M. Habré, portant un boubou blanc, est arrivé à bord d'un véhicule de la police, selon un journaliste de l'AFP.Il a a été interpellé mardi en vertu d'un mandat d'arrêt lancé contre lui par la justice belge, sur la base d'une plainte déposée en 2000 par trois Belges d'origine tchadienne pour "violations graves" des droits de l'Homme durant sa présidence (1982-1990).L'ex-président tchadien, arrêté et placé sous mandat de dépôt mardi au Sénégal où il est réfugié
depuis 1990, est détenu dans une unité spéciale d'un hôpital à Dakar.
L'audience ne sera pas ouverte au public, avait indiqué l'un de ses avocats, Me Doudou Ndoye."Ce sera une audience normale, nous plaiderons normalement. (...) Et le juge va nous dire la date à laquelle il rendra sa décision", avait-t-il indiqué.Si cette décision ne devait pas être rendue vendredi, la défense déposerait une demande de mise en liberté provisoire de M. Habré, avait-t-il ajouté.Si la Chambre d'accusation se prononce en faveur de l'extradition d'Hissène Habré, c'est au président sénégalais Abdoulaye Wade que revient la décision finale de signer le décret l'autorisant.
Le président Wade a déclaré jeudi qu'il allait consulter l'Union africaine (UA) avant de signer cet éventuel décret d'extradition vers la Belgique, mais qu'il ne suivrait "pas forcément son avis".Lors d'une conférence de presse au Sommet mondial sur la société de l'information à Tunis, M. Wade a expliqué son intention de saisir l'UA parce qu'il est "bien que l'on montre que ce n'est pas un problème sénégalais, mais un problème africain"."Les Etats membres de l'Union africaine donneront leur avis. Il n'est pas dit que je le suivrai", a-t-il ajouté.
depuis 1990, est détenu dans une unité spéciale d'un hôpital à Dakar.
L'audience ne sera pas ouverte au public, avait indiqué l'un de ses avocats, Me Doudou Ndoye."Ce sera une audience normale, nous plaiderons normalement. (...) Et le juge va nous dire la date à laquelle il rendra sa décision", avait-t-il indiqué.Si cette décision ne devait pas être rendue vendredi, la défense déposerait une demande de mise en liberté provisoire de M. Habré, avait-t-il ajouté.Si la Chambre d'accusation se prononce en faveur de l'extradition d'Hissène Habré, c'est au président sénégalais Abdoulaye Wade que revient la décision finale de signer le décret l'autorisant.
Le président Wade a déclaré jeudi qu'il allait consulter l'Union africaine (UA) avant de signer cet éventuel décret d'extradition vers la Belgique, mais qu'il ne suivrait "pas forcément son avis".Lors d'une conférence de presse au Sommet mondial sur la société de l'information à Tunis, M. Wade a expliqué son intention de saisir l'UA parce qu'il est "bien que l'on montre que ce n'est pas un problème sénégalais, mais un problème africain"."Les Etats membres de l'Union africaine donneront leur avis. Il n'est pas dit que je le suivrai", a-t-il ajouté.