Décidément l’opportunisme politique se porte bien en Mauritanie. C’est, pourrait-on dire, la contre valeur la mieux partagée dans ce pays où la réussite ne se mesure plus à l’aune du mérite mais plutôt au rythme des applaudissements.
A chaque fois qu’un changement de régime intervient, les opportunistes surgissent, prolifèrent jusqu’à porter atteinte a ce qui constitue le plus durable, et le plus représentatif des échelles de valeurs morales ou politiques à savoir la croyance à des idéaux sans lesquels on ne saurait fonder un projet de société sur des bases saines, solides et pérennes.
Il est vrai que la politique est un jeu d’intérêts mais il y a des règles essentielles qui doivent être au moins respectées pour contenir certains appétits et éviter de tomber dans le ridicule. Mais il faudrait qu’on soit à la hauteur de ses ambitions et à l’abri de tentations versatiles. Ce qui n’est malheureusement pas le cas.
Pour beaucoup, le chemin le plus sûr et le plus court qui mène à une promotion est bien celui de l’opportunisme. Cette tendance s’est fortement développée avec Ould Taya pour se propager et devenir une école politico sociale dans tout le pays.
C’est là une pratique érigée durant tout le règne de l’ex-dictateur en méthode de récupération politique et surtout en un moyen très efficace de division de la classe politique.
L’opportunisme a profondément affecté la cohésion des grandes formations de l’opposition en instaurant le nomadisme politique au sein de la scène nationale ; en banalisant le combat politique ; en réduisant les forces de changement en simples symboles de la démocratie destinée à mieux vendre l’image de la Mauritanie à l’étranger.
L’ex-parti PRDS s’est constituée autour d’un ramassis hétéroclite de chasseurs de « primes » qui, une fois au sommet de la hiérarchie administrative se mettent à dilapider les deniers publics ; à entretenir la démagogie ; à pratiquer l’achat des consciences et à cultiver l’esprit de facilité.
Cette tendance a favorisé la paresse au point que plus personne n’occupe un poste pour servir l’Etat. C’est plutôt pour profiter d’énormes passe-droit que procurent une nomination obtenue à titre de récompense pour les services électoraux rendus par le bénéficiaire au Président plébiscité par ses sbires ayant usé de fraudes massives pour le maintenir au pouvoir.
Aujourd’hui, la gangrène a atteint un stade incurable. Il faut que tous les patients affectés par ce virus de l’ère Tayienne disparaissent pour qu’une nouvelle génération de patriotes, porteuse de nouvelles valeurs apporte le changement qu’il faut pour remettre le pays sur les rails de la démocratie.
C’est une œuvre de longue haleine difficile à réaliser. D’autant plus difficile que la Mauritanie s’est engagée de plus belle dans une nouvelle phase de l’histoire de son opportunisme politique. Avec l’arrivée aux commandes d’une plèbe de courtisans, la folie opportuniste est au plein de son inflation, ayant atteint son point d’apogée.
La bourse des contre valeurs affiche son plus haut niveau jamais atteint dans le marché des marchandages politiques. Le baromètre du mouvement de la rectification indique une montée en flèche de la courbe de l’opportunisme à l’annonce officieuse de la candidature du Général. Une officielle l’opportunisme risque de causer un Tsunami très dévastateur …
CTD
source : Le Rénovateur Quotidien
via cridem
A chaque fois qu’un changement de régime intervient, les opportunistes surgissent, prolifèrent jusqu’à porter atteinte a ce qui constitue le plus durable, et le plus représentatif des échelles de valeurs morales ou politiques à savoir la croyance à des idéaux sans lesquels on ne saurait fonder un projet de société sur des bases saines, solides et pérennes.
Il est vrai que la politique est un jeu d’intérêts mais il y a des règles essentielles qui doivent être au moins respectées pour contenir certains appétits et éviter de tomber dans le ridicule. Mais il faudrait qu’on soit à la hauteur de ses ambitions et à l’abri de tentations versatiles. Ce qui n’est malheureusement pas le cas.
Pour beaucoup, le chemin le plus sûr et le plus court qui mène à une promotion est bien celui de l’opportunisme. Cette tendance s’est fortement développée avec Ould Taya pour se propager et devenir une école politico sociale dans tout le pays.
C’est là une pratique érigée durant tout le règne de l’ex-dictateur en méthode de récupération politique et surtout en un moyen très efficace de division de la classe politique.
L’opportunisme a profondément affecté la cohésion des grandes formations de l’opposition en instaurant le nomadisme politique au sein de la scène nationale ; en banalisant le combat politique ; en réduisant les forces de changement en simples symboles de la démocratie destinée à mieux vendre l’image de la Mauritanie à l’étranger.
L’ex-parti PRDS s’est constituée autour d’un ramassis hétéroclite de chasseurs de « primes » qui, une fois au sommet de la hiérarchie administrative se mettent à dilapider les deniers publics ; à entretenir la démagogie ; à pratiquer l’achat des consciences et à cultiver l’esprit de facilité.
Cette tendance a favorisé la paresse au point que plus personne n’occupe un poste pour servir l’Etat. C’est plutôt pour profiter d’énormes passe-droit que procurent une nomination obtenue à titre de récompense pour les services électoraux rendus par le bénéficiaire au Président plébiscité par ses sbires ayant usé de fraudes massives pour le maintenir au pouvoir.
Aujourd’hui, la gangrène a atteint un stade incurable. Il faut que tous les patients affectés par ce virus de l’ère Tayienne disparaissent pour qu’une nouvelle génération de patriotes, porteuse de nouvelles valeurs apporte le changement qu’il faut pour remettre le pays sur les rails de la démocratie.
C’est une œuvre de longue haleine difficile à réaliser. D’autant plus difficile que la Mauritanie s’est engagée de plus belle dans une nouvelle phase de l’histoire de son opportunisme politique. Avec l’arrivée aux commandes d’une plèbe de courtisans, la folie opportuniste est au plein de son inflation, ayant atteint son point d’apogée.
La bourse des contre valeurs affiche son plus haut niveau jamais atteint dans le marché des marchandages politiques. Le baromètre du mouvement de la rectification indique une montée en flèche de la courbe de l’opportunisme à l’annonce officieuse de la candidature du Général. Une officielle l’opportunisme risque de causer un Tsunami très dévastateur …
CTD
source : Le Rénovateur Quotidien
via cridem