Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Le président de l'ONG SOS Esclaves, Boubacar Ould Messaoud, a réaffirmé sa conviction que "l'Etat mauritanien n'est pas esclavagiste et ne l'a jamais été institutionnellement et juridiquement". Le président de l'ONG SOS Esclaves, Boubacar Ould Messaoud, estime que l'Etat devrait montrer plus de vigueur dans la répression des cas de pratiques esclavagistes signalées de temps à autre par son ONG et mettre plus de moyens au plan économique, pour aider spécialement les anciens esclaves.
Au cours d'un entretien avec la PANA à Nouakchott, M. Ould Messaoud a indiqué que l'esclavage en Mauritanie est un problème de société et une pratique historique qui a eu cours dans toutes les communautés du pays, tout en se manifestant sous différentes formes selon qu'on se retrouve chez les Maures ou les Négro-Africains".
M. Ould Messaoud a évoqué le cas de ceux qui vivent chez le maître, qui travaillent sans salaires et n'ont pas droit à l'héritage et ceux qui s'en sont éloignés mais conservent un rapport ponctuel qui les ramène travailler chez le maître au moment des grandes cérémonies tels que les mariages et autres manifestations sociales. "L'objectif de notre ONG est d'aider les anciens esclaves, qui le désirent, à rompre tout lien avec leur maître, en utilisant les canaux de la Justice et l'Administration pour briser la chaîne",
a-t-il encore dit.
Toutefois, pour le président de SOS Esclaves, l'élément le plus important dans la rupture du cordon ombilical entre l'ancien maître et l'esclave reste incontestablement lié à la possibilité,
pour ce dernier, de disposer d'un revenu pour pouvoir vivre dans l'indépendance. "La religion a aussi été 'instrumentalisée' pour perpétuer cette pratique", a ajouté le président de cette ONG non reconnue par l'Etat.
Messaoud Ould Boubacar a réaffirmé sa conviction que "l'Etat mauritanien n'est pas esclavagiste et ne l'a jamais été institutionnellement et juridiquement". Pour le président de SOS Esclaves, la non-reconnaissance officielle de son organisation dénote un manque de volonté politique des pouvoirs publics, pour venir définitivement à bout du fléau de l'esclavage.
On rappelle que l'esclavage a été officiellement interdit en Mauritanie depuis 1981. Une Loi sur la traite des personnes, adoptée en juin 2003, est venue renforcer le dispositif répressif, les problèmes liés au phénomène n'étant plus que des séquelles qui vont disparaître avec le temps, selon les autorités de Nouakchott.
Le ton est radicalement différent du côté des ONG de défense des droits de l'Homme, qui dénoncent le manque de volonté politique et considèrent la Loi sur la traite des personnes comme "totalement déconnectée des réalités mauritaniennes".
Au cours d'un entretien avec la PANA à Nouakchott, M. Ould Messaoud a indiqué que l'esclavage en Mauritanie est un problème de société et une pratique historique qui a eu cours dans toutes les communautés du pays, tout en se manifestant sous différentes formes selon qu'on se retrouve chez les Maures ou les Négro-Africains".
M. Ould Messaoud a évoqué le cas de ceux qui vivent chez le maître, qui travaillent sans salaires et n'ont pas droit à l'héritage et ceux qui s'en sont éloignés mais conservent un rapport ponctuel qui les ramène travailler chez le maître au moment des grandes cérémonies tels que les mariages et autres manifestations sociales. "L'objectif de notre ONG est d'aider les anciens esclaves, qui le désirent, à rompre tout lien avec leur maître, en utilisant les canaux de la Justice et l'Administration pour briser la chaîne",
a-t-il encore dit.
Toutefois, pour le président de SOS Esclaves, l'élément le plus important dans la rupture du cordon ombilical entre l'ancien maître et l'esclave reste incontestablement lié à la possibilité,
pour ce dernier, de disposer d'un revenu pour pouvoir vivre dans l'indépendance. "La religion a aussi été 'instrumentalisée' pour perpétuer cette pratique", a ajouté le président de cette ONG non reconnue par l'Etat.
Messaoud Ould Boubacar a réaffirmé sa conviction que "l'Etat mauritanien n'est pas esclavagiste et ne l'a jamais été institutionnellement et juridiquement". Pour le président de SOS Esclaves, la non-reconnaissance officielle de son organisation dénote un manque de volonté politique des pouvoirs publics, pour venir définitivement à bout du fléau de l'esclavage.
On rappelle que l'esclavage a été officiellement interdit en Mauritanie depuis 1981. Une Loi sur la traite des personnes, adoptée en juin 2003, est venue renforcer le dispositif répressif, les problèmes liés au phénomène n'étant plus que des séquelles qui vont disparaître avec le temps, selon les autorités de Nouakchott.
Le ton est radicalement différent du côté des ONG de défense des droits de l'Homme, qui dénoncent le manque de volonté politique et considèrent la Loi sur la traite des personnes comme "totalement déconnectée des réalités mauritaniennes".