"Les Etats membres de l'Union africaine donneront leur avis. Il n'est pas dit que je le suivrai", a déclaré M. Wade lors d'une conférence de presse au Sommet mondial sur la société de l'information.M. Wade a expliqué son intention de saisir l'UA parce qu'il est "bien que l'on montre que ce n'est pas un problème sénégalais, mais un problème africain".Il a indiqué qu'il avait discuté dans la matinée à Tunis de l'affaire Habré avec son homologue nigérian Olusegun Obasanjo, président
en exercice de l'UA et a précisé qu'il allait lui écrire pour que l'UA soit saisie.Des militants des droits de l'Homme, estimant que la crédibilité du Sénégal est en jeu dans cette affaire, se sont inquiétés depuis l'arrestation de M. Habré d'éventuelles pressions sur les autorités sénégalaises, notamment de dirigeants africains redoutant qu'une telle extradition ne créé un précédent.M.
Habré a été interpellé mardi à Dakar, où il réside depuis quinze ans, en vertu d'un mandat d'arrêt lancé contre lui par la justice belge, sur la base d'une plainte déposée en 2000 par trois Belges d'origine tchadienne pour "violations graves" des droits de l'Homme durant sa présidence (1982-90).La Chambre d'accusation de la Cour d'Appel de Dakar doit statuer dans un délai de huit jours sur son extradition. En cas de réponse favorable, c'est au président Wade que revient la décision finale de signer un arrêté autorisant l'extradition.
en exercice de l'UA et a précisé qu'il allait lui écrire pour que l'UA soit saisie.Des militants des droits de l'Homme, estimant que la crédibilité du Sénégal est en jeu dans cette affaire, se sont inquiétés depuis l'arrestation de M. Habré d'éventuelles pressions sur les autorités sénégalaises, notamment de dirigeants africains redoutant qu'une telle extradition ne créé un précédent.M.
Habré a été interpellé mardi à Dakar, où il réside depuis quinze ans, en vertu d'un mandat d'arrêt lancé contre lui par la justice belge, sur la base d'une plainte déposée en 2000 par trois Belges d'origine tchadienne pour "violations graves" des droits de l'Homme durant sa présidence (1982-90).La Chambre d'accusation de la Cour d'Appel de Dakar doit statuer dans un délai de huit jours sur son extradition. En cas de réponse favorable, c'est au président Wade que revient la décision finale de signer un arrêté autorisant l'extradition.