Nouakchott, Mauritanie (PANA) - Deux officiers négro-africains ont été arrêtés vendredi dans le cadre de l'enquête relative au "complot" avorté du 8 août dernier, a appris la PANA lundi à Nouakchott de source militaire.
Il s'agit, précise la même source, du capitaine Kondio Omar, en service dans la zone militaire de Nouadhibou (Nord) et du capitaine Diagana Chouaibou, en service dans la région militaire
selibaby (au Sud-est, tous deux originaires de la région de Kaédi(Sud).
Le capitaine Kondio est déjà sous interrogatoire de la commission d'enquête militaire qui opère à la direction de la marine, selon nos sources.
Une vaste entreprise de déstabilisation ayant pour objet la prise du pouvoir par les conjurés avait été annoncée le 8 août dernier par des sources militaires dans la capitale mauritanienne,
conduisant à l'arrestation de plusieurs dizaines d'officiers.
La nouvelle avait été confirmée 36 heures plus tard par le ministre mauritanien de la Défense, précisant que les soldats arrêtés étaient accusés d'avoir voulu prolonger la sanglante tentative de putsch de juin 2003.
Les milieux de l'opposition restent prudents dans l'appréciation des faits annoncés par le pouvoir. L'écrasante majorité des officiers arrêtés est originaire de l'Est du pays et appartient
aux tribus des présumés cerveaux de la tentative de putsch de juin 2003, toujours en fuite.
Les proches de ces officiers évoquent le"délit de parenté" pour mettre en doute la réalité du complot.
Il s'agit, précise la même source, du capitaine Kondio Omar, en service dans la zone militaire de Nouadhibou (Nord) et du capitaine Diagana Chouaibou, en service dans la région militaire
selibaby (au Sud-est, tous deux originaires de la région de Kaédi(Sud).
Le capitaine Kondio est déjà sous interrogatoire de la commission d'enquête militaire qui opère à la direction de la marine, selon nos sources.
Une vaste entreprise de déstabilisation ayant pour objet la prise du pouvoir par les conjurés avait été annoncée le 8 août dernier par des sources militaires dans la capitale mauritanienne,
conduisant à l'arrestation de plusieurs dizaines d'officiers.
La nouvelle avait été confirmée 36 heures plus tard par le ministre mauritanien de la Défense, précisant que les soldats arrêtés étaient accusés d'avoir voulu prolonger la sanglante tentative de putsch de juin 2003.
Les milieux de l'opposition restent prudents dans l'appréciation des faits annoncés par le pouvoir. L'écrasante majorité des officiers arrêtés est originaire de l'Est du pays et appartient
aux tribus des présumés cerveaux de la tentative de putsch de juin 2003, toujours en fuite.
Les proches de ces officiers évoquent le"délit de parenté" pour mettre en doute la réalité du complot.