L’élargissement des bases du mouvement, la dispersion de ses membres et les nouvelles fréquentations de ces derniers doivent entamer de manière profonde cette façon limitative d’appréhender les choses. Si l’objectif du mouvement est de produire des idées, d’être visible et de peser sur la balance politique ; il faut bien que ces membres, qui ; à chaque phrase d’un non militant ou de leurs adversaires politiques, se mettent sur leurs chevaux pour transpercer « l’ennemi » déclaré, mettent un peu d’eau dans leur tufam (zrig à défaut de leur vin).
Les critiques et les plus acerbes d’entre-elles peuvent produire des effets bénéfiques si elles sont bien exploitées et bien canalisées. Mais continuer à croire que les sorties des uns et des autres ne sont que des attaques dirigées ou des leçons contre/aux (les) Flams frise le cocasse. Dans « Subversion blâmable… » mon intention se résumait à la lecture d’une situation. Simple lecture qui peut être interprétée d’une autre manière. C’est normal. Mon intention n’était point de donner des leçons ni de m’immiscer dans les affaires intérieures du mouvement ni de demander à ses membres de rentrer ou de le dissoudre. Et de quel droit ? De quelle folie souffrirai-je pour le suggérer ? A qui le suggérer d’ailleurs ?
J’ai évoqué une idée à laquelle je tiens ; car je pense que dans l’état actuel de la situation, s’impose une discussion profonde et franche entre acteurs de tous les bords même si quelques uns d’entre-nous doutent encore. C’est de leur droit. Quelques politiciens et acteurs de la société civile exilés doivent prendre leur courage en main et se dire : pourquoi pas ? Il ne s’agit pas de repartir (armes et bagages en main) pour repartir, mais repartir afin d’imposer leur discours sur le terrain et renforcer les voix de ceux qui se battent et portent haut la main le même discours en Mauritanie. Il est souhaitable que quelques uns sacrifient leur exil. J’avoue que si le débat ne retourne pas sur la scène publique nationale, il risque fort d’être encore une fois marginalisé par rapport à ce qui est convenu d’appeler la transition mauritanienne.
Elle est en marche même si par ailleurs les appréciations divergent et se contredisent. Des choses se passent malgré nous. Elle s’est imposée par notre bénédiction. Oui un seul homme est parti, oui le système qu’il a produit et qui l’a produit est là. Le départ de Maawiya semblait être un préalable et ces dernières années, la lutte s’était focalisée autour de cette seule éventualité. Erreur fatale, car personne ne pouvait détrôner le « qatari », sinon ses proches. Ils l’ont fait. Espérons seulement, comme le dit le proverbe pulaar : « ko gnawi ene jibina ko selli e ko selli e jibina ko gnawi ». La perestroïka et la glasnost sont le fruit de l’effort d’un homme qui était au cœur du communisme - même si l’éclatement de l’URSS a conduit à la révision de la cartographie et à la géopolitique du monde et à des conflits sanglants comme en Tchétchénie et dans les pays qui se terminent en « an » : Tadjikistan etc ….
Mais la nécessité de rompre a conduit à la fin de la guerre froide, à la réunification de l’Allemagne et à la démocratisation des régimes africains.
Il me semble donc urgent qu’une prise de conscience soit faite et que ceux qui tentent de privatiser le discours des Flam concèdent enfin que le mouvement appartient au paysage mauritanien et que par conséquent il appartient à tous les Mauritaniens. Cette idée d’animosité contre les Flam est une histoire ringarde et sans fondements valables hier et aujourd’hui. L’effet de voir partout des ennemis conduit à la peur, au blocage des consciences, des difficultés de recrutement de militants sincères et engagés et d’entendre la voix de ceux qui sont à l’extérieur sans être des ennemis irréductibles pour défendre partout le discours dont le mouvement est porteur.
Je reste persuadé que le mouvement a atteint un âge de maturité dont l’importance n’est pas encore évaluée à sa juste valeur même si l’aile traditionnelle reste encore solide et intransigeante. C’est tant mieux pour elle. Mais la nécessité de changement se fait sentir de jour en jour, de congrès en congrès et d’événements en événements. C’est cela qui vivifie un mouvement. Ce n’est point un danger. Et ceux qui pensent que le mouvement est en danger sont seulement en retard par rapport à leur monde et aux idéaux qui le sous-tendent. Ils redoutent la nouveauté alors qu’ils combattent pour que tout change. Paradoxe intenable et qui mérite réflexions.
Tendances et nouvelles perspectives : une nécessité d’ouverture ?
Que le débat interne aux flamistes intéresse tout le monde ; c’est tout à fait naturel non ! Cette attitude de croire que les Flams ne sont intéressantes, pour les autres, qu’aujourd’hui est une vision extrêmement naïve du politique et de l’exercice de la politique, sauf si ceux qui le pensent se jouent aux naïfs en essayant de détourner observateurs et chasseurs de militants - de la vie intérieure du mouvement. Ce repli sur soi-même en dit long sur le manque d’adaptation à un monde qui change et d’une Mauritanie qui voit émerger de nouvelles réalités extrêmement complexes. Je rêve ! Le rêve est la partie la plus intéressante de la vie. Qui n’a jamais rêvé d’un monde meilleur ?
Au cœur de leur sixième congrès, les Flams ont vu émerger deux tendances fortes qui renseignent plus sur les débats francs autour desquels se sont focalisés les esprits. Un mouvement en vie doit se soumettre à la naissance des courants de pensées en son sein. Il doit s’y résoudre et compter avec ceux qui les animent afin que des différentes contradictions sortent des leçons pour l’avenir. Ces courants sont porteurs de changements par les idées qu’ils proposent, les critiques qu’ils formulent et les différentes innovations qu’ils tentent d’inoculer sans arrières pensées. Les hommes qui les animent ne doivent pas être considérés comme de simples frondeurs ou des commanditaires d’un « coup d’état rampant » ou comme des infiltrés. Mais que non ! Ils sont tout simplement animés par une volonté de modernisation de leur mouvement. Ils appellent à une forte professionnalisation de la politique.
Je sais que la modernisation du discours politique des Flams appelle des bouleversements, un véritable tremblement (pour ne pas dire un tsunami politique) aussi bien dans le discours que dans celui du changements des hommes : comme une alternance. Mais il faut aussi compter, sans les combattre frontalement, avec les gardiens du temple. Je pense que ces derniers souhaitent des changements, mais ont comme une peur que le mouvement perde son âme. Cette attitude me semble alimenter une peur injustifiée au moment où le mouvement à besoin d’un sang tout nouveau afin qu’il ‘’re-décolle’’.
Le mouvement regorge de jeunes intellectuels (invisibles) talentueux porteurs d’un discours de rupture créatrice. Il me semble qu’ils sont acquis à la « révisitation » des fondements, de la reformulation du discours et de la réorganisation profonde de ses cadres d’_expression. Mais sont-ils suffisamment compris ? Ont-ils suffisamment d’arguments pur infléchir la tendance ? Ont-ils les bases nécessaires pour investir leurs talents ? Est-ce que la dispersion n’est pas, dans ce sens, un véritable blocage au changement souhaité par quelques uns d’entre eux ? Je pense que cette dispersion ne permet pas de mesurer l’influence réelle des animateurs de ces courants sur les militants.
Il me semble que la vie de ces courants se résume à des cercles d’amis qui partagent des convictions nobles qui peinent à pénétrer la conscience des militants fortement diasporisés. Le militantisme téléphonique et virtuel rend difficile la mobilisation dans le sens concret du terme. Un mouvement a besoin d’une existence physique afin que ses symboles rayonnent et se consolident : un lieu, un espace de mobilisation. Ceci n’est point une critique malsaine de ma part, mais j’observe et écoute le mouvement en tant que mauritanien convaincu qu’une partie de son discours est indépassable. Voilà pourquoi buna s’invite souvent à la réunion entre gniiri et kossam.
Mais buna n’a jamais été un tireur embusqué car il avance démasqué avec son nom et prénom défendant ses idées et proposant ses vues sans vanité ni prétentions. Nous qui sommes à l’extérieur, n’avons que nos plumes ou nos langues. Nous écoutons, observons et tentons de dire un petit mot afin de susciter le débat et d’y participer de loin. C’est cela notre vocation. Prétentieuse vocation ? Je le concède à ceux qui voient dans les efforts des autres que vanité inutile ou usurpation d’intelligence. En tout cas Bassel n’a pas besoin de cela car il aurait pu se détourner de tout et s’occuper d’un autre jardin qui le fait vivre. Mais comment me permettrai-je ce luxe égoïste ? Non je ne peux pas me désintéresser de ce qui se passe dans mon pays et dans la diaspora mauritanienne.
Non je ne me laisserais pas piéger par des considérations fallacieuses au point de démissionner de ces échanges exaltants qui démontrent encore une fois que nous avançons vers quelque chose : la permanence du débat et la nécessité, presque naturelle, que chacun d’entre nous puisse proposer ses vues à travers ses multiples expériences. Etre syndiqué, ou non n’a pas d’importance, l’essentiel étant de jouir de toutes ses facultés mentales afin de proposer quelque chose et recevoir en retour quelques critiques fondatrices.
En tout, je peux dire que de nouvelles tendances apparaissent et que des perspectives se dessinent à l’horizon de ce congrès de Cincinnati. Le débat flamo-flamiste est d’une importance capitale pour tout le monde.
Il détermine une volonté et marque de son sceau une véritable mutation interne qui tarde à se concrétiser. Mais les changements de perspectives – sans reniement des fondements - s’imposeront au mouvement et à ces militants qui ont peur d’avancer. On ne reconnaît la grandeur d’un mouvement que quand il s’impose un devoir de rupture créatrice en fonction des sensibilités qui le traversent et les nécessités de moderniser son discours, malgré les réticences et les lobbyings internes.
« Après sept jours de festivités passés à accommoder joyeusement, toute la tribu des parents, amis et ceux qui se sont invités d’eux-mêmes, il faut bien faire les comptes ». Quatrième de couverture du Roman de Tène Youssouf Guèye , Rella ou les voies de l’honneur, Dakar, NEA, 1983, 199 p.
Dakar, le 28/01/2006
Abderrahmane N’GAIDE (Bassel)
Les critiques et les plus acerbes d’entre-elles peuvent produire des effets bénéfiques si elles sont bien exploitées et bien canalisées. Mais continuer à croire que les sorties des uns et des autres ne sont que des attaques dirigées ou des leçons contre/aux (les) Flams frise le cocasse. Dans « Subversion blâmable… » mon intention se résumait à la lecture d’une situation. Simple lecture qui peut être interprétée d’une autre manière. C’est normal. Mon intention n’était point de donner des leçons ni de m’immiscer dans les affaires intérieures du mouvement ni de demander à ses membres de rentrer ou de le dissoudre. Et de quel droit ? De quelle folie souffrirai-je pour le suggérer ? A qui le suggérer d’ailleurs ?
J’ai évoqué une idée à laquelle je tiens ; car je pense que dans l’état actuel de la situation, s’impose une discussion profonde et franche entre acteurs de tous les bords même si quelques uns d’entre-nous doutent encore. C’est de leur droit. Quelques politiciens et acteurs de la société civile exilés doivent prendre leur courage en main et se dire : pourquoi pas ? Il ne s’agit pas de repartir (armes et bagages en main) pour repartir, mais repartir afin d’imposer leur discours sur le terrain et renforcer les voix de ceux qui se battent et portent haut la main le même discours en Mauritanie. Il est souhaitable que quelques uns sacrifient leur exil. J’avoue que si le débat ne retourne pas sur la scène publique nationale, il risque fort d’être encore une fois marginalisé par rapport à ce qui est convenu d’appeler la transition mauritanienne.
Elle est en marche même si par ailleurs les appréciations divergent et se contredisent. Des choses se passent malgré nous. Elle s’est imposée par notre bénédiction. Oui un seul homme est parti, oui le système qu’il a produit et qui l’a produit est là. Le départ de Maawiya semblait être un préalable et ces dernières années, la lutte s’était focalisée autour de cette seule éventualité. Erreur fatale, car personne ne pouvait détrôner le « qatari », sinon ses proches. Ils l’ont fait. Espérons seulement, comme le dit le proverbe pulaar : « ko gnawi ene jibina ko selli e ko selli e jibina ko gnawi ». La perestroïka et la glasnost sont le fruit de l’effort d’un homme qui était au cœur du communisme - même si l’éclatement de l’URSS a conduit à la révision de la cartographie et à la géopolitique du monde et à des conflits sanglants comme en Tchétchénie et dans les pays qui se terminent en « an » : Tadjikistan etc ….
Mais la nécessité de rompre a conduit à la fin de la guerre froide, à la réunification de l’Allemagne et à la démocratisation des régimes africains.
Il me semble donc urgent qu’une prise de conscience soit faite et que ceux qui tentent de privatiser le discours des Flam concèdent enfin que le mouvement appartient au paysage mauritanien et que par conséquent il appartient à tous les Mauritaniens. Cette idée d’animosité contre les Flam est une histoire ringarde et sans fondements valables hier et aujourd’hui. L’effet de voir partout des ennemis conduit à la peur, au blocage des consciences, des difficultés de recrutement de militants sincères et engagés et d’entendre la voix de ceux qui sont à l’extérieur sans être des ennemis irréductibles pour défendre partout le discours dont le mouvement est porteur.
Je reste persuadé que le mouvement a atteint un âge de maturité dont l’importance n’est pas encore évaluée à sa juste valeur même si l’aile traditionnelle reste encore solide et intransigeante. C’est tant mieux pour elle. Mais la nécessité de changement se fait sentir de jour en jour, de congrès en congrès et d’événements en événements. C’est cela qui vivifie un mouvement. Ce n’est point un danger. Et ceux qui pensent que le mouvement est en danger sont seulement en retard par rapport à leur monde et aux idéaux qui le sous-tendent. Ils redoutent la nouveauté alors qu’ils combattent pour que tout change. Paradoxe intenable et qui mérite réflexions.
Tendances et nouvelles perspectives : une nécessité d’ouverture ?
Que le débat interne aux flamistes intéresse tout le monde ; c’est tout à fait naturel non ! Cette attitude de croire que les Flams ne sont intéressantes, pour les autres, qu’aujourd’hui est une vision extrêmement naïve du politique et de l’exercice de la politique, sauf si ceux qui le pensent se jouent aux naïfs en essayant de détourner observateurs et chasseurs de militants - de la vie intérieure du mouvement. Ce repli sur soi-même en dit long sur le manque d’adaptation à un monde qui change et d’une Mauritanie qui voit émerger de nouvelles réalités extrêmement complexes. Je rêve ! Le rêve est la partie la plus intéressante de la vie. Qui n’a jamais rêvé d’un monde meilleur ?
Au cœur de leur sixième congrès, les Flams ont vu émerger deux tendances fortes qui renseignent plus sur les débats francs autour desquels se sont focalisés les esprits. Un mouvement en vie doit se soumettre à la naissance des courants de pensées en son sein. Il doit s’y résoudre et compter avec ceux qui les animent afin que des différentes contradictions sortent des leçons pour l’avenir. Ces courants sont porteurs de changements par les idées qu’ils proposent, les critiques qu’ils formulent et les différentes innovations qu’ils tentent d’inoculer sans arrières pensées. Les hommes qui les animent ne doivent pas être considérés comme de simples frondeurs ou des commanditaires d’un « coup d’état rampant » ou comme des infiltrés. Mais que non ! Ils sont tout simplement animés par une volonté de modernisation de leur mouvement. Ils appellent à une forte professionnalisation de la politique.
Je sais que la modernisation du discours politique des Flams appelle des bouleversements, un véritable tremblement (pour ne pas dire un tsunami politique) aussi bien dans le discours que dans celui du changements des hommes : comme une alternance. Mais il faut aussi compter, sans les combattre frontalement, avec les gardiens du temple. Je pense que ces derniers souhaitent des changements, mais ont comme une peur que le mouvement perde son âme. Cette attitude me semble alimenter une peur injustifiée au moment où le mouvement à besoin d’un sang tout nouveau afin qu’il ‘’re-décolle’’.
Le mouvement regorge de jeunes intellectuels (invisibles) talentueux porteurs d’un discours de rupture créatrice. Il me semble qu’ils sont acquis à la « révisitation » des fondements, de la reformulation du discours et de la réorganisation profonde de ses cadres d’_expression. Mais sont-ils suffisamment compris ? Ont-ils suffisamment d’arguments pur infléchir la tendance ? Ont-ils les bases nécessaires pour investir leurs talents ? Est-ce que la dispersion n’est pas, dans ce sens, un véritable blocage au changement souhaité par quelques uns d’entre eux ? Je pense que cette dispersion ne permet pas de mesurer l’influence réelle des animateurs de ces courants sur les militants.
Il me semble que la vie de ces courants se résume à des cercles d’amis qui partagent des convictions nobles qui peinent à pénétrer la conscience des militants fortement diasporisés. Le militantisme téléphonique et virtuel rend difficile la mobilisation dans le sens concret du terme. Un mouvement a besoin d’une existence physique afin que ses symboles rayonnent et se consolident : un lieu, un espace de mobilisation. Ceci n’est point une critique malsaine de ma part, mais j’observe et écoute le mouvement en tant que mauritanien convaincu qu’une partie de son discours est indépassable. Voilà pourquoi buna s’invite souvent à la réunion entre gniiri et kossam.
Mais buna n’a jamais été un tireur embusqué car il avance démasqué avec son nom et prénom défendant ses idées et proposant ses vues sans vanité ni prétentions. Nous qui sommes à l’extérieur, n’avons que nos plumes ou nos langues. Nous écoutons, observons et tentons de dire un petit mot afin de susciter le débat et d’y participer de loin. C’est cela notre vocation. Prétentieuse vocation ? Je le concède à ceux qui voient dans les efforts des autres que vanité inutile ou usurpation d’intelligence. En tout cas Bassel n’a pas besoin de cela car il aurait pu se détourner de tout et s’occuper d’un autre jardin qui le fait vivre. Mais comment me permettrai-je ce luxe égoïste ? Non je ne peux pas me désintéresser de ce qui se passe dans mon pays et dans la diaspora mauritanienne.
Non je ne me laisserais pas piéger par des considérations fallacieuses au point de démissionner de ces échanges exaltants qui démontrent encore une fois que nous avançons vers quelque chose : la permanence du débat et la nécessité, presque naturelle, que chacun d’entre nous puisse proposer ses vues à travers ses multiples expériences. Etre syndiqué, ou non n’a pas d’importance, l’essentiel étant de jouir de toutes ses facultés mentales afin de proposer quelque chose et recevoir en retour quelques critiques fondatrices.
En tout, je peux dire que de nouvelles tendances apparaissent et que des perspectives se dessinent à l’horizon de ce congrès de Cincinnati. Le débat flamo-flamiste est d’une importance capitale pour tout le monde.
Il détermine une volonté et marque de son sceau une véritable mutation interne qui tarde à se concrétiser. Mais les changements de perspectives – sans reniement des fondements - s’imposeront au mouvement et à ces militants qui ont peur d’avancer. On ne reconnaît la grandeur d’un mouvement que quand il s’impose un devoir de rupture créatrice en fonction des sensibilités qui le traversent et les nécessités de moderniser son discours, malgré les réticences et les lobbyings internes.
« Après sept jours de festivités passés à accommoder joyeusement, toute la tribu des parents, amis et ceux qui se sont invités d’eux-mêmes, il faut bien faire les comptes ». Quatrième de couverture du Roman de Tène Youssouf Guèye , Rella ou les voies de l’honneur, Dakar, NEA, 1983, 199 p.
Dakar, le 28/01/2006
Abderrahmane N’GAIDE (Bassel)