Hissène Habré
L’ancien Président tchadien Hissène Habré aurait avoué avoir remis une somme de 600 000 dollars (près de 350 millions de francs Cfa) à un responsable religieux sénégalais pour lui demander d’assurer sa protection au Sénégal, a appris la Pana de source officielle.
Dans un rapport de l’organisation de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch (Hrw), Reed Brody auteur de l’enquête, écrit avoir rencontré le frère de ce haut dignitaire religieux qui, sur son lit de mort, lui a demandé de protéger Hissène Habré au Sénégal.
Selon Reed Brody, des chefs d’Etat africains font pression sur le Président Wade pour qu’il n’extrade pas Hissène Habré en Belgique.
On rappelle qu’au mois de septembre dernier, la Belgique a lancé un mandat d’arrêt international contre Hissène Habré, accusé de crime contre l’humanité.
Dans le cadre de la loi de compétence universelle, les tribunaux belges peuvent juger des étrangers pour crimes contre l’humanité commis à l’étranger. Des réfugiés politiques tchadiens, naturalisés belges, ont déposé une plainte contre l’ancien Président tchadien qu’ils accusent d’avoir commis des crimes contre l’humanité durant son régime de 1982 à 1990. Selon la procédure établie, le président de la Chambre d’accusation belge, doit se rendre au Sénégal où il devrait interroger Hissène habré.
Après interrogation, la justice sénégalaise aura un délai de huit jours, renouvelable une fois, pour donner le feu vert à l’extradition de l’ancien chef de l’Etat.
Une fois l’accord de la justice donné, le Président Wade pourra alors signer le décret d’extradition en Belgique de Hissène Habré.
Dans un rapport de l’organisation de défense des droits de l’Homme, Human Rights Watch (Hrw), Reed Brody auteur de l’enquête, écrit avoir rencontré le frère de ce haut dignitaire religieux qui, sur son lit de mort, lui a demandé de protéger Hissène Habré au Sénégal.
Selon Reed Brody, des chefs d’Etat africains font pression sur le Président Wade pour qu’il n’extrade pas Hissène Habré en Belgique.
On rappelle qu’au mois de septembre dernier, la Belgique a lancé un mandat d’arrêt international contre Hissène Habré, accusé de crime contre l’humanité.
Dans le cadre de la loi de compétence universelle, les tribunaux belges peuvent juger des étrangers pour crimes contre l’humanité commis à l’étranger. Des réfugiés politiques tchadiens, naturalisés belges, ont déposé une plainte contre l’ancien Président tchadien qu’ils accusent d’avoir commis des crimes contre l’humanité durant son régime de 1982 à 1990. Selon la procédure établie, le président de la Chambre d’accusation belge, doit se rendre au Sénégal où il devrait interroger Hissène habré.
Après interrogation, la justice sénégalaise aura un délai de huit jours, renouvelable une fois, pour donner le feu vert à l’extradition de l’ancien chef de l’Etat.
Une fois l’accord de la justice donné, le Président Wade pourra alors signer le décret d’extradition en Belgique de Hissène Habré.