Le concept du panafricanisme n’est pas né avec l’avènement du président Abdoulaye Wade ou celui du guide libyen Mouammar Kadhafi à la tête de leur pays respectif. Contrairement à ce qu’on croit le plus souvent aussi, ce n’est pas, non plus, Kwamé Nkrumah encore moins Sékou Touré et les autres illustres fils du continent, qui en sont les parrains légitimes. L’idée du panafricanisme a été évoquée pour la première fois, par deux Noirs américains, Alexander Guimmel et Henry Meil Tuner en 1893 à Chicago, ville qui à l’époque représentait tout un symbole pour la lutte pour l’émancipation du peuple noir. Dès lors, les descendants d’esclaves noirs victimes d’exploitation, d’oppression et d’humiliation dans une Amérique majoritairement raciste, jusqu’en 1900 organisaient tous les deux ans, une conférence sur l’unité du peuple noir.
Henry Sylvester Williams et Alexander Walter, qui se distinguèrent lors de la conférence de Londres en 1900, sont à juste raison considérés comme les vrais idéologues, qui inspirèrent une nouvelle conscience noire. Ils voulaient, par ce biais, instaurer une meilleure coopération entre les Africains du continent et ceux de la diaspora, de nos jours appelés Africains-Américains, pour souligner leur appartenance à l’Afrique, malgré tout. Entre le 18e et le 19e siècle, d’autres descendants d’esclaves noirs victimes de l’arbitraire, de l’oppression, du racisme et d’une exploitation ignominieuse, n’hésitèrent pas à se donner en martyrs pour défendre la cause de leurs frères de sang. C’est le cas de Crispus Asstuck, qui fut tué en même temps que quatre des siens, lors des manifestations contre l’armée britannique à Boston en 1772. D’autres manifestations contre l’injustice furent également organisées dans plusieurs villes américaines en 1791, ainsi que dans les Caraïbes comme en Haïti, en 1803.
Beaucoup d’illustres fils du continent parmi les plus engagés pour la même cause, reprirent le flambeau à leur compte après les indépendances de la plupart des Etats africains au début des années 60, en appelant eux aussi à l’unité des peuples noirs sans exclusive. C’est leur engagement concerté qui permit d’aboutir à Addis Abéba en Ethiopie, à la création de l’Organisation de l’unité africaine (Oua) en 1963 et plus récemment, de l’Union africaine (Ua) vers la fin des années 90.
Ces Noirs qui ont contribué au progrès de l’humanité
Des descendants d’esclaves noirs ont contribué au progrès de l’humanité en mettant au point des précieuses découvertes. Plus de 150 inventions ont été faites au cours du 19e siècle aux Etats-unis par ces génies que l’histoire tente malheureusement de ranger aux oubliettes parce que simplement ils étaient des Noirs. La diaspora africaine a donné naissance à des hommes de valeur dans divers domaines. Mais l’histoire contemporaine, au lieu de s’en inspirer pour instruire le monde, tente de les ranger dans les tiroirs simplement parce qu’ils étaient Noirs. Nous citerons dans ce lot d’oubli fatal ou d’indifférence caractérisée, le cas de Latimer qui inventa la lumière électrique en 1881, celui de Rillieux qui le premier réussit la fabrication du sucre en morceau à partir de la cristallisation du jus de canne en 1846 ; sans compter Grandville Woods, qui mit au point ce téléphone si utile, mais dont personne ne parle de son inventeur.
Nulle part au monde, les manuels scolaires ne mentionnent que c’est Morgan, un autre célèbre descendant d’esclave noir, l’inventeur de ce salutaire feu tricolore qui permet au monde d’éviter des accidents aux carrefours des routes et avenues modernes. Le même savant noir a dans son palmarès, près d’une trentaine de brevets d’invention ; tout comme Miles, un autre génie qui, en 1856, inventa le système d’élévation des charges à base d’électricité et dont l’application donna naissance à l’Ascenseur. Quant à John Standard, il mit au point le système de réfrigération en 1887. ‘Près de 150 autres inventions précieuses pour le progrès de l’humanité furent aussi mises au point par des descendants d’esclaves Noirs au cours du 19e siècle’, selon le professeur Honorat Aguessy du Bénin. Aujourd’hui, qui se souvient du fait que le plan d’urbanisation de Washington, la capitale des Etats-unis, a été réalisé par le célèbre mathématicien-astronome noir, nommé Bannicker ? Carven Wasingthon, un autre descendant d’esclaves, ‘sauva les Etats-unis d’un désastre agricole’ sans précédent, grâce à sa découverte salvatrice qui permit à l’Amérique de survivre à une catastrophe majeure causée par un virus dévastateur de ses champs de blé. Le plus grand médecin de tous les Etats-unis, en 1789, était lui aussi un Noir. A en croire Radio France internationale, la Colombie aurait eu un président noir au cours du 18e siècle, mais que les livres d’histoire ignorent royalement.
Mamadou Aliou DIALLO
WALFADJIRI
Henry Sylvester Williams et Alexander Walter, qui se distinguèrent lors de la conférence de Londres en 1900, sont à juste raison considérés comme les vrais idéologues, qui inspirèrent une nouvelle conscience noire. Ils voulaient, par ce biais, instaurer une meilleure coopération entre les Africains du continent et ceux de la diaspora, de nos jours appelés Africains-Américains, pour souligner leur appartenance à l’Afrique, malgré tout. Entre le 18e et le 19e siècle, d’autres descendants d’esclaves noirs victimes de l’arbitraire, de l’oppression, du racisme et d’une exploitation ignominieuse, n’hésitèrent pas à se donner en martyrs pour défendre la cause de leurs frères de sang. C’est le cas de Crispus Asstuck, qui fut tué en même temps que quatre des siens, lors des manifestations contre l’armée britannique à Boston en 1772. D’autres manifestations contre l’injustice furent également organisées dans plusieurs villes américaines en 1791, ainsi que dans les Caraïbes comme en Haïti, en 1803.
Beaucoup d’illustres fils du continent parmi les plus engagés pour la même cause, reprirent le flambeau à leur compte après les indépendances de la plupart des Etats africains au début des années 60, en appelant eux aussi à l’unité des peuples noirs sans exclusive. C’est leur engagement concerté qui permit d’aboutir à Addis Abéba en Ethiopie, à la création de l’Organisation de l’unité africaine (Oua) en 1963 et plus récemment, de l’Union africaine (Ua) vers la fin des années 90.
Ces Noirs qui ont contribué au progrès de l’humanité
Des descendants d’esclaves noirs ont contribué au progrès de l’humanité en mettant au point des précieuses découvertes. Plus de 150 inventions ont été faites au cours du 19e siècle aux Etats-unis par ces génies que l’histoire tente malheureusement de ranger aux oubliettes parce que simplement ils étaient des Noirs. La diaspora africaine a donné naissance à des hommes de valeur dans divers domaines. Mais l’histoire contemporaine, au lieu de s’en inspirer pour instruire le monde, tente de les ranger dans les tiroirs simplement parce qu’ils étaient Noirs. Nous citerons dans ce lot d’oubli fatal ou d’indifférence caractérisée, le cas de Latimer qui inventa la lumière électrique en 1881, celui de Rillieux qui le premier réussit la fabrication du sucre en morceau à partir de la cristallisation du jus de canne en 1846 ; sans compter Grandville Woods, qui mit au point ce téléphone si utile, mais dont personne ne parle de son inventeur.
Nulle part au monde, les manuels scolaires ne mentionnent que c’est Morgan, un autre célèbre descendant d’esclave noir, l’inventeur de ce salutaire feu tricolore qui permet au monde d’éviter des accidents aux carrefours des routes et avenues modernes. Le même savant noir a dans son palmarès, près d’une trentaine de brevets d’invention ; tout comme Miles, un autre génie qui, en 1856, inventa le système d’élévation des charges à base d’électricité et dont l’application donna naissance à l’Ascenseur. Quant à John Standard, il mit au point le système de réfrigération en 1887. ‘Près de 150 autres inventions précieuses pour le progrès de l’humanité furent aussi mises au point par des descendants d’esclaves Noirs au cours du 19e siècle’, selon le professeur Honorat Aguessy du Bénin. Aujourd’hui, qui se souvient du fait que le plan d’urbanisation de Washington, la capitale des Etats-unis, a été réalisé par le célèbre mathématicien-astronome noir, nommé Bannicker ? Carven Wasingthon, un autre descendant d’esclaves, ‘sauva les Etats-unis d’un désastre agricole’ sans précédent, grâce à sa découverte salvatrice qui permit à l’Amérique de survivre à une catastrophe majeure causée par un virus dévastateur de ses champs de blé. Le plus grand médecin de tous les Etats-unis, en 1789, était lui aussi un Noir. A en croire Radio France internationale, la Colombie aurait eu un président noir au cours du 18e siècle, mais que les livres d’histoire ignorent royalement.
Mamadou Aliou DIALLO
WALFADJIRI