Tout ou presque a été dit. Les commentaires continueront à accompagner cette belle victoire d’un président noir qui fait son entrée pour la première fois à la Maison Blanche. Une preuve que la démocratie américaine a brisé les tabous et vaincu des préjugés séculaires.
Une preuve que tous les blancs de l’Amérique ne sont pas des racistes. Une preuve enfin que les élections américaines peuvent par les urnes retirer leur confiance à tout celui qui n’en est pas digne.
Obama, faut-il bien le souligner, a mérité cette grande prouesse électorale. Mais, il la doit à tous ceux qui ont massivement voté pour lui : blancs, noirs, indiens, arabes, hispaniques…Ils n’ont pas choisi la couleur de sa peau car ce n’est pas ce qui fonde la valeur ni al puissance morale, intellectuelle, religieuse d’un être humain. Ils l’ont choisi parce que c’est l’homme qui à leurs yeux incarne le changement.
Obama n’est donc pas un accident de l’histoire ni une manipulation électoraliste. C’est un président, né des merveilles d’une démocratie en bonne santé. C’est la somptueuse carrière d’un sénateur devenu aujourd’hui le président de tous les américains, un homme ayant atteint sa plénitude. Ce serait donc trop simplifier une élection aussi spectaculaire que de vouloir se référer à la pigmentation de la peau pour crier victoire.
Barack Obama est une colombe sans couleur qui a volé très haut dans le ciel américain avant d’atterrir à la Maison Blanche qui n’est pas, constitutionnellement, colorée du même symbole. La vérité des urnes est la seule qui vaille dans les grandes démocraties. Le peuple américain est un peuple mûr, moderne et respectable. Il tire toutes ces valeurs de son multiculturalisme séculaire qui a secrété le génie américain.
On est loin du mauvais exemple de l’Ivoirien Bédié qui niait honteusement l’ivoirité d’Alassane Ouatara. L’Obamania est devenue un modèle, une éthique, une vision du changement dans un monde en pleines transformations. On doit, certes, rendre un vibrant hommage à ce jeune président américain. Mais, l’on doit surtout méditer cette belle leçon que la démocratie américaine vient de donner au monde entier.
Les noirs ne doivent pas être seulement fiers de cette victoire d’un homme de couleur. Ils doivent saluer l’unité retrouvée entre les citoyens du monde. Vive la démocratie dans tous les continents. Bravo, Obama et bonne chance !
Cheikh Tidjane Dia
Le rénovateur-quotidien
Mauritanie
Une preuve que tous les blancs de l’Amérique ne sont pas des racistes. Une preuve enfin que les élections américaines peuvent par les urnes retirer leur confiance à tout celui qui n’en est pas digne.
Obama, faut-il bien le souligner, a mérité cette grande prouesse électorale. Mais, il la doit à tous ceux qui ont massivement voté pour lui : blancs, noirs, indiens, arabes, hispaniques…Ils n’ont pas choisi la couleur de sa peau car ce n’est pas ce qui fonde la valeur ni al puissance morale, intellectuelle, religieuse d’un être humain. Ils l’ont choisi parce que c’est l’homme qui à leurs yeux incarne le changement.
Obama n’est donc pas un accident de l’histoire ni une manipulation électoraliste. C’est un président, né des merveilles d’une démocratie en bonne santé. C’est la somptueuse carrière d’un sénateur devenu aujourd’hui le président de tous les américains, un homme ayant atteint sa plénitude. Ce serait donc trop simplifier une élection aussi spectaculaire que de vouloir se référer à la pigmentation de la peau pour crier victoire.
Barack Obama est une colombe sans couleur qui a volé très haut dans le ciel américain avant d’atterrir à la Maison Blanche qui n’est pas, constitutionnellement, colorée du même symbole. La vérité des urnes est la seule qui vaille dans les grandes démocraties. Le peuple américain est un peuple mûr, moderne et respectable. Il tire toutes ces valeurs de son multiculturalisme séculaire qui a secrété le génie américain.
On est loin du mauvais exemple de l’Ivoirien Bédié qui niait honteusement l’ivoirité d’Alassane Ouatara. L’Obamania est devenue un modèle, une éthique, une vision du changement dans un monde en pleines transformations. On doit, certes, rendre un vibrant hommage à ce jeune président américain. Mais, l’on doit surtout méditer cette belle leçon que la démocratie américaine vient de donner au monde entier.
Les noirs ne doivent pas être seulement fiers de cette victoire d’un homme de couleur. Ils doivent saluer l’unité retrouvée entre les citoyens du monde. Vive la démocratie dans tous les continents. Bravo, Obama et bonne chance !
Cheikh Tidjane Dia
Le rénovateur-quotidien
Mauritanie