La communauté internationale et la presse en particulier ont célébrés, ce 3 mai, la journée internationale de la presse. Chez nous la journée a été célébrée sous le thème « rôle de la presse dans développement économique et social.
Voici un vaste débat qui est composé d’un aspect rarement pris en considération par les théoriciens du développement, à savoir : le rôle de la de la presse dans le développement socioéconomique.
Les organes d’information jouent un rôle décisif dans le développement économique et social des Etats. Les médias,je parle ici des vrais medias , permettent d’informer avec précision et sans complaisance les populations de la nature des actions socioéconomiques entreprises en leur faveur –exemple le programme d’intervention spécial- en cours que l’Etat compte réaliser pour atténuer les effets de la crise alimentaire. Un programme qui a un cachet humanitaire, mais également social.
A mon avis, parler du rôle de la presse « dans le développement Economique et Sociale » , ne peut en aucun cas être l’objet d’un exposé qui ne prend pas en considération la liberté d’expression et d’opinion. Alors en un mot, on ne peut parler de la presse, sens parler de la liberté de cette dernière, car cette liberté, contribue de manière circonstancielle et positive au développement économique et social. C’est ainsi que l'Indien Amartya Sen , prix Nobel d'économie 1998, avait rappelé dans son ouvrage intitulé, Development as Freedom, que le développement ne saurait se réduire à la croissance du PNB ou au progrès technologique. Et que sa véritable raison d'être est dans les possibilités matérielles et intellectuelles qu'il donne aux individus d'agir et de penser librement.
Car à mon avis, quand les choses se déroulent normalement, l'absence de liberté de la presse, ne fait pas cruellement défaut. Il en va autrement quand les choses se corrompent pour une raison ou une autre.
Ainsi on peut dire que, la presse n’a pas seulement un rôle unilatéral. Au contraire, elle permet aussi au pouvoir, notamment à l’administration de mieux optimiser l’affectation des moyens mobilisés par l’Etat dans tous les domaines socioéconomiques (éducation, santé, eau potable, électrification…etc]i.)
grâce à ses pertinentes enquêtes d’investigations qui conjuguées aux études réalisées par les autorités ont l’avantage de combler les insuffisances. C’est la presse qui informera l’opinion publique de la réalisation d’un barrage, d’un hôpital, d’une route…C’est elle aussi qui apportera un démenti catégorique au pouvoir ,dans les Etats démocratiques, s’il ne réalise pas certaines de ses promesses.
Le rôle de la presse s’avère surtout très important dans les Etats où la corruption, le détournement des deniers publics, l’insouciance du gouvernant et l’ignorance du citoyen de ses droits sont des facteurs qui portent préjudice à toutes les initiatives visant à la mise en œuvre d’activités d’ordre socioéconomiques au bénéfice des citoyens.
La presse a donc un rôle incontournable qui lui permet de dénoncer et de mettre à nu les atteintes à toute bonne gestion des biens publics.
Mais, pour que cette presse joue parfaitement son rôle, elle doit évoluer dans un cadre de réelle liberté, où elle peut s’acquitter de sa difficile mission, sans qu’elle soit confrontée à des poursuites judiciaires, à des menaces et autres pressions d’intimidation. En effet, une presse soumise à ces facteurs qui précèdent, a tendance à passer à côté de la vérité, à s’aligner parfois avec les fautifs en gardant le silence sur leurs fautes….La presse doit donc être plutôt renforcée dans l’exercice de sa mission pour que ce rôle dans le développement économique et social soit une fin en soi que rien ne peut entraver. Si ces conditions sont réunies, à mon avis, les organes de presse peuvent désormais informer avec précision, sans dénaturer et servir donc de pilier fondamental de l’action démocratique soucieuse d’instaurer une conduite d’équité et de justice.
La contribution de La presse ici se revêtus d'au moins de trois formes D'abord, en permettant aux laissés pour compte de se faire entendre des gouvernants ; c'est particulièrement vrai lorsque ces gouvernants cherchent à se faire réélire …ou quant il y a un abus de pouvoir quelconque ...
Ensuite, en participant à la diffusion des nouvelles normes ou des pratiques sociales et méthode de préventions, comme par exemple les moyens contraceptifs (ce qui peut être utile dans des sociétés conservatrices confrontés à un fléau comme le SIDA….).
Enfin, par sa fonction première : informer ! On sait l'importance que les gens accordent à l'information de nos jours par rapport aux évènements qui transforment la vie socioéconomique … et on comprend que les économistes accordent beaucoup d’importance aux agents économiques dans le fonctionnement du marché. Dans leur perspective, c'est cependant le prix qui remplit en théorie ce rôle.
Le rôle de la presse dans le développement économique et social se traduit par le respect des 2 points suivants :
- Eveiller les gouvernants sur le rôle social de toute gestion catastrophique ou apocalyptique. Les populations sont toujours mécontentes de l’action des autorités qui n’en sont pas informé. La presse doit intervenir à ce stade pour faire parvenir le message aux autorités. Si le pouvoir fait bien, les organes d’information doivent en parler aussi
- Par rapport à la démocratie, force est de reconnaître que toute presse qui n’est pas crédible, ne saurait jamais faire passer correctement le message. Au contraire, les rapports entre société et pouvoir risquent de s’en mal porter, à cause des incompréhensions de part et d’autres rendues plus complexes à cause d’une presse sans scrupule.
Ce qui revient à dire que si le message de l’Etat n’est pas compris par les populations qu’il est censé servir, tous ses efforts socioéconomiques seront anéantis et sont voués à l’échec. Récemment, des citoyens n’ont pas collaboré avec les autorités pour arrêter les terroristes. C’est dans ce cadre qu’on rencontre parfois les détournements de financements accordés par les bailleurs de fonds à des communautés pour faire des forages, construire des écoles, des centres de santé…
A mon avis, pour qu’il y ai un réel développement économique et social, il faut que la mobilisation soit de type vertical entre la société et l’Etat ; ce qui a le privilège de conduire à des rapports de citoyenneté. Ce n’est pas le cas de la relation horizontale qui sacrifie ses relations à cause des facteurs de népotisme, de clientélisme, de gabegie.
Le rapport horizontal fait perdre toute confiance, car il y a un manque de communication sur l’affectation des moyens engagés par le pouvoir dans la dynamique de croissance et d’insertion dans le processus socioéconomique et du développement humain. Le déficit de communication, fruit de l’absence d’une relation entre pouvoir et presse digne de ce nom contribue à retourner les résultats de ces engagements contre leurs propre acteurs. Entre le citoyen et l’Etat, les organes de presse sont les seuls capables de combler le déficit qui greffe le développement socioéconomique. En effet, le développement dans toutes ses manifestations est tributaire d’un dispositif de communication très performant.
Il s’agit a mon avis, de renforcer le rôle de la presse pour qu’elle devienne citoyenne, qui met au devant de ses préoccupations les choix stratégiques faits par les mauritaniens sur le plan socioéconomique, sans aucun complexe d’infériorité et tout en restent fidèle à soi-même et d’éviter de rester longtemps rivée à traiter des informations catastrophiques, de ridiculiser les réalisations de l’Etat, de transformer ses échecs en succès et succès en échecs.
Moulay Najim
__________
Source: pointschauds
(M) avomm
Voici un vaste débat qui est composé d’un aspect rarement pris en considération par les théoriciens du développement, à savoir : le rôle de la de la presse dans le développement socioéconomique.
Les organes d’information jouent un rôle décisif dans le développement économique et social des Etats. Les médias,je parle ici des vrais medias , permettent d’informer avec précision et sans complaisance les populations de la nature des actions socioéconomiques entreprises en leur faveur –exemple le programme d’intervention spécial- en cours que l’Etat compte réaliser pour atténuer les effets de la crise alimentaire. Un programme qui a un cachet humanitaire, mais également social.
A mon avis, parler du rôle de la presse « dans le développement Economique et Sociale » , ne peut en aucun cas être l’objet d’un exposé qui ne prend pas en considération la liberté d’expression et d’opinion. Alors en un mot, on ne peut parler de la presse, sens parler de la liberté de cette dernière, car cette liberté, contribue de manière circonstancielle et positive au développement économique et social. C’est ainsi que l'Indien Amartya Sen , prix Nobel d'économie 1998, avait rappelé dans son ouvrage intitulé, Development as Freedom, que le développement ne saurait se réduire à la croissance du PNB ou au progrès technologique. Et que sa véritable raison d'être est dans les possibilités matérielles et intellectuelles qu'il donne aux individus d'agir et de penser librement.
Car à mon avis, quand les choses se déroulent normalement, l'absence de liberté de la presse, ne fait pas cruellement défaut. Il en va autrement quand les choses se corrompent pour une raison ou une autre.
Ainsi on peut dire que, la presse n’a pas seulement un rôle unilatéral. Au contraire, elle permet aussi au pouvoir, notamment à l’administration de mieux optimiser l’affectation des moyens mobilisés par l’Etat dans tous les domaines socioéconomiques (éducation, santé, eau potable, électrification…etc]i.)
grâce à ses pertinentes enquêtes d’investigations qui conjuguées aux études réalisées par les autorités ont l’avantage de combler les insuffisances. C’est la presse qui informera l’opinion publique de la réalisation d’un barrage, d’un hôpital, d’une route…C’est elle aussi qui apportera un démenti catégorique au pouvoir ,dans les Etats démocratiques, s’il ne réalise pas certaines de ses promesses.
Le rôle de la presse s’avère surtout très important dans les Etats où la corruption, le détournement des deniers publics, l’insouciance du gouvernant et l’ignorance du citoyen de ses droits sont des facteurs qui portent préjudice à toutes les initiatives visant à la mise en œuvre d’activités d’ordre socioéconomiques au bénéfice des citoyens.
La presse a donc un rôle incontournable qui lui permet de dénoncer et de mettre à nu les atteintes à toute bonne gestion des biens publics.
Mais, pour que cette presse joue parfaitement son rôle, elle doit évoluer dans un cadre de réelle liberté, où elle peut s’acquitter de sa difficile mission, sans qu’elle soit confrontée à des poursuites judiciaires, à des menaces et autres pressions d’intimidation. En effet, une presse soumise à ces facteurs qui précèdent, a tendance à passer à côté de la vérité, à s’aligner parfois avec les fautifs en gardant le silence sur leurs fautes….La presse doit donc être plutôt renforcée dans l’exercice de sa mission pour que ce rôle dans le développement économique et social soit une fin en soi que rien ne peut entraver. Si ces conditions sont réunies, à mon avis, les organes de presse peuvent désormais informer avec précision, sans dénaturer et servir donc de pilier fondamental de l’action démocratique soucieuse d’instaurer une conduite d’équité et de justice.
La contribution de La presse ici se revêtus d'au moins de trois formes D'abord, en permettant aux laissés pour compte de se faire entendre des gouvernants ; c'est particulièrement vrai lorsque ces gouvernants cherchent à se faire réélire …ou quant il y a un abus de pouvoir quelconque ...
Ensuite, en participant à la diffusion des nouvelles normes ou des pratiques sociales et méthode de préventions, comme par exemple les moyens contraceptifs (ce qui peut être utile dans des sociétés conservatrices confrontés à un fléau comme le SIDA….).
Enfin, par sa fonction première : informer ! On sait l'importance que les gens accordent à l'information de nos jours par rapport aux évènements qui transforment la vie socioéconomique … et on comprend que les économistes accordent beaucoup d’importance aux agents économiques dans le fonctionnement du marché. Dans leur perspective, c'est cependant le prix qui remplit en théorie ce rôle.
Le rôle de la presse dans le développement économique et social se traduit par le respect des 2 points suivants :
- Eveiller les gouvernants sur le rôle social de toute gestion catastrophique ou apocalyptique. Les populations sont toujours mécontentes de l’action des autorités qui n’en sont pas informé. La presse doit intervenir à ce stade pour faire parvenir le message aux autorités. Si le pouvoir fait bien, les organes d’information doivent en parler aussi
- Par rapport à la démocratie, force est de reconnaître que toute presse qui n’est pas crédible, ne saurait jamais faire passer correctement le message. Au contraire, les rapports entre société et pouvoir risquent de s’en mal porter, à cause des incompréhensions de part et d’autres rendues plus complexes à cause d’une presse sans scrupule.
Ce qui revient à dire que si le message de l’Etat n’est pas compris par les populations qu’il est censé servir, tous ses efforts socioéconomiques seront anéantis et sont voués à l’échec. Récemment, des citoyens n’ont pas collaboré avec les autorités pour arrêter les terroristes. C’est dans ce cadre qu’on rencontre parfois les détournements de financements accordés par les bailleurs de fonds à des communautés pour faire des forages, construire des écoles, des centres de santé…
A mon avis, pour qu’il y ai un réel développement économique et social, il faut que la mobilisation soit de type vertical entre la société et l’Etat ; ce qui a le privilège de conduire à des rapports de citoyenneté. Ce n’est pas le cas de la relation horizontale qui sacrifie ses relations à cause des facteurs de népotisme, de clientélisme, de gabegie.
Le rapport horizontal fait perdre toute confiance, car il y a un manque de communication sur l’affectation des moyens engagés par le pouvoir dans la dynamique de croissance et d’insertion dans le processus socioéconomique et du développement humain. Le déficit de communication, fruit de l’absence d’une relation entre pouvoir et presse digne de ce nom contribue à retourner les résultats de ces engagements contre leurs propre acteurs. Entre le citoyen et l’Etat, les organes de presse sont les seuls capables de combler le déficit qui greffe le développement socioéconomique. En effet, le développement dans toutes ses manifestations est tributaire d’un dispositif de communication très performant.
Il s’agit a mon avis, de renforcer le rôle de la presse pour qu’elle devienne citoyenne, qui met au devant de ses préoccupations les choix stratégiques faits par les mauritaniens sur le plan socioéconomique, sans aucun complexe d’infériorité et tout en restent fidèle à soi-même et d’éviter de rester longtemps rivée à traiter des informations catastrophiques, de ridiculiser les réalisations de l’Etat, de transformer ses échecs en succès et succès en échecs.
Moulay Najim
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Source: pointschauds
(M) avomm