Des pirates informatiques ont bloqué vendredi l'accès au site du gouvernement en exil en Inde, ont annoncé des responsables de ce gouvernement.
Toute tentative d'accès au site www.tibet.net aboutit à un message de non connection ou, à travers le moteur de recherche Google achemine les internautes sur d'autres sites concernant le Tibet.
Le site piraté, construit il y a quatre ans, héberge de nombreuses déclarations antichinoises depuis les manifestations de la mi-mars à Lhassa qui avaient été durement réprimées par Pékin.
Tibet.net, qui publie également de nombreux messages du dalaï lama, est devenu un relais pour les exilés tibétains qui souhaitent manifester leur opposition aux Jeux olympiques de Pékin en août.
Un porte-parole du dalaï lama a confirmé l'action de pirates sur le site, qui intervient au lendemain d'une attaque de hackers contre les serveurs de l'ambassade d'Inde à Pékin.
«Nous ne sommes pas complètement surpris, car cela est déjà arrivé il y a deux ans», a déclaré Tenzin Takla, le porte-parole du dalaï lama, interrogé par téléphone depuis la ville de Dharamsala (nord) de l'Inde, siège du gouvernement tibétain en exil.
«Les hackers tiennent à s'assurer que nos informations sont bien bloquées», a-t-il dit sans donner d'indication sur d'éventuels suspects.
Le site officiel du dalaï lama,- www.dalailama.com - n'a pas subi d'attaque.
Les exilés tibétains soupçonnent, sans en avoir de preuve, une intervention chinoise. «Qui d'autre que les Chinois ont intérêt à détruire notre site», affirme Dolma, un étudiant tibétain en ne donnant, par prudence, qu'une partie de son identité.
Le gouvernement tibétain en exil affirme que 150 Tibétains ont été tués par les forces de police chinoises lors des manifestations de la mi-mars tandis que Pékin soutient que les «émeutiers» tibétains ont tué 20 personnes.
L'Inde est le pays d'accueil du dalaï lama qui avait fui son pays d'origine, avec 100.000 de ses partisans, après la révolte avortée de 1959 contre le gouvernement chinois.
Le dalaï lama est actuellement en visite aux États-Unis.
Source: cyberpresse
(M)
Toute tentative d'accès au site www.tibet.net aboutit à un message de non connection ou, à travers le moteur de recherche Google achemine les internautes sur d'autres sites concernant le Tibet.
Le site piraté, construit il y a quatre ans, héberge de nombreuses déclarations antichinoises depuis les manifestations de la mi-mars à Lhassa qui avaient été durement réprimées par Pékin.
Tibet.net, qui publie également de nombreux messages du dalaï lama, est devenu un relais pour les exilés tibétains qui souhaitent manifester leur opposition aux Jeux olympiques de Pékin en août.
Un porte-parole du dalaï lama a confirmé l'action de pirates sur le site, qui intervient au lendemain d'une attaque de hackers contre les serveurs de l'ambassade d'Inde à Pékin.
«Nous ne sommes pas complètement surpris, car cela est déjà arrivé il y a deux ans», a déclaré Tenzin Takla, le porte-parole du dalaï lama, interrogé par téléphone depuis la ville de Dharamsala (nord) de l'Inde, siège du gouvernement tibétain en exil.
«Les hackers tiennent à s'assurer que nos informations sont bien bloquées», a-t-il dit sans donner d'indication sur d'éventuels suspects.
Le site officiel du dalaï lama,- www.dalailama.com - n'a pas subi d'attaque.
Les exilés tibétains soupçonnent, sans en avoir de preuve, une intervention chinoise. «Qui d'autre que les Chinois ont intérêt à détruire notre site», affirme Dolma, un étudiant tibétain en ne donnant, par prudence, qu'une partie de son identité.
Le gouvernement tibétain en exil affirme que 150 Tibétains ont été tués par les forces de police chinoises lors des manifestations de la mi-mars tandis que Pékin soutient que les «émeutiers» tibétains ont tué 20 personnes.
L'Inde est le pays d'accueil du dalaï lama qui avait fui son pays d'origine, avec 100.000 de ses partisans, après la révolte avortée de 1959 contre le gouvernement chinois.
Le dalaï lama est actuellement en visite aux États-Unis.
Source: cyberpresse
(M)