Un groupe, visiblement important, qualitativement pour avoir intégré de hauts responsables de la direction fraîchement élue à Cincinnati et quantitativement pour avoir aligné plusieurs dizaines de signataires sur trois continents, vient de rendre public sont désaccord avec la ligne officielle du Flam. Ce groupe décide de mener une rénovation du mouvement en en gardant le sigle et en restant fidèle à ses fondamentaux. Il décide aussi de porter la contradiction sur le sol national en collaborant avec l’ensemble des forces politiques du Pays et en s’inscrivant dans le cadre du combat global pour la justice et l’Etat de droit. C’est considérable! Ce pourrait même être la plus importante évolution que connut la scène politique mauritanienne, depuis le changement du 03 août dernier.
Aucun démocrate, aucun simple militant politique ne pourrait se plaindre d’une telle évolution.
A part la réaction, somme toute mesurée de Samba Thiam, invitant les rénovateurs à prendre leur responsabilité et exceptées quelques insultes et menaces à peine voilées mais commises par des anonymes et donc parfaitement négligeables, l’installation du Flam/Rénovation, ou de ce que veulent en faire les rénovateurs, dans le paysage politique mauritanien était plus qu’attendue.
Comment aurait-on pu tenir une ligne comme celle sortie du congrès de Cincinnati et qui pourrait se résumer comme suit : « il est urgent de ne rien faire. Il ne s’est rien passé au Pays. Ely et Taya c’est bonnet blanc et blanc bonnet. La transition se cassera la figure et nous serons là pour en ramasser les morceaux. Ceux, parmi les anciens opposants, qui rentrent feront le chemin inverse sous peu. Wait and see. » Et en attendant exigeons l’autonomie du Sud, déclarons les élections inutiles ou, aux mieux, juste bonnes pour ceux dont la citoyenneté est reconnue, c’est à dire les beydane…
Comment peut-on justifier, aux yeux de militants et sympathisants, exilés ou déportés, ayant tenu toutes ces années et œuvré pour reconquérir leurs droits, cette position attentiste? La politique a horreur de l’immobilisme. Le combat se mène au front et pas sur les arrières lignes.
Aucune crainte de persécution ne pourrait justifier, de nos jours, l’option du tout combat à l’étranger. Pour l’avoir vérifié par moi-même, aucun sujet n’est plus tabou en Mauritanie. Tout est question de rapport de forces. Ces rapports de forces sont à créer sur le terrain mauritanien et difficilement ailleurs.
Je dis donc bon vent pour les rénovateurs et continue à espérer que le reste de la direction du Flam finira par trouver une porte de sortie pour rejoindre les mauritaniens dans leur combat rapproché contre l’injustice et pour l’Etat de droit. On ne sera pas de trop.
Bien à vous
Mohamed Baba
Aucun démocrate, aucun simple militant politique ne pourrait se plaindre d’une telle évolution.
A part la réaction, somme toute mesurée de Samba Thiam, invitant les rénovateurs à prendre leur responsabilité et exceptées quelques insultes et menaces à peine voilées mais commises par des anonymes et donc parfaitement négligeables, l’installation du Flam/Rénovation, ou de ce que veulent en faire les rénovateurs, dans le paysage politique mauritanien était plus qu’attendue.
Comment aurait-on pu tenir une ligne comme celle sortie du congrès de Cincinnati et qui pourrait se résumer comme suit : « il est urgent de ne rien faire. Il ne s’est rien passé au Pays. Ely et Taya c’est bonnet blanc et blanc bonnet. La transition se cassera la figure et nous serons là pour en ramasser les morceaux. Ceux, parmi les anciens opposants, qui rentrent feront le chemin inverse sous peu. Wait and see. » Et en attendant exigeons l’autonomie du Sud, déclarons les élections inutiles ou, aux mieux, juste bonnes pour ceux dont la citoyenneté est reconnue, c’est à dire les beydane…
Comment peut-on justifier, aux yeux de militants et sympathisants, exilés ou déportés, ayant tenu toutes ces années et œuvré pour reconquérir leurs droits, cette position attentiste? La politique a horreur de l’immobilisme. Le combat se mène au front et pas sur les arrières lignes.
Aucune crainte de persécution ne pourrait justifier, de nos jours, l’option du tout combat à l’étranger. Pour l’avoir vérifié par moi-même, aucun sujet n’est plus tabou en Mauritanie. Tout est question de rapport de forces. Ces rapports de forces sont à créer sur le terrain mauritanien et difficilement ailleurs.
Je dis donc bon vent pour les rénovateurs et continue à espérer que le reste de la direction du Flam finira par trouver une porte de sortie pour rejoindre les mauritaniens dans leur combat rapproché contre l’injustice et pour l’Etat de droit. On ne sera pas de trop.
Bien à vous
Mohamed Baba