Je suis profondément déçu par certaines organisations Mauritaniennes .Il est inconcevable que des organisations qui affichent en haut de leurs priorités la défense des droits de l’homme rencontrent le général Aziz en omettant de parler le problème de l’esclavage.
Je ne comprends absolument pas cette attitude qui nous révèle peut être l’autre face cachée des responsables de ces organisations dont je ne m’y attendais pas du tout.
Quand on suit la logique de ces organisations « de défense des droits de l’homme » seule la communauté qu’ils ont défendue rencontre des problèmes en Mauritanie?
Pire encore quand ils parlent des negro-mauritaniens, les haratine sont t'exclus du cercle, reniés ou ignorés.
Certains militants zélés de ces organisations ne cachent pas leurs animosités de faire endosser la communauté haratine la responsabilité des crimes sous le régime du dictateur Ould Taya.
Qu’avons-nous fait en tant que haratine pour que ces gens là osent nous hisser au rang du diable ? Rien à part le fait d’être doublement victime de l’état d’esprit d’une société traditionnellement esclavagiste et d’autre part le racisme d’état qui fait parti des mœurs des différents dirigeants de la Mauritanie.
Comment peut-on envisager de trouver une solution aux problèmes des Mauritaniens dans un luxueux hôtel parisien aux frais des contrebuables en occultant la souffrance de 47% de la population ?
Personnellement je ne peux envisager de rencontrer le chef de l’état étant un militant des droits de l’homme convaincu sans soumettre tous les problèmes que vivent nos compatriotes sans distinction à ce dernier même s’il va me couper la tête sur place.
Chers Messieurs, je ne vous reproche pas le fait d’avoir rencontré le chef d’état mais d’avoir échoué la mission qui vous incombe.
Soit on est militant des droits de l’homme, dans ce cas on défend toutes les victimes d’injustices sans distinction de race ni de région sinon on est militant de son intérêt personnel où de l’intérêt d’un clan.
On ne dirige pas un pays comme ça, vous avez obéis aux désires d’un chef d’état qui veut diviser les citoyens en clan pour mieux les cerner.
J’ai été vraiment très surpris et déçu par l’attitude de certaines organisations Mauritaniennes qui scandent l'slogan des droits de l’homme du matin au coucher du soleil alors qu’au fond d’eux ils sont incapables d’en parler au chef de l’état.
Je vous remercie
Diko Hanoune.
Membre de A.H.M.E
http://www.haratine.com/index.htm
Rappel:
Diko Hanoune avait écrit:
Bonjour où bonsoir à tout le monde !!!!
Que c'est beau de voir les gens s'agitaient de gauche à droite en mettant complètement le vrai sujet à côté. Tout Mauritanien est libre d'aller rencontrer le président où son planton. Les Mauritaniens sont plus préoccupés par des questions essentielles qui minent la cohésion nationale à savoir comment sortir du bourbier du passif humanitaire, de la problématique de l'esclavage et d'autres formes d'injustices qui persistent.
Ne tournez pas autour du pot chers compatriotes. Posez les bonnes questions à Sarr. A-t-il parlé avec Ould abdel Aziz la possibilité d'extradé Ould Taya puisqu'il a introduit une plainte contre ce dernier, la possibilité de juger les criminels qui se promènent librement dans la capitale? Sinon pourquoi? Aziz est-il ouvert à dialoguer dans ce sens là? Moi personnellement je n’y crois pas, j’espère être surpris par Aziz dans ce sens un jour au réveil le matin. Ousmane sarr avait rencontré ici en France le président déchu.
J’ai l'impression qu'on nous tient toujours le même discours à la sortie de chaque rencontre avec chaque nouveau président fraichement installer dans son fauteuil en attendant le prochain coup d’état. Cela fait des années qu'on nous promet que des promesses en plus elles sont vagues et jamais tenues. Même OuldTaya avait promis de régler nos problèmes, tout le monde savait qu'il nous mentait. C’était juste un moyen de se maintenir au pouvoir. Vous le savez, depuis l'accession de Ould Abdel Aziz au pouvoir, il n'a pas dit un mot sur les pratiques esclavagistes qui se perpétuent au vue et su de tout le monde en Mauritanie. Je peux vous dire personnellement Ould Abdel Aziz n'est pas le président de tous les Mauritaniens. Son unique programme est de régler ces comptes avec certaines personnalités politiques du pays basta. On voit déjà qu'il commence à recycler les hommes forts du régime de Ould Taya. Pourtant c'est ce qu'il reprochait à l'ex-président pour l'injecter.
S’il veut le changement, il n'a qu'à débarrasser le pays des vieux loups au lieu de les recycler. S’il veut que les dialyses du pays réussissent, il faut du sang neuf, en faisant appel à la jeunesse et les hommes qu’il faut. Pas avec vieux. Non moi je ne crois pas aux gangs de Ould Abdel Aziz.
J’ai une question pour Mr Ousmane Sarr: Votre association est-elle préoccupée par le combat contre l’esclavage en Mauritanie, si oui avez-vous soulevé ce sujet avec Aziz ? Voila ce que j’avais à vous dire.
Merci
Diko hanoune
Ousmane Abdoul Sarr avait répondu:
Cher frére Diko,
Jai lu avec attention votre soumission et désire répondre trés sincérement à vos interrogations, sachant que depuis des années vous êtes à nos côtés partageant notre souffrance en militant sincére des causes justes.
Je partage totalement la lutte contre l'esclavage, l'AVOMM aussi. D'ailleurs à ce sujet, j'affirme nous sommes tous des esclaves parce que le mépris que certains maures ont pour leurs esclaves les a poussés à assimuler tout noir à un esclave, et c'est ce mépris et ce racisme qui a produit le passif humanitaire. Pour être juste, l'esclavage n'est pas seulement chez les maures vous le savez bien. A moindre échelle, le systéme des castes aussi chez nous engendre des grincements de dents chez certains qui n'acceptent pas d'être dirigés par ceux qu'ils prennent pour des moins que rien à cause de leur appartenance à tel groupe social ou caste. Bref, nous partageons le même combat.
"Les Mauritaniens sont plus préoccupés par des questions essentielles qui minent la cohésion nationale à savoir comment sortir du bourbier du passif humanitaire, de la problématique de l'esclavage et d'autres formes d'injustices qui persistent.": nous sommes d'accords.
"Posez les bonnes questions à Sarr. A-t-il parlé avec Ould abdel Aziz la possibilité d'extradé Ould Taya puisqu'il a introduit une plainte contre ce dernier, la possibilité de juger les criminels qui se promènent librement dans la capitale? Sinon pourquoi? Aziz est-il ouvert à dialoguer dans ce sens là?"
Ma réponse est résumée dans un document que nous avons remis au president de la république à savoir l’impérieuse nécessité d’une nouvelle approche transparente pour le règlement du passif humanitaire, qui intègre les mécanismes utilisés conventionnellement pour un règlement juste et équitable de ce problème. l'AVOMM a rappelé, à cet effet, la nécessité de confier cette tache à une commission nationale indépendante.
" Ousmane sarr avait rencontré ici en France le président déchu."
Oui cher frére, sur cette rencontre avec le président Sidi, je vais vous faire une confidence: j'etais avec Dr Sy Moussa, Kane Harouna, Fatou Haidara. L' ambassadrice de Mauritanie en France était présente et le porte parole du président, que je salue au passage, alors je demande au président de poursuivre les responsables des massacres de civils et militaires noirs, réponse du président déchu: "je veux bien, mais je n'ose pas...". Je le dis avec regret car je m'en veux aujourd'hui de n'avoir pas rapporté celà à la presse, car peut être beaucoup de personnes auraient une appréciation autre du courage de Sidi concernant le réglement du passif humanitaire. Mais à la sortie de notre reunion, nous avions décidé, honteux, de ne pas dire à la presse que le président mauritanien avait dit qu'il avait peur des militaires. Le coup d'état du 6 août nous a révelé qu'il n'avait pas tous les moyens de gouverner. Et lorsqu'il nous avait dit avoir peur c'était là une vérité cruelle! c'est pourquoi le 6 août j'étais le premier à avoir condamner le coup d'état, les propos du président Sidi me revenant en mémoire.
"S’il veut le changement, il n'a qu'à débarrasser le pays des vieux loups au lieu de les recycler."
je suis d'accord avec vous.La question de l'esclavage je n'ai l'ai pas soulevé, malheureusement vous n'êtiez pas là non plus.
Merci Diko
Diko avait conclu ce débat:
DIko hanoune
Merci cher Ousmane sarr pour la réponse.
la lutte continue
Diko hanoune
http://fr.groups.yahoo.com/group/haratine/
Je ne comprends absolument pas cette attitude qui nous révèle peut être l’autre face cachée des responsables de ces organisations dont je ne m’y attendais pas du tout.
Quand on suit la logique de ces organisations « de défense des droits de l’homme » seule la communauté qu’ils ont défendue rencontre des problèmes en Mauritanie?
Pire encore quand ils parlent des negro-mauritaniens, les haratine sont t'exclus du cercle, reniés ou ignorés.
Certains militants zélés de ces organisations ne cachent pas leurs animosités de faire endosser la communauté haratine la responsabilité des crimes sous le régime du dictateur Ould Taya.
Qu’avons-nous fait en tant que haratine pour que ces gens là osent nous hisser au rang du diable ? Rien à part le fait d’être doublement victime de l’état d’esprit d’une société traditionnellement esclavagiste et d’autre part le racisme d’état qui fait parti des mœurs des différents dirigeants de la Mauritanie.
Comment peut-on envisager de trouver une solution aux problèmes des Mauritaniens dans un luxueux hôtel parisien aux frais des contrebuables en occultant la souffrance de 47% de la population ?
Personnellement je ne peux envisager de rencontrer le chef de l’état étant un militant des droits de l’homme convaincu sans soumettre tous les problèmes que vivent nos compatriotes sans distinction à ce dernier même s’il va me couper la tête sur place.
Chers Messieurs, je ne vous reproche pas le fait d’avoir rencontré le chef d’état mais d’avoir échoué la mission qui vous incombe.
Soit on est militant des droits de l’homme, dans ce cas on défend toutes les victimes d’injustices sans distinction de race ni de région sinon on est militant de son intérêt personnel où de l’intérêt d’un clan.
On ne dirige pas un pays comme ça, vous avez obéis aux désires d’un chef d’état qui veut diviser les citoyens en clan pour mieux les cerner.
J’ai été vraiment très surpris et déçu par l’attitude de certaines organisations Mauritaniennes qui scandent l'slogan des droits de l’homme du matin au coucher du soleil alors qu’au fond d’eux ils sont incapables d’en parler au chef de l’état.
Je vous remercie
Diko Hanoune.
Membre de A.H.M.E
http://www.haratine.com/index.htm
Rappel:
Diko Hanoune avait écrit:
Bonjour où bonsoir à tout le monde !!!!
Que c'est beau de voir les gens s'agitaient de gauche à droite en mettant complètement le vrai sujet à côté. Tout Mauritanien est libre d'aller rencontrer le président où son planton. Les Mauritaniens sont plus préoccupés par des questions essentielles qui minent la cohésion nationale à savoir comment sortir du bourbier du passif humanitaire, de la problématique de l'esclavage et d'autres formes d'injustices qui persistent.
Ne tournez pas autour du pot chers compatriotes. Posez les bonnes questions à Sarr. A-t-il parlé avec Ould abdel Aziz la possibilité d'extradé Ould Taya puisqu'il a introduit une plainte contre ce dernier, la possibilité de juger les criminels qui se promènent librement dans la capitale? Sinon pourquoi? Aziz est-il ouvert à dialoguer dans ce sens là? Moi personnellement je n’y crois pas, j’espère être surpris par Aziz dans ce sens un jour au réveil le matin. Ousmane sarr avait rencontré ici en France le président déchu.
J’ai l'impression qu'on nous tient toujours le même discours à la sortie de chaque rencontre avec chaque nouveau président fraichement installer dans son fauteuil en attendant le prochain coup d’état. Cela fait des années qu'on nous promet que des promesses en plus elles sont vagues et jamais tenues. Même OuldTaya avait promis de régler nos problèmes, tout le monde savait qu'il nous mentait. C’était juste un moyen de se maintenir au pouvoir. Vous le savez, depuis l'accession de Ould Abdel Aziz au pouvoir, il n'a pas dit un mot sur les pratiques esclavagistes qui se perpétuent au vue et su de tout le monde en Mauritanie. Je peux vous dire personnellement Ould Abdel Aziz n'est pas le président de tous les Mauritaniens. Son unique programme est de régler ces comptes avec certaines personnalités politiques du pays basta. On voit déjà qu'il commence à recycler les hommes forts du régime de Ould Taya. Pourtant c'est ce qu'il reprochait à l'ex-président pour l'injecter.
S’il veut le changement, il n'a qu'à débarrasser le pays des vieux loups au lieu de les recycler. S’il veut que les dialyses du pays réussissent, il faut du sang neuf, en faisant appel à la jeunesse et les hommes qu’il faut. Pas avec vieux. Non moi je ne crois pas aux gangs de Ould Abdel Aziz.
J’ai une question pour Mr Ousmane Sarr: Votre association est-elle préoccupée par le combat contre l’esclavage en Mauritanie, si oui avez-vous soulevé ce sujet avec Aziz ? Voila ce que j’avais à vous dire.
Merci
Diko hanoune
Ousmane Abdoul Sarr avait répondu:
Cher frére Diko,
Jai lu avec attention votre soumission et désire répondre trés sincérement à vos interrogations, sachant que depuis des années vous êtes à nos côtés partageant notre souffrance en militant sincére des causes justes.
Je partage totalement la lutte contre l'esclavage, l'AVOMM aussi. D'ailleurs à ce sujet, j'affirme nous sommes tous des esclaves parce que le mépris que certains maures ont pour leurs esclaves les a poussés à assimuler tout noir à un esclave, et c'est ce mépris et ce racisme qui a produit le passif humanitaire. Pour être juste, l'esclavage n'est pas seulement chez les maures vous le savez bien. A moindre échelle, le systéme des castes aussi chez nous engendre des grincements de dents chez certains qui n'acceptent pas d'être dirigés par ceux qu'ils prennent pour des moins que rien à cause de leur appartenance à tel groupe social ou caste. Bref, nous partageons le même combat.
"Les Mauritaniens sont plus préoccupés par des questions essentielles qui minent la cohésion nationale à savoir comment sortir du bourbier du passif humanitaire, de la problématique de l'esclavage et d'autres formes d'injustices qui persistent.": nous sommes d'accords.
"Posez les bonnes questions à Sarr. A-t-il parlé avec Ould abdel Aziz la possibilité d'extradé Ould Taya puisqu'il a introduit une plainte contre ce dernier, la possibilité de juger les criminels qui se promènent librement dans la capitale? Sinon pourquoi? Aziz est-il ouvert à dialoguer dans ce sens là?"
Ma réponse est résumée dans un document que nous avons remis au president de la république à savoir l’impérieuse nécessité d’une nouvelle approche transparente pour le règlement du passif humanitaire, qui intègre les mécanismes utilisés conventionnellement pour un règlement juste et équitable de ce problème. l'AVOMM a rappelé, à cet effet, la nécessité de confier cette tache à une commission nationale indépendante.
" Ousmane sarr avait rencontré ici en France le président déchu."
Oui cher frére, sur cette rencontre avec le président Sidi, je vais vous faire une confidence: j'etais avec Dr Sy Moussa, Kane Harouna, Fatou Haidara. L' ambassadrice de Mauritanie en France était présente et le porte parole du président, que je salue au passage, alors je demande au président de poursuivre les responsables des massacres de civils et militaires noirs, réponse du président déchu: "je veux bien, mais je n'ose pas...". Je le dis avec regret car je m'en veux aujourd'hui de n'avoir pas rapporté celà à la presse, car peut être beaucoup de personnes auraient une appréciation autre du courage de Sidi concernant le réglement du passif humanitaire. Mais à la sortie de notre reunion, nous avions décidé, honteux, de ne pas dire à la presse que le président mauritanien avait dit qu'il avait peur des militaires. Le coup d'état du 6 août nous a révelé qu'il n'avait pas tous les moyens de gouverner. Et lorsqu'il nous avait dit avoir peur c'était là une vérité cruelle! c'est pourquoi le 6 août j'étais le premier à avoir condamner le coup d'état, les propos du président Sidi me revenant en mémoire.
"S’il veut le changement, il n'a qu'à débarrasser le pays des vieux loups au lieu de les recycler."
je suis d'accord avec vous.La question de l'esclavage je n'ai l'ai pas soulevé, malheureusement vous n'êtiez pas là non plus.
Merci Diko
Diko avait conclu ce débat:
DIko hanoune
Merci cher Ousmane sarr pour la réponse.
la lutte continue
Diko hanoune
http://fr.groups.yahoo.com/group/haratine/