Depuis une vingtaine d’années nous mauritaniens, faisons face à une dictature sans précédent dans l’histoire de notre pays.
Nous vivons sous l’autoritarisme d’un régime dictatorial , ethno-politique , raciste et esclavagiste. Un régime prédateur , otage d’un clan- tribal qui monopolise et pille les ressources nationales , se substituant à l’Etat qui a cessé d’exister, gangrenné par la corruption , le népotisme , le clanisme et le racisme .
Nous faisons également face à une politique nocive qui accentue chaque jour davantage la déchirure déjà profonde, entamée sous le regime civil , entre communautés Négro-africaine et Arabo-bérbére .
Si en dépit des crises recurrentes de la coexistence apparues en 1958 ,1963 , 1966 ,1979, l’espoir et une certaine tolérance restaient de mise , avec les crises de 1986, 1987 , 1989, 1990-91 intervenues sous Ould Taya la fracture communautaire est presque définitivement consommmée . Ouvertement et à marche forcée , il a imposé l’arabisation exclusive de la Mauritanie , procédé à l’epuration ethnique de l’Administration et de notre Armée, actuellement en voie d’une tribalisation .
La communauté négro- Africaine est aujourd‘hui complétement exclue du champ du Pouvoir.
La Question sociale de l’esclavage et des pratiques esclavagistes et féodales demeurent vivantes , que Le Gouvernement encourage en s’abstenant de punir ceux qui s’y adonnent ,et emprisonnant ceux-là qui les dénoncent .
Des choix économiques au résultat désastreux rendent aujourd’hui les masses populaires extrêmement misérables , transformant leur vie quotidienne en calvaire .
Nous sommes enfin confrontés à un processus démocratique sans alternance possible, désormais vérifiée avec les scrutins qui se sont déroulés entre 1992 et 2004 . Une Démocratie où l’alternative laissée aux partis politiques se résume entre la mise au pas ou l’inféodation et la dissolution pure et simple .
Une Presse _ barométre de la démocratie_muselée ou frappée d’interdiction dès qu’elle devie de la ligne officielle.
Bref un processus démocratique dévoyé , utilisé juste comme faire-valoir pour la consommation extérieure .
Face à cette situation grave et inquiétante qui conduit notre pays vers de sombres horizons, il nous faut nous ressaisir . IL nous revient , par devoir , de réagir dans un élan groupé contre ce régime.
Réagir en offrant une perspective optimiste , enthousiaste , d’un Changement futur porteur et féderateur . Un changement refondateur qui poserait les bases d’une renaissance nationale dont les fondements premiers seraient l’égalité entre nos composantes nationales , dans une Mauritanie bi-communautaire , multi-culturelle et démocratique . L’heure est venue pour les patriotes sincéres de rassembler leur energie , d’unir leurs forces pour mettre fin à ce regime , par tous les moyens , afin de fonder un nouvel ordre politique , social , moral , meilleur et plus juste .
Une fois le changement de Régime obtenu , une conférence nationale souveraine composée de representants de partis et mouvements politiques , de personnalités civiles et militaires reconnues pour leur intégrité et leur patriotisme ,verrait le jour .
Un Gouvernement collégial , pour une période transitoire de deux ans , sera mis en place, qui aura pour mission :
- de gérer le quotidien d’une part , de créer les conditions nécessaires pour un débat serein et apaisé , par un train de mesures à exécuter, d‘autre part ; Il s’agira de procéder , aussitôt que possible , à un retour organisé des réfugiés et leur réhabilitation , à une amnistie pleine et entiére des exilés politiques , à une reintégration _ ou indemnisation - des fonctionnaires arbitrairement radiés .
Cette Conférence nationale souveraine aura pour charge de :
- poser les principes fondamentaux devant régir et réguler la Cohabitation entre communautés .
- poser les Actes devant conduire à la supression définitive de l’esclavage .
(les résolutions spécifiques issues de l’examen de ces deux aspects seront soumises à réferendum , et consignées dans une Charte constitutionnelle , en cas d’approbation populaire.)
- poser les régles fondamentales du pluralisme démocratique dans une constitution revisée.
- Créer une commission Vérité-réconciliation
- créer un Observatoire national de la Cohabitation et des libertés.
Toutes les questions techniques ( choix économique , refonte et moralisation de l’Administration , de l’Education , de l’Armée etc....) feront l’objet d’Etats-généraux spécifiques, ulterieurs .
RÉGLES ET PRINCIPES D´ORGANISATION
- Le cadre de concertation des partis et Organisations ne sera pas organique , de manière à permettre aux organisations de garder leur independance .
Une fois L’engagement explicite de toutes les parties autour de ces axes obtenu et consigné , le Cadre de concertation devra s’atteler á la mise en place d’un comité de pilotage restreint , identifier les objectifs immédiats à moyen et á long terme , imaginer les stratégies ,définir et répartir les tâches entre les partenaires ;Enfin engager des actions tout en discuttant simultanément sur les questions de fond , de maniére à aplanir les difficultés et anticiper, par là même , sur les résolutions futures de la dite conférence nationale .
La lutte continue !
Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM)
Nous vivons sous l’autoritarisme d’un régime dictatorial , ethno-politique , raciste et esclavagiste. Un régime prédateur , otage d’un clan- tribal qui monopolise et pille les ressources nationales , se substituant à l’Etat qui a cessé d’exister, gangrenné par la corruption , le népotisme , le clanisme et le racisme .
Nous faisons également face à une politique nocive qui accentue chaque jour davantage la déchirure déjà profonde, entamée sous le regime civil , entre communautés Négro-africaine et Arabo-bérbére .
Si en dépit des crises recurrentes de la coexistence apparues en 1958 ,1963 , 1966 ,1979, l’espoir et une certaine tolérance restaient de mise , avec les crises de 1986, 1987 , 1989, 1990-91 intervenues sous Ould Taya la fracture communautaire est presque définitivement consommmée . Ouvertement et à marche forcée , il a imposé l’arabisation exclusive de la Mauritanie , procédé à l’epuration ethnique de l’Administration et de notre Armée, actuellement en voie d’une tribalisation .
La communauté négro- Africaine est aujourd‘hui complétement exclue du champ du Pouvoir.
La Question sociale de l’esclavage et des pratiques esclavagistes et féodales demeurent vivantes , que Le Gouvernement encourage en s’abstenant de punir ceux qui s’y adonnent ,et emprisonnant ceux-là qui les dénoncent .
Des choix économiques au résultat désastreux rendent aujourd’hui les masses populaires extrêmement misérables , transformant leur vie quotidienne en calvaire .
Nous sommes enfin confrontés à un processus démocratique sans alternance possible, désormais vérifiée avec les scrutins qui se sont déroulés entre 1992 et 2004 . Une Démocratie où l’alternative laissée aux partis politiques se résume entre la mise au pas ou l’inféodation et la dissolution pure et simple .
Une Presse _ barométre de la démocratie_muselée ou frappée d’interdiction dès qu’elle devie de la ligne officielle.
Bref un processus démocratique dévoyé , utilisé juste comme faire-valoir pour la consommation extérieure .
Face à cette situation grave et inquiétante qui conduit notre pays vers de sombres horizons, il nous faut nous ressaisir . IL nous revient , par devoir , de réagir dans un élan groupé contre ce régime.
Réagir en offrant une perspective optimiste , enthousiaste , d’un Changement futur porteur et féderateur . Un changement refondateur qui poserait les bases d’une renaissance nationale dont les fondements premiers seraient l’égalité entre nos composantes nationales , dans une Mauritanie bi-communautaire , multi-culturelle et démocratique . L’heure est venue pour les patriotes sincéres de rassembler leur energie , d’unir leurs forces pour mettre fin à ce regime , par tous les moyens , afin de fonder un nouvel ordre politique , social , moral , meilleur et plus juste .
Une fois le changement de Régime obtenu , une conférence nationale souveraine composée de representants de partis et mouvements politiques , de personnalités civiles et militaires reconnues pour leur intégrité et leur patriotisme ,verrait le jour .
Un Gouvernement collégial , pour une période transitoire de deux ans , sera mis en place, qui aura pour mission :
- de gérer le quotidien d’une part , de créer les conditions nécessaires pour un débat serein et apaisé , par un train de mesures à exécuter, d‘autre part ; Il s’agira de procéder , aussitôt que possible , à un retour organisé des réfugiés et leur réhabilitation , à une amnistie pleine et entiére des exilés politiques , à une reintégration _ ou indemnisation - des fonctionnaires arbitrairement radiés .
Cette Conférence nationale souveraine aura pour charge de :
- poser les principes fondamentaux devant régir et réguler la Cohabitation entre communautés .
- poser les Actes devant conduire à la supression définitive de l’esclavage .
(les résolutions spécifiques issues de l’examen de ces deux aspects seront soumises à réferendum , et consignées dans une Charte constitutionnelle , en cas d’approbation populaire.)
- poser les régles fondamentales du pluralisme démocratique dans une constitution revisée.
- Créer une commission Vérité-réconciliation
- créer un Observatoire national de la Cohabitation et des libertés.
Toutes les questions techniques ( choix économique , refonte et moralisation de l’Administration , de l’Education , de l’Armée etc....) feront l’objet d’Etats-généraux spécifiques, ulterieurs .
RÉGLES ET PRINCIPES D´ORGANISATION
- Le cadre de concertation des partis et Organisations ne sera pas organique , de manière à permettre aux organisations de garder leur independance .
Une fois L’engagement explicite de toutes les parties autour de ces axes obtenu et consigné , le Cadre de concertation devra s’atteler á la mise en place d’un comité de pilotage restreint , identifier les objectifs immédiats à moyen et á long terme , imaginer les stratégies ,définir et répartir les tâches entre les partenaires ;Enfin engager des actions tout en discuttant simultanément sur les questions de fond , de maniére à aplanir les difficultés et anticiper, par là même , sur les résolutions futures de la dite conférence nationale .
La lutte continue !
Les Forces de Libération Africaines de Mauritanie (FLAM)