Le torchon continue de brûler entre le Front national pour la défense de la démocratie (Fndd) et la junte au pouvoir après un bras de fer de plus de cinq longs mois, marqués par des opérations de séduction en direction de la population menées par les deux camps.
Après les journées de concertation, qui ont regroupé 10 jours durant plus de 2 000 participants à l’exception du Fndd, le rapport final établi à l’issue de ces journées est perçu comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase entre un Fndd meurtri par la situation en Mauritanie et des militaires décidés à tourner la page de l’ancien régime.
Faisant ainsi fi de ce rapport final, qu’il considère comme ‘nul et non avenu’, le Fndd continue de snober le régime des militaires. Pour répondre aux conclusions tirées de ces journées qui, souligne-t-on, ne laisseront aucune chance de voir le retour du président Ould Cheikh Abdallahi ‘Sidioca’ au Palais ocre, les leaders du Fndd, à l’image des Bodiel, Jemil Ould Mansour, Ould Maouloud, entre autres, continue de défier le pouvoir actuel.
Lors d’une conférence de presse, organisée le mercredi 07 janvier 2009, le Fndd a tenu à rejeter le rapport final des journées de concertation qu’il avait qualifiées de ‘mascarade’, à la veille de leur ouverture.
Selon eux, à travers ces journées la junte militaire cherchait fébrilement à légitimer le pouvoir qu’elle a usurpé le 06 août dernier, mais l’échec est patent. ‘Le Hce ne s’est concerté qu’avec lui-même’, note le Front. Le Fndd qualifie ainsi le rapport général des états généraux de la démocratie de ‘catalogue d’options contradictoires et de logorrhées’.
‘Ce rapport donne tout simplement un blanc seing à la junte pour choisir entre les options dégagées au cours de la mascarade et celles rajoutées par les rédacteurs commandités du rapport’, estiment les leaders du Fndd.
Selon eux, ces journées ont été un échec total, du fait que le principal parti politique présent à ces journées en l’occurrence le Rfd, se déclare in fine, non engagé par les conclusions retenues.
Face a cette situation et fidèles à leur position de rejet absolu du coup d’Etat militaire et de toute décision qui en émane, les partis politiques, les centrales syndicales, les organisations de la société civile et des élus du peuple, réunis au sein de la Coordination des forces démocratiques rejettent les conclusions de ces journées. Ces acteurs dénoncent les velléités de ‘révision sur mesure de la Constitution’, avec le souci de procéder au ‘forcing pour faire élire le général Abdel Aziz…’.
Le Fndd rappelle toutes les forces vives de la nation, aux amis et partenaires de la Mauritanie l’impérieuse nécessité de faire échouer le coup d’Etat et d’amorcer un dialogue constructif, afin de trouver une sortie de crise qui préserve la démocratie et les institutions républicaines.
Mame Seydou DIOP
walfadjiri
Après les journées de concertation, qui ont regroupé 10 jours durant plus de 2 000 participants à l’exception du Fndd, le rapport final établi à l’issue de ces journées est perçu comme la goutte d’eau qui a fait déborder le vase entre un Fndd meurtri par la situation en Mauritanie et des militaires décidés à tourner la page de l’ancien régime.
Faisant ainsi fi de ce rapport final, qu’il considère comme ‘nul et non avenu’, le Fndd continue de snober le régime des militaires. Pour répondre aux conclusions tirées de ces journées qui, souligne-t-on, ne laisseront aucune chance de voir le retour du président Ould Cheikh Abdallahi ‘Sidioca’ au Palais ocre, les leaders du Fndd, à l’image des Bodiel, Jemil Ould Mansour, Ould Maouloud, entre autres, continue de défier le pouvoir actuel.
Lors d’une conférence de presse, organisée le mercredi 07 janvier 2009, le Fndd a tenu à rejeter le rapport final des journées de concertation qu’il avait qualifiées de ‘mascarade’, à la veille de leur ouverture.
Selon eux, à travers ces journées la junte militaire cherchait fébrilement à légitimer le pouvoir qu’elle a usurpé le 06 août dernier, mais l’échec est patent. ‘Le Hce ne s’est concerté qu’avec lui-même’, note le Front. Le Fndd qualifie ainsi le rapport général des états généraux de la démocratie de ‘catalogue d’options contradictoires et de logorrhées’.
‘Ce rapport donne tout simplement un blanc seing à la junte pour choisir entre les options dégagées au cours de la mascarade et celles rajoutées par les rédacteurs commandités du rapport’, estiment les leaders du Fndd.
Selon eux, ces journées ont été un échec total, du fait que le principal parti politique présent à ces journées en l’occurrence le Rfd, se déclare in fine, non engagé par les conclusions retenues.
Face a cette situation et fidèles à leur position de rejet absolu du coup d’Etat militaire et de toute décision qui en émane, les partis politiques, les centrales syndicales, les organisations de la société civile et des élus du peuple, réunis au sein de la Coordination des forces démocratiques rejettent les conclusions de ces journées. Ces acteurs dénoncent les velléités de ‘révision sur mesure de la Constitution’, avec le souci de procéder au ‘forcing pour faire élire le général Abdel Aziz…’.
Le Fndd rappelle toutes les forces vives de la nation, aux amis et partenaires de la Mauritanie l’impérieuse nécessité de faire échouer le coup d’Etat et d’amorcer un dialogue constructif, afin de trouver une sortie de crise qui préserve la démocratie et les institutions républicaines.
Mame Seydou DIOP
walfadjiri