Le 14 juillet 2008, le Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), engageait des poursuites contre Oumar El Bechir, le Président du Soudan, pour génocide, crime contre l'humanité et crime de guerre au Darfour et exigeait la délivrance d'un mandat d'arrêt international contre ce Président en cours d'exercice, une première dans l'histoire de la justice internationale.
Selon l'Accusation, monsieur El Bechir aurait commis ces crimes contre les groupes Four, Masalit et Zaghawa, en utilisant l'appareil d'Etat, l'Armée et les milices Janjaouid dont il serait le chef suprême.
L'Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR), tout en déplorant les pressions exercées par l'union africaine, la ligue arabe et certains pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU sur les juges chargés d'étudier la recevabilité de la requête du Procureur, estime que la CPI doit continuer son travail en toute indépendance pour la manifestation de la vérité.
Rappelons que la CPI, agissant sous mandat du Conseil de Sécurité de l'ONU, a été déclarée compétente dans cette affaire car aucune procédure nationale n'avait été engagée au Soudan à propos des crimes visés. On comprend alors l'importance de cette Cour, ainsi que celle du Tribunal Pénal International (TPI) avec l'arrestation récente du serbe Radovan Karadzic, comme instruments de lutte contre l'impunité.
Les cas d'anciens Présidents criminels rattrapés par leur passé et jugés sont en train de s'étoffer: Pinochet, Slobodan Milosevic, Charles Taylor …
L'ex Président Maaouiya ould Sid'Ahmed TAYA actuellement en exil doré dans les pays du golfe et ses complices, auteurs de graves crimes en Mauritanie de 1986 à 1991, ne dormiront plus d'un sommeil paisible.
L'AJD/MR s'en félicite et exhorte les autorités mauritaniennes à engager des actions pour le règlement du passif humanitaire afin que les auteurs soient connus et jugés. Ce qui nous éviterait de nommer à des postes de responsabilité des hommes présumés coupables, comme c'est le cas de l'actuel 1er vice président de notre assemblée nationale.
Si le passif humanitaire est soldé justement, les plaintes internationales s'amenuiseront et les mauritaniens feront davantage confiance à leur propre justice longtemps défaillante.
Nouakchott le 27 juillet 2008
Le Bureau Politique
Selon l'Accusation, monsieur El Bechir aurait commis ces crimes contre les groupes Four, Masalit et Zaghawa, en utilisant l'appareil d'Etat, l'Armée et les milices Janjaouid dont il serait le chef suprême.
L'Alliance pour la Justice et la Démocratie/Mouvement pour la Rénovation (AJD/MR), tout en déplorant les pressions exercées par l'union africaine, la ligue arabe et certains pays membres du Conseil de Sécurité de l'ONU sur les juges chargés d'étudier la recevabilité de la requête du Procureur, estime que la CPI doit continuer son travail en toute indépendance pour la manifestation de la vérité.
Rappelons que la CPI, agissant sous mandat du Conseil de Sécurité de l'ONU, a été déclarée compétente dans cette affaire car aucune procédure nationale n'avait été engagée au Soudan à propos des crimes visés. On comprend alors l'importance de cette Cour, ainsi que celle du Tribunal Pénal International (TPI) avec l'arrestation récente du serbe Radovan Karadzic, comme instruments de lutte contre l'impunité.
Les cas d'anciens Présidents criminels rattrapés par leur passé et jugés sont en train de s'étoffer: Pinochet, Slobodan Milosevic, Charles Taylor …
L'ex Président Maaouiya ould Sid'Ahmed TAYA actuellement en exil doré dans les pays du golfe et ses complices, auteurs de graves crimes en Mauritanie de 1986 à 1991, ne dormiront plus d'un sommeil paisible.
L'AJD/MR s'en félicite et exhorte les autorités mauritaniennes à engager des actions pour le règlement du passif humanitaire afin que les auteurs soient connus et jugés. Ce qui nous éviterait de nommer à des postes de responsabilité des hommes présumés coupables, comme c'est le cas de l'actuel 1er vice président de notre assemblée nationale.
Si le passif humanitaire est soldé justement, les plaintes internationales s'amenuiseront et les mauritaniens feront davantage confiance à leur propre justice longtemps défaillante.
Nouakchott le 27 juillet 2008
Le Bureau Politique