme d´Etat en Mauritanie.
Et d'autres témoignages par cassette audio.
Le plan du premier president Moctar O/ Daddah pour batir une mauritanie blanche au début de l'indépendance et imposer l'arabe comme langue officielle, a étè parachevé par le sanguinaire Moawiya et ses complices dans une politique d'exclusion de torture et executions extra-judiciaires.
Le 29 mai 1993 une loi d'amnestie a étè votée en faveur de tous les militaires et para-militaires impliqués dans les massacres de 1990-91.
Decision trés arbitraire.
Pour une armée crédible qui inspire confiance, pour que l'armée retrouve un nouveau visage,sans esprit de vengeance, il faut que tous les gens impliqués de prés ou de loin dans les massacres de Moawiya soient identifiés et punis.
Yall Abdoulaye ancien officier de l´armée mauritanienne
MLJ le 29 mai 2004