Le colonel Ely Ould Mouhamed Vall chef de l’Etat mauritanien vient de boucler sa visite officielle au Sénégal, visite au cours de laquelle l’homme fort de Nouakchott a encore une fois banalisé le douloureux problème des déportés mauritaniens vivant dans des conditions dramatiques au Sénégal depuis bientôt 18 ans.
Si pour lui le terme de « réfugié » utilisé pour désigner ces mauritaniens est « inapproprié et ne recouvre aucune réalité », nous réaffirmons que non seulement ce sont des véritables réfugiés mais qu’ils ont été en plus déportés par les forces de sécurité de leur pays dans des conditions d’extrême violence.
En effet le scénario classique était d’encercler de nuit les villages, séparer les hommes des femmes, torturer, violer, humilier, déchirer les papiers d’état civil et embarquer comme du bétail dans des semi-remorques les victimes en direction du Sénégal ou du Mali.
Ces populations paisibles victimes d’un odieux crime de déportation organisé et exécuté par l’Etat ont droit à une juste réparation qui passe nécessairement par la reconnaissance non équivoque de leur mauritanieté et un retour organisé à la mère patrie sous l’égide des Nations Unies.
Il est évident que l’Etat mauritanien est et reste seul responsable de cette situation, et doit en conséquence faire face à ses responsabilités pour organiser sans délai le retour des déportés.
Nous lançons un appel au peuple mauritanien dans son ensemble et la classe politique en particulier et à la communauté internationale pour dénoncer la position du CMJD et exiger sans faiblesse que le problème des réfugiés soit réglé pendant la transition.
Le Porte Parole: Boubacar Tidiane DIAGANA
Si pour lui le terme de « réfugié » utilisé pour désigner ces mauritaniens est « inapproprié et ne recouvre aucune réalité », nous réaffirmons que non seulement ce sont des véritables réfugiés mais qu’ils ont été en plus déportés par les forces de sécurité de leur pays dans des conditions d’extrême violence.
En effet le scénario classique était d’encercler de nuit les villages, séparer les hommes des femmes, torturer, violer, humilier, déchirer les papiers d’état civil et embarquer comme du bétail dans des semi-remorques les victimes en direction du Sénégal ou du Mali.
Ces populations paisibles victimes d’un odieux crime de déportation organisé et exécuté par l’Etat ont droit à une juste réparation qui passe nécessairement par la reconnaissance non équivoque de leur mauritanieté et un retour organisé à la mère patrie sous l’égide des Nations Unies.
Il est évident que l’Etat mauritanien est et reste seul responsable de cette situation, et doit en conséquence faire face à ses responsabilités pour organiser sans délai le retour des déportés.
Nous lançons un appel au peuple mauritanien dans son ensemble et la classe politique en particulier et à la communauté internationale pour dénoncer la position du CMJD et exiger sans faiblesse que le problème des réfugiés soit réglé pendant la transition.
Le Porte Parole: Boubacar Tidiane DIAGANA