Le diplomate onusien a identifié les obstacles qui se dressent devant l'indépendance de la justice en Afrique.
"Une culture politique encore dominée par les mentalités du parti unique, l'absence ou le non-respect de l'état de droit
considéré comme un luxe superflu, une corruption souvent endémique et qui discrédite les institutions publiques, sont autant de raisons qui empêchent la justice d'être indépendante en Afrique", a-t-il indiqué.
M. Ould Abdallah a aussi appelé à l'élaboration de mécanismes pour renforcer l'indépendance des juges et le fonctionnement plus efficace des justices africaines.
"L'établissement d'un contexte politique sain, propice au respect des règles de base des droits de l'Homme et du citoyen demeure une condition cruciale à l'émergence d'une justice véritablement indépendante", a-t-il fait remarquer.
Selon Ahmédou Ould Abdallah, le manque de justice qui se traduit par l'impunité est souvent source de conflits sur le continent africain, précisant que le besoin de justice devient incontournable du fait de la mondialisation.
"Le combat pour la justice, qui est désormais un bien de consommation fort demandé par les citoyens, doit être mené avec la même détermination que celui entrepris en faveur de la lutte contre la pauvreté qu'il peut aider à réduire", a souligné le diplomate onusien.
On rappelle que le colloque de Dakar est organisé par le Centre de recherche ouest-africain basé dans la capitale sénégalaise et l'université américaine, Brandeis University.
La rencontre, qui s'achève mercredi, rassemble des juges venus des pays de l'Afrique de l'Ouest et du Tchad.
"Une culture politique encore dominée par les mentalités du parti unique, l'absence ou le non-respect de l'état de droit
considéré comme un luxe superflu, une corruption souvent endémique et qui discrédite les institutions publiques, sont autant de raisons qui empêchent la justice d'être indépendante en Afrique", a-t-il indiqué.
M. Ould Abdallah a aussi appelé à l'élaboration de mécanismes pour renforcer l'indépendance des juges et le fonctionnement plus efficace des justices africaines.
"L'établissement d'un contexte politique sain, propice au respect des règles de base des droits de l'Homme et du citoyen demeure une condition cruciale à l'émergence d'une justice véritablement indépendante", a-t-il fait remarquer.
Selon Ahmédou Ould Abdallah, le manque de justice qui se traduit par l'impunité est souvent source de conflits sur le continent africain, précisant que le besoin de justice devient incontournable du fait de la mondialisation.
"Le combat pour la justice, qui est désormais un bien de consommation fort demandé par les citoyens, doit être mené avec la même détermination que celui entrepris en faveur de la lutte contre la pauvreté qu'il peut aider à réduire", a souligné le diplomate onusien.
On rappelle que le colloque de Dakar est organisé par le Centre de recherche ouest-africain basé dans la capitale sénégalaise et l'université américaine, Brandeis University.
La rencontre, qui s'achève mercredi, rassemble des juges venus des pays de l'Afrique de l'Ouest et du Tchad.