La campagne présidentielle bat son plein dans le Sud du pays notamment où tous les candidats se succèdent à Kaédi et à Sélibaby.
Ould Ghazouani revient sur des terres presque conquises après plusieurs visites d’information et de travail début 2024 pour relancer ses projets de développement. A Kaédi, la capitale du Gorgol, il promet un Etat de droit et citoyen. Un aveu d’échec après un mandat de cinq ans au cours desquels le ministre de l’Intérieur a violé constamment la constitution en interdisant les manifestations pacifiques de citoyens ou en les emprisonnant arbitrairement. L’armée et les forces de sécurité ont assassiné depuis de citoyens sans être inquiétées par la justice. Les commissariats de police sont devenus de mouroirs à ciel ouvert. Des députés sont emprisonnés après la levée de leur immunité parlementaire.
Le candidat à sa propre succession veut un pays prospère et juste alors qu’il a du mal à éradiquer le fléau de la corruption dans son propre camp à un point où des fonctionnaires sont devenus des milliardaires. C’est la mauvaise gestion des deniers publics qui est pointée du doigt par les observateurs. L’autre talon d’Achille, la justice instrumentalisée à des fins politiques avec en première ligne des députés envoyés en prison après un forcing à l’Assemblée nationale avec la levée de l’immunité parlementaire. Et également l’intimidation des militants des droits de l’homme dont le plus célèbre le président de l’ONG Transparence Inclusive en prison pour avoir révélé des scandales financiers du régime de Ould Ghazouani. Cette campagne aux allures de bilan du quinquennat est considérée comme trompe-l’œil sur les traces des élections de 2023.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ould Ghazouani revient sur des terres presque conquises après plusieurs visites d’information et de travail début 2024 pour relancer ses projets de développement. A Kaédi, la capitale du Gorgol, il promet un Etat de droit et citoyen. Un aveu d’échec après un mandat de cinq ans au cours desquels le ministre de l’Intérieur a violé constamment la constitution en interdisant les manifestations pacifiques de citoyens ou en les emprisonnant arbitrairement. L’armée et les forces de sécurité ont assassiné depuis de citoyens sans être inquiétées par la justice. Les commissariats de police sont devenus de mouroirs à ciel ouvert. Des députés sont emprisonnés après la levée de leur immunité parlementaire.
Le candidat à sa propre succession veut un pays prospère et juste alors qu’il a du mal à éradiquer le fléau de la corruption dans son propre camp à un point où des fonctionnaires sont devenus des milliardaires. C’est la mauvaise gestion des deniers publics qui est pointée du doigt par les observateurs. L’autre talon d’Achille, la justice instrumentalisée à des fins politiques avec en première ligne des députés envoyés en prison après un forcing à l’Assemblée nationale avec la levée de l’immunité parlementaire. Et également l’intimidation des militants des droits de l’homme dont le plus célèbre le président de l’ONG Transparence Inclusive en prison pour avoir révélé des scandales financiers du régime de Ould Ghazouani. Cette campagne aux allures de bilan du quinquennat est considérée comme trompe-l’œil sur les traces des élections de 2023.
Cherif Kane
Source : Kassataya