La CLTM se félicite de ces mesures qui sans doute contribueront à l’amélioration du pouvoir
d’achat des travailleurs quasi inexistant et précaire. Cependant, certaines observations méritent d’être soulignées, il s’agit notamment :
1)Que nous déplorons vivement la forme et la manière dont cette décision a été prise qui rappelle les formes de décision de l’ancien président, formes que nous avons tout le temps dénoncées.
2)50% des salaires qui varient entre 21.000UM à 30.000UM, ne sont pas du tout significatifs et restent très loin des attentes et de la logique dans ce contexte socio-économique très critique où le coût de la vie est très élevé. Les prix des denrées de première nécessité, le coût de l’hospitalisation, de loyer, eau et électricité, transport etc. sont excessivement chers et hors de portée des personnes au revenu moyen. Toutes les études concordent que pour faire vivre une famille moyenne de quatre membres il faut un revenu minimum de 100.000UM.
3)Il n’est pas concevable que les travailleurs ne puissent pas profiter de la manne pétrolière de manière à changer leur niveau de vie par l’accès à des salaires décents au moment où ces richesses énormes sont dilapidées par d’autres.
4)Nous estimons que les nouvelles autorités se soucient peu des travailleurs ce qui est déplorable. Les travailleurs sont licenciés abusivement tous les jours, ils sont soumis à toutes sortes d’arbitraires et d’injustices, d’exploitation, d’oppression, dans un contexte de précarité d’emploi et de revenu. Ces travailleurs laissés pour compte et livrés mains liées aux employeurs ont comme priorité une meilleure protection contre ces multiples abus et injustices dont ils sont victimes tous les jours sans que cela ne suscite aucune réaction de la part des autorités, comme si nous vivons dans un univers où l’Etat n’existe pas où les lois ne s’appliquent qu’aux faibles. Cette situation préoccupante et écoeurante mérite pour nous une attention particulière.
5)Nous estimons que les décisions et mesures relatives aux questions relevant du domaine du travail et de l’emploi doivent nécessairement faire l’objet de concertations et discussions entre les partenaires sociaux, cela est de nature aussi à favoriser non pas le dialogue et la
concertation, mais également de faciliter la généralisation et l’application des décisions.
Enfin nous rappelons que les accords signés l’année dernière entre les partenaires sociaux n’ont pas connu d’application due essentiellement à l’absence d’une volonté politique, c’est pour cela que nous souhaitons qu’une attention particulière soit accordée aux travailleurs.
Le Bureau Exécutif
Nouakchott, le 02 janvier 2006
d’achat des travailleurs quasi inexistant et précaire. Cependant, certaines observations méritent d’être soulignées, il s’agit notamment :
1)Que nous déplorons vivement la forme et la manière dont cette décision a été prise qui rappelle les formes de décision de l’ancien président, formes que nous avons tout le temps dénoncées.
2)50% des salaires qui varient entre 21.000UM à 30.000UM, ne sont pas du tout significatifs et restent très loin des attentes et de la logique dans ce contexte socio-économique très critique où le coût de la vie est très élevé. Les prix des denrées de première nécessité, le coût de l’hospitalisation, de loyer, eau et électricité, transport etc. sont excessivement chers et hors de portée des personnes au revenu moyen. Toutes les études concordent que pour faire vivre une famille moyenne de quatre membres il faut un revenu minimum de 100.000UM.
3)Il n’est pas concevable que les travailleurs ne puissent pas profiter de la manne pétrolière de manière à changer leur niveau de vie par l’accès à des salaires décents au moment où ces richesses énormes sont dilapidées par d’autres.
4)Nous estimons que les nouvelles autorités se soucient peu des travailleurs ce qui est déplorable. Les travailleurs sont licenciés abusivement tous les jours, ils sont soumis à toutes sortes d’arbitraires et d’injustices, d’exploitation, d’oppression, dans un contexte de précarité d’emploi et de revenu. Ces travailleurs laissés pour compte et livrés mains liées aux employeurs ont comme priorité une meilleure protection contre ces multiples abus et injustices dont ils sont victimes tous les jours sans que cela ne suscite aucune réaction de la part des autorités, comme si nous vivons dans un univers où l’Etat n’existe pas où les lois ne s’appliquent qu’aux faibles. Cette situation préoccupante et écoeurante mérite pour nous une attention particulière.
5)Nous estimons que les décisions et mesures relatives aux questions relevant du domaine du travail et de l’emploi doivent nécessairement faire l’objet de concertations et discussions entre les partenaires sociaux, cela est de nature aussi à favoriser non pas le dialogue et la
concertation, mais également de faciliter la généralisation et l’application des décisions.
Enfin nous rappelons que les accords signés l’année dernière entre les partenaires sociaux n’ont pas connu d’application due essentiellement à l’absence d’une volonté politique, c’est pour cela que nous souhaitons qu’une attention particulière soit accordée aux travailleurs.
Le Bureau Exécutif
Nouakchott, le 02 janvier 2006