Des membres des Forces de libération africaine de la Mauritanie (Flam) se disent déterminés à poursuivre leur combat pour le respect des droits des négro mauritaniens, quels que soient les obstacles rencontrés. Aussi, ils disent ne pas êtres gênés par le courant de «rénovateurs» qui, pour eux, entend répondre à l’appel des nouvelles autorités mauritaniennes.
C’est la guerre des communiqués entre une aile des Flam et une autre appelée, aujourd’hui, les «Rénovateurs». Après la parution d’un article du Quotidien (Vendredi 3 mars), le Secrétaire national à la communication et porte-parole des Flam, en Suède, Kaw Touré, n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ce dernier minimise l’action des «dissidents» considérés comme un «groupuscule». Pour lui, «les Flam plieront, mais ne casseront jamais». Mieux, pense-t-il, «ce que le régime dictatorial mauritanien n’est pas arrivé à faire par la répression et la corruption, ce n’est pas par la dissidence de ce groupuscule qu’il arrivera à ses fins».
Pour Kaw Touré, tout est parti du congrès des Flam, tenu du 26 au 28 décembre à Cincinnatti. Durant ce congrès, dit-il, certains de leurs membres avaient abordé «la nécessité ou non pour l’organisation de rentrer», sous prétexte d’une «implication officielle et publique dans le processus de transition en cours qui mériterait d’être accompagné et soutenu ». Une telle proposition, selon le porte-parole du Secrétariat des Flam, a été suivie «d’un débat démocratique», à l’issue duquel «cette position fut mise en minorité, par une majorité écrasante des congressistes».
Les raisons d’un tel échec, pense Kaw Touré, sont à trouver dans le fait qu’il n’y a aucun changement positif dans les conditions sociales des négro-mauritaniens, depuis l’avènement du nouveau régime. Bien au contraire, «les réfugiés et les déportés sont toujours au Sénégal et au Mali dans l’indifférence totale des nouvelles autorités». Pire, «les criminels sont libres et bénéficient toujours de la protection d’une loi d’amnistie scélérate». Aussi, affirme t-il, Ely a même menacé «de s’en prendre à tous ceux qui tenteraient de porter plainte contre Taya et les autres criminels».
Pour Kaw Touré, «dans leur écrasante majorité, les congressistes rejetèrent donc toute implication à caractère officiel et adoptèrent la résolution politique générale de l’organisation». C’est pourquoi, les camarades de Kaw Touré disent que «ces départs naturellement, loin de décourager, doivent plutôt fouetter l’énergie et le dynamisme des militants demeurés fidèles». Aussi, appellent-ils les militants des Flam «à plus de mobilisation et de vigilance pour faire face à toutes les manœuvres déstabilisatrices».
yathe@lequotidien.sn -LE QUOTIDIEN DU 07-03-2006
C’est la guerre des communiqués entre une aile des Flam et une autre appelée, aujourd’hui, les «Rénovateurs». Après la parution d’un article du Quotidien (Vendredi 3 mars), le Secrétaire national à la communication et porte-parole des Flam, en Suède, Kaw Touré, n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, ce dernier minimise l’action des «dissidents» considérés comme un «groupuscule». Pour lui, «les Flam plieront, mais ne casseront jamais». Mieux, pense-t-il, «ce que le régime dictatorial mauritanien n’est pas arrivé à faire par la répression et la corruption, ce n’est pas par la dissidence de ce groupuscule qu’il arrivera à ses fins».
Pour Kaw Touré, tout est parti du congrès des Flam, tenu du 26 au 28 décembre à Cincinnatti. Durant ce congrès, dit-il, certains de leurs membres avaient abordé «la nécessité ou non pour l’organisation de rentrer», sous prétexte d’une «implication officielle et publique dans le processus de transition en cours qui mériterait d’être accompagné et soutenu ». Une telle proposition, selon le porte-parole du Secrétariat des Flam, a été suivie «d’un débat démocratique», à l’issue duquel «cette position fut mise en minorité, par une majorité écrasante des congressistes».
Les raisons d’un tel échec, pense Kaw Touré, sont à trouver dans le fait qu’il n’y a aucun changement positif dans les conditions sociales des négro-mauritaniens, depuis l’avènement du nouveau régime. Bien au contraire, «les réfugiés et les déportés sont toujours au Sénégal et au Mali dans l’indifférence totale des nouvelles autorités». Pire, «les criminels sont libres et bénéficient toujours de la protection d’une loi d’amnistie scélérate». Aussi, affirme t-il, Ely a même menacé «de s’en prendre à tous ceux qui tenteraient de porter plainte contre Taya et les autres criminels».
Pour Kaw Touré, «dans leur écrasante majorité, les congressistes rejetèrent donc toute implication à caractère officiel et adoptèrent la résolution politique générale de l’organisation». C’est pourquoi, les camarades de Kaw Touré disent que «ces départs naturellement, loin de décourager, doivent plutôt fouetter l’énergie et le dynamisme des militants demeurés fidèles». Aussi, appellent-ils les militants des Flam «à plus de mobilisation et de vigilance pour faire face à toutes les manœuvres déstabilisatrices».
yathe@lequotidien.sn -LE QUOTIDIEN DU 07-03-2006