Situation depuis longtemps tendues et renferme des germes d’implosion, car les problèmes graves des dockers du port autonome de NouAkchott, des travailleurs de SOMELEC, de la SNDE, Schenker, SECURIM en sont le prélude.
Les travailleurs d’Air – Mauritanie sous-traités par la SECURIM qui sont objet de la présente
déclaration sont victimes des pratiques immorales du chef d’entreprise sous-traitant.
En effet, au terme d’un contrat signé entre la compagnie Air Mauritanie et le sous-traitant
SECURIM dont les clauses sont restées confidentielles, le gros du personnel Air - Mauritanie
deviennent à la charge de SECURIM, cette dernière devrait au point de vue de la loi remplir un certain nombre d’obligation dont notamment :
- établissement des contrats conforment à la législation du travail en vigueur
- déclaration des travailleurs à la CNSS (sécurité sociale)
- conditions de travail, bulletin de salaires etc.
La SECURIM, n’ayant pas remplit ces obligations, les travailleurs ont observé une grève le
28/07/2005 et le conflit fut porté devant l’Inspection du travail où un accord objet du P.V de
conciliation n°46 du 2/08/05 a été trouvé mais non respecté par la SECURIM qui passe en vitesse supérieur dans ses actes arbitraires en supprimant une partie des salaires des travailleurs en plus des problèmes qui existaient, sachant que la majorité des travailleurs sont payés en dessous 20.000UM ; ce qui est contraire à la réglementation en vigueur.
Face à cette situation les travailleurs ont observé un arrêt de travail (débrayage), d’une heure de temps. La SECURIM réagit par un licenciement collectif massif le 10/10/05, qui a touché plus de 40 travailleurs dont les délégués du personnel, les personnes en congé. Et, depuis cette période le chef d’entreprise est passé à la clandestinité, insaisissable.
Une convocation de l’Inspecteur Régional du travail et déchargée à la SECURIM le 11/11/05 par l’Inspecteur du travail lui-même, mais elle refuse de se présenter, c’est pour ces raisons
d’insolvabilité de cette entreprise et le comportement abusif de son chef que le Secrétaire
Général de la CLTM a saisi Air – Mauritanie, par lettre en date du 07/11/05, en sa qualité
d’Employeur principal auquel revient en dernier ressort la responsabilité morale en vertu de
l’art. 151 du code du travail.
Le Secrétaire Général a également saisi le Ministre de l’Equipement et des transports au sujet de la question d’autres Ministres ont été informé de la gravité de la situation.
Le paradoxe est que face à ce calvaire nous n’avons enregistré aucune réaction de quelconque nature des autorités et parties concernées, ce qui est non seulement déplorable mais nous amènera à rompre la trêve et à agir par d’autres formes et moyens que nous jugeons nécessaires afin que ces travailleurs reviennent à leurs emplois et recouvrent tous leurs droits, notre souhait est que cela se passe dans la sérénité par le dialogue responsable et que ces autres formes de recours soient évitées.
Enfin nous demandons au CMJD et au gouvernement d’intervenir rapidement en vue de résoudre ce conflit comme nous insistons à ce que les formes actuelles de sous-traitance soient revues de manière à protéger et à préserver les intérêts des travailleurs qui sont aujourd’hui largement compromis.
Le Bureau Exécutif
Nouakchott, 16 / 11 / 05
Les travailleurs d’Air – Mauritanie sous-traités par la SECURIM qui sont objet de la présente
déclaration sont victimes des pratiques immorales du chef d’entreprise sous-traitant.
En effet, au terme d’un contrat signé entre la compagnie Air Mauritanie et le sous-traitant
SECURIM dont les clauses sont restées confidentielles, le gros du personnel Air - Mauritanie
deviennent à la charge de SECURIM, cette dernière devrait au point de vue de la loi remplir un certain nombre d’obligation dont notamment :
- établissement des contrats conforment à la législation du travail en vigueur
- déclaration des travailleurs à la CNSS (sécurité sociale)
- conditions de travail, bulletin de salaires etc.
La SECURIM, n’ayant pas remplit ces obligations, les travailleurs ont observé une grève le
28/07/2005 et le conflit fut porté devant l’Inspection du travail où un accord objet du P.V de
conciliation n°46 du 2/08/05 a été trouvé mais non respecté par la SECURIM qui passe en vitesse supérieur dans ses actes arbitraires en supprimant une partie des salaires des travailleurs en plus des problèmes qui existaient, sachant que la majorité des travailleurs sont payés en dessous 20.000UM ; ce qui est contraire à la réglementation en vigueur.
Face à cette situation les travailleurs ont observé un arrêt de travail (débrayage), d’une heure de temps. La SECURIM réagit par un licenciement collectif massif le 10/10/05, qui a touché plus de 40 travailleurs dont les délégués du personnel, les personnes en congé. Et, depuis cette période le chef d’entreprise est passé à la clandestinité, insaisissable.
Une convocation de l’Inspecteur Régional du travail et déchargée à la SECURIM le 11/11/05 par l’Inspecteur du travail lui-même, mais elle refuse de se présenter, c’est pour ces raisons
d’insolvabilité de cette entreprise et le comportement abusif de son chef que le Secrétaire
Général de la CLTM a saisi Air – Mauritanie, par lettre en date du 07/11/05, en sa qualité
d’Employeur principal auquel revient en dernier ressort la responsabilité morale en vertu de
l’art. 151 du code du travail.
Le Secrétaire Général a également saisi le Ministre de l’Equipement et des transports au sujet de la question d’autres Ministres ont été informé de la gravité de la situation.
Le paradoxe est que face à ce calvaire nous n’avons enregistré aucune réaction de quelconque nature des autorités et parties concernées, ce qui est non seulement déplorable mais nous amènera à rompre la trêve et à agir par d’autres formes et moyens que nous jugeons nécessaires afin que ces travailleurs reviennent à leurs emplois et recouvrent tous leurs droits, notre souhait est que cela se passe dans la sérénité par le dialogue responsable et que ces autres formes de recours soient évitées.
Enfin nous demandons au CMJD et au gouvernement d’intervenir rapidement en vue de résoudre ce conflit comme nous insistons à ce que les formes actuelles de sous-traitance soient revues de manière à protéger et à préserver les intérêts des travailleurs qui sont aujourd’hui largement compromis.
Le Bureau Exécutif
Nouakchott, 16 / 11 / 05