Le Collectif des Associations et Organisations Mauritaniennes de Défense des Droits de l’Homme
28 novembre 1990 - 28 novembre 2004
commémoration de la journée des martyrs
Depuis vingt ans, les Mauritaniens font face, sous OULD TAYA, à un régime dictatorial, raciste, anti-noir, esclavagiste, corrompu, népotiste, qui fait régner la terreur et l’arbitraire.
Ce régime dictatorial et honni du peuple a à son actif la mort de plusieurs dizaines de martyrs exterminés dans les geôles mauritaniennes victimes d’un système discriminatoire, raciste et d’un plan d’épuration ethnique savamment préparé et orchestré. En effet, les baathistes avaient rêvé depuis longtemps d’une Mauritanie blanche, pure, lavée de sa souillure noire, OULD TAYA l’a réalisé par étapes successives.
En 1986, après la publication d’un Manifeste du Négro- mauritanien opprimé appelant tous les enfants de la Mauritanie à s’asseoir autour d’une table pour guérir ensemble nos maux, une répression sauvage s’abat sur les populations négro-africaines devenues des parias dans leur propre pays. Des intellectuels négro-africains seront arrêtés, torturés, emprisonnés et tués dans les prisons multipliant ainsi le nombre des martyrs.
En 1987, le régime sanguinaire endeuillera de nouvelles familles négro-africaines. Des martyrs militaires viendront grossir le rang des victimes de ce système accusées de tentative de coup d’Etat : occasion pour vider l’armée de sa composante noire, c’est l’épuration de l’armée.
En 1989, les Baathistes, Nassériens et OULD TAYA profiteront d’un conflit frontalier avec le Sénégal voisin pour exterminer leurs concitoyens négro-africains dont l’identité mauritanienne est niée parce que des Noirs. Ceux qui échappent à l’extermination seront déportés vers le Sénégal et le Mali. Dépouillés de toutes pièces d’identité, ils seront à tout jamais rayés de leur terre d’origine. Aujourd’hui, dépourvus de toute assistance du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) ou de l’Etat sénégalais complice du dictateur sanguinaire de Nouakchott, ces déportés sont livrés à eux-mêmes et vivent un nouveau martyr.
En 1990-1991, sous prétexte d’un putsch, plus de 503 personnes périront dans d’effroyables conditions. Beaucoup d’entre eux mourront écartelés, enterrés vivants ou brûlés.
Comble de l’horreur et de la cruauté, à INAL rendu célèbre par son enfer de prison, dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, 28 militaires négro-africains marqués à la chaux au hasard du premier au vingt-huitième, alignés l’un après l’autre, seront pendus pour l’exemple, sur ordre du colonel Sid’Ahmed Ould Boïlil et du capitaine Sidina Ould Mohamed BOUYA, pour célébrer la fête de l’indépendance, les 30 premières années de la Mauritanie indépendante.
Nous aurons une pensée pour tous nos martyrs tombés pendant les années de braises 1986, 1987, 1989, 1990-1991.
28 novembre 1990 - 28 novembre 2004
commémoration de la journée des martyrs
Depuis vingt ans, les Mauritaniens font face, sous OULD TAYA, à un régime dictatorial, raciste, anti-noir, esclavagiste, corrompu, népotiste, qui fait régner la terreur et l’arbitraire.
Ce régime dictatorial et honni du peuple a à son actif la mort de plusieurs dizaines de martyrs exterminés dans les geôles mauritaniennes victimes d’un système discriminatoire, raciste et d’un plan d’épuration ethnique savamment préparé et orchestré. En effet, les baathistes avaient rêvé depuis longtemps d’une Mauritanie blanche, pure, lavée de sa souillure noire, OULD TAYA l’a réalisé par étapes successives.
En 1986, après la publication d’un Manifeste du Négro- mauritanien opprimé appelant tous les enfants de la Mauritanie à s’asseoir autour d’une table pour guérir ensemble nos maux, une répression sauvage s’abat sur les populations négro-africaines devenues des parias dans leur propre pays. Des intellectuels négro-africains seront arrêtés, torturés, emprisonnés et tués dans les prisons multipliant ainsi le nombre des martyrs.
En 1987, le régime sanguinaire endeuillera de nouvelles familles négro-africaines. Des martyrs militaires viendront grossir le rang des victimes de ce système accusées de tentative de coup d’Etat : occasion pour vider l’armée de sa composante noire, c’est l’épuration de l’armée.
En 1989, les Baathistes, Nassériens et OULD TAYA profiteront d’un conflit frontalier avec le Sénégal voisin pour exterminer leurs concitoyens négro-africains dont l’identité mauritanienne est niée parce que des Noirs. Ceux qui échappent à l’extermination seront déportés vers le Sénégal et le Mali. Dépouillés de toutes pièces d’identité, ils seront à tout jamais rayés de leur terre d’origine. Aujourd’hui, dépourvus de toute assistance du Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) ou de l’Etat sénégalais complice du dictateur sanguinaire de Nouakchott, ces déportés sont livrés à eux-mêmes et vivent un nouveau martyr.
En 1990-1991, sous prétexte d’un putsch, plus de 503 personnes périront dans d’effroyables conditions. Beaucoup d’entre eux mourront écartelés, enterrés vivants ou brûlés.
Comble de l’horreur et de la cruauté, à INAL rendu célèbre par son enfer de prison, dans la nuit du 27 au 28 novembre 1990, 28 militaires négro-africains marqués à la chaux au hasard du premier au vingt-huitième, alignés l’un après l’autre, seront pendus pour l’exemple, sur ordre du colonel Sid’Ahmed Ould Boïlil et du capitaine Sidina Ould Mohamed BOUYA, pour célébrer la fête de l’indépendance, les 30 premières années de la Mauritanie indépendante.
Nous aurons une pensée pour tous nos martyrs tombés pendant les années de braises 1986, 1987, 1989, 1990-1991.