l'Alliance pour la justice et la démocratie (AJD)
PANA : Un parti politique mauritanien, l'Alliance pour la justice et la démocratie (AJD) a engagé depuis lundi, une campagne en faveur du retour au pays des réfugiés et déportés vivant au Sénégal et au Mali, a appris mardi la PANA, de sources officielles.
Selon le président de cette formation politique, Cissé Amadou Cheikhou, la campagne va se traduire par l'organisation tous les lundi et jeudi, d'un sit-in de protestations devant les locaux du cabinet du Premier ministre.
Il a précisé que la première manifestation de cette série qui n'est pas limitée dans le temps s'est déroulée lundi devant les locaux de la primature et "va se poursuivre jeudi jusqu'à la satisfaction de notre revendication légitime".
Plusieurs milliers de Mauritaniens avaient été déportés ou s'étaient réfugiés au Sénégal et au Mali à partir d'avril 1989, à la suite d'affrontements ayant fait de nombreux morts de part et d'autre du fleuve Sénégal, qui sert en certains endroits de frontière naturelle commune aux trois pays.
Le régime du président Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya renversé le 3 août dernier a toujours a refusé de discuter de la question du retour de ces populations. La junte militaire actuellement au pouvoir en Mauritanie reconnaît l'existence du problème, mais n'a pas encore pris de mesures concrètes en vue de sa solution.
Selon le président de cette formation politique, Cissé Amadou Cheikhou, la campagne va se traduire par l'organisation tous les lundi et jeudi, d'un sit-in de protestations devant les locaux du cabinet du Premier ministre.
Il a précisé que la première manifestation de cette série qui n'est pas limitée dans le temps s'est déroulée lundi devant les locaux de la primature et "va se poursuivre jeudi jusqu'à la satisfaction de notre revendication légitime".
Plusieurs milliers de Mauritaniens avaient été déportés ou s'étaient réfugiés au Sénégal et au Mali à partir d'avril 1989, à la suite d'affrontements ayant fait de nombreux morts de part et d'autre du fleuve Sénégal, qui sert en certains endroits de frontière naturelle commune aux trois pays.
Le régime du président Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya renversé le 3 août dernier a toujours a refusé de discuter de la question du retour de ces populations. La junte militaire actuellement au pouvoir en Mauritanie reconnaît l'existence du problème, mais n'a pas encore pris de mesures concrètes en vue de sa solution.