Ahmed Ould Daddah, candidat malheureux à l’élection présidentielle du 18 juillet en Mauritanie, a déclaré qu’il affrontera la « fraude électorale par les moyens démocratiques ».
Il a précisé, lors d’une conférence de presse dimanche à Nouakchott, que si l’élection a « été tranchée juridiquement », elle ne l’a pas été « politiquement », requalifiant de « coup d’Etat électoral » la victoire de Mohamed Ould Abdelaziz (52,57%).
Ould Daddah (13, 66 %) a estimé que la bataille d’aujourd’hui tourne autour de l’opinion publique nationale et qu’il va la mener, accusant Ould Abdelaziz d’avoir exercé des pressions sur le Conseil constitutionnel pour accélérer la proclamation des résultats.
« Si les élections étaient justes, l’autre camp aurait accepté de réviser les points sensibles et importants contenus dans les recours déposés auprès du Conseil constitutionnel », a-t-il expliqué.
Le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) a cité parmi ces points les cas de « 34.000 voix considérées comme nulles » et « 56.000 électeurs inscrits mais qui n’ont pas pu localiser l’emplacement de leurs bureaux de vote ».
Selon lui, si ces derniers électeurs avaient voté, ils auraient renversé la tendance puisqu’ils s’étaient inscrits après l’accord de Dakar et sont, par conséquent, défavorables à Ould Abdelaziz.
Ould Daddah a aussi réclamé une analyse technique du bulletin de vote et affirmé qu’une fois ces points traités, il acceptera les résultats, même s’ils ne sont pas dans son intérêt.
Source: APA
Il a précisé, lors d’une conférence de presse dimanche à Nouakchott, que si l’élection a « été tranchée juridiquement », elle ne l’a pas été « politiquement », requalifiant de « coup d’Etat électoral » la victoire de Mohamed Ould Abdelaziz (52,57%).
Ould Daddah (13, 66 %) a estimé que la bataille d’aujourd’hui tourne autour de l’opinion publique nationale et qu’il va la mener, accusant Ould Abdelaziz d’avoir exercé des pressions sur le Conseil constitutionnel pour accélérer la proclamation des résultats.
« Si les élections étaient justes, l’autre camp aurait accepté de réviser les points sensibles et importants contenus dans les recours déposés auprès du Conseil constitutionnel », a-t-il expliqué.
Le président du Rassemblement des forces démocratiques (RFD) a cité parmi ces points les cas de « 34.000 voix considérées comme nulles » et « 56.000 électeurs inscrits mais qui n’ont pas pu localiser l’emplacement de leurs bureaux de vote ».
Selon lui, si ces derniers électeurs avaient voté, ils auraient renversé la tendance puisqu’ils s’étaient inscrits après l’accord de Dakar et sont, par conséquent, défavorables à Ould Abdelaziz.
Ould Daddah a aussi réclamé une analyse technique du bulletin de vote et affirmé qu’une fois ces points traités, il acceptera les résultats, même s’ils ne sont pas dans son intérêt.
Source: APA