Dans tout mouvement ou parti politique, il doit y avoir des courants qui s’affrontent pour le grand bonheur de la démocratie et de l’état de santé de cette organisation.
Les rapports de force ont toujours existé et c’est, en définitive, la majorité qui l’emporte. La minorité, elle, doit se ranger pour respecter les règles du jeu démocratique. Dans le parti socialiste français, le courant majoritaire du « non » a « déculotté » le courant du oui lors du référendum sur l’Europe. II n’y a pas eu, pour autant, deux partis socialistes. Former son parti ou son mouvement après une « défaite » est difficile à comprendre, sauf si elle est irrégulière ou qu’on s’estime avoir des idées qui n’ont pas ou n’ont plus grand-chose à voir avec l’orientation politique du mouvement que l’on a quitté.
Ne fallait-il pas tout régler sur place lors du congrès de Cincinnati ? Est-il opportun d’attendre de revenir en Europe pour former aussitôt un autre mouvement ? Etait-il opportun d’affaiblir un mouvement qui s’est sacrifié pendant des décennies pour faire connaître au monde entier que l’apartheid n’existe pas seulement en Afrique du sud, mais aussi en Mauritanie ?
Pourtant, parmi les leaders du nouveau mouvement, certains figuraient dans le nouveau bureau issu des urnes lors du congrès qui s'est tenu USA ! Est-ce alors une simple querelle de personnes ou de chefferie comme l’ont affirmé certains ? Faute d’avoir des informations convaincantes, Il vaut mieux ne pas trancher. L’histoire jugera.
Ce qui est sûr, c’est que :
- Il n’y a aucun changement fondamental en Mauritanie. le système raciste est toujours là : gouvernement toujours tribaliste, avec trois petits négrillons en guise de guirlande ; sur 500 nominations (préfets, gouverneurs etc.), à peine 80 sont noirs, qui sont pourtant une majorité démographique.
- Les déportés moisissent toujours dans des camps de fortune au Sénégal et au Mali, et on évite soigneusement de parler de leur retour organisé et de leur indemnisation.
- Le recensement des électeurs est en cours, mais là encore on est entrain d’exclure des électeurs négro-africains ,car les mauritaniens à l’étranger sont majoritairement des noirs, sans parler des déportés qui sont, bien sûr, tous négro-mauritaniens. Faites le calcul :les déportés qui vivent dans des camps au Sénégal plus ceux du Mali plus les réfugiés dans les continent américain et européen plus les émigrés des cinq continents, et vous voilà édifiés ! Pour l’actuel chef de l’Etat, ils ne doivent pas rentrer maintenant, car leur nombre risque de changer fondamentalement la donne électorale.
Ah! j’ai oublié, il y a un changement ! Il est autorisé d’aboyer en Mauritanie maintenant…mais le chien aboie et la caravane (raciste) passe, et le pétrole coule !
Encore un nouveau poste qu’un nègre n’occupera jamais en RIM : le ministre du pétrole.
Kane Alhousseinou depuis la courneuve
Les rapports de force ont toujours existé et c’est, en définitive, la majorité qui l’emporte. La minorité, elle, doit se ranger pour respecter les règles du jeu démocratique. Dans le parti socialiste français, le courant majoritaire du « non » a « déculotté » le courant du oui lors du référendum sur l’Europe. II n’y a pas eu, pour autant, deux partis socialistes. Former son parti ou son mouvement après une « défaite » est difficile à comprendre, sauf si elle est irrégulière ou qu’on s’estime avoir des idées qui n’ont pas ou n’ont plus grand-chose à voir avec l’orientation politique du mouvement que l’on a quitté.
Ne fallait-il pas tout régler sur place lors du congrès de Cincinnati ? Est-il opportun d’attendre de revenir en Europe pour former aussitôt un autre mouvement ? Etait-il opportun d’affaiblir un mouvement qui s’est sacrifié pendant des décennies pour faire connaître au monde entier que l’apartheid n’existe pas seulement en Afrique du sud, mais aussi en Mauritanie ?
Pourtant, parmi les leaders du nouveau mouvement, certains figuraient dans le nouveau bureau issu des urnes lors du congrès qui s'est tenu USA ! Est-ce alors une simple querelle de personnes ou de chefferie comme l’ont affirmé certains ? Faute d’avoir des informations convaincantes, Il vaut mieux ne pas trancher. L’histoire jugera.
Ce qui est sûr, c’est que :
- Il n’y a aucun changement fondamental en Mauritanie. le système raciste est toujours là : gouvernement toujours tribaliste, avec trois petits négrillons en guise de guirlande ; sur 500 nominations (préfets, gouverneurs etc.), à peine 80 sont noirs, qui sont pourtant une majorité démographique.
- Les déportés moisissent toujours dans des camps de fortune au Sénégal et au Mali, et on évite soigneusement de parler de leur retour organisé et de leur indemnisation.
- Le recensement des électeurs est en cours, mais là encore on est entrain d’exclure des électeurs négro-africains ,car les mauritaniens à l’étranger sont majoritairement des noirs, sans parler des déportés qui sont, bien sûr, tous négro-mauritaniens. Faites le calcul :les déportés qui vivent dans des camps au Sénégal plus ceux du Mali plus les réfugiés dans les continent américain et européen plus les émigrés des cinq continents, et vous voilà édifiés ! Pour l’actuel chef de l’Etat, ils ne doivent pas rentrer maintenant, car leur nombre risque de changer fondamentalement la donne électorale.
Ah! j’ai oublié, il y a un changement ! Il est autorisé d’aboyer en Mauritanie maintenant…mais le chien aboie et la caravane (raciste) passe, et le pétrole coule !
Encore un nouveau poste qu’un nègre n’occupera jamais en RIM : le ministre du pétrole.
Kane Alhousseinou depuis la courneuve