Une vidéo circule cette fin de semaine sur les réseaux sociaux montrant des populations de Maghama, une locatité au Sud du pays dans la région de Gorgol,en colère contre la lenteur de l’administration sur leur enrôlement. Depuis plus d’une semaine zéro enrôlement pour une campagne nationale visant à recenser tous les citoyens.
C’est une image qui symbolise la résistance d’une population contre une administration qui apparaît incompétente mais en réalité qui obéit à des instructions qui viennent de l’agence nationale des registres des populations et de titres sécurisés dont le patron se trouve dans la région pour faire semblant de voir de visu l’avancement de la campagne de recensement. Les populations de Maghama sont sorties de leur longue queue pour protester contre l’enrôlement à compte-gouttes depuis des semaines.
Les observateurs rappellent l’autre symbole de cette localité au Sud du pays dans la région de Gorgol c’est la première ville martyre victime du génocide biométrique avec la mort du jeune Mangane tué par balles le 27 septembre 2011 lors d’une manifestation du mouvement citoyen TPMN sous le régime de l’ancien président Ould Abdel Aziz. La colère des populations tout âge et sexe confondus est une continuité de cette résistance à un enrôlement discriminatoire qui fait aujourd’hui de milliers de négro-africains et de harratines des apatrides et des étrangers chez eux.
En 2024, ils ne pourront pas accomplir leur simple devoir de citoyen. Ce qui se passe à Maghama n’est pas un cas isolé c’est ce qui passe presque partout dans la vallée dépeuplée en 1989 avec les déportations de plus de 60000 au Sénégal et au Mali dont 20000 sont rentrés officiellement en 2008.
Kaédi, Boghé, Maghama et Rosso symbolisent aujourd’hui la résistance des populations contre l’accaparement des terres par l’Etat au profit des investisseurs nationaux et étrangers. Un mouvement lié contre le recensement biométrique discriminatoire.
Cherif Kane
Source : Kassataya
C’est une image qui symbolise la résistance d’une population contre une administration qui apparaît incompétente mais en réalité qui obéit à des instructions qui viennent de l’agence nationale des registres des populations et de titres sécurisés dont le patron se trouve dans la région pour faire semblant de voir de visu l’avancement de la campagne de recensement. Les populations de Maghama sont sorties de leur longue queue pour protester contre l’enrôlement à compte-gouttes depuis des semaines.
Les observateurs rappellent l’autre symbole de cette localité au Sud du pays dans la région de Gorgol c’est la première ville martyre victime du génocide biométrique avec la mort du jeune Mangane tué par balles le 27 septembre 2011 lors d’une manifestation du mouvement citoyen TPMN sous le régime de l’ancien président Ould Abdel Aziz. La colère des populations tout âge et sexe confondus est une continuité de cette résistance à un enrôlement discriminatoire qui fait aujourd’hui de milliers de négro-africains et de harratines des apatrides et des étrangers chez eux.
En 2024, ils ne pourront pas accomplir leur simple devoir de citoyen. Ce qui se passe à Maghama n’est pas un cas isolé c’est ce qui passe presque partout dans la vallée dépeuplée en 1989 avec les déportations de plus de 60000 au Sénégal et au Mali dont 20000 sont rentrés officiellement en 2008.
Kaédi, Boghé, Maghama et Rosso symbolisent aujourd’hui la résistance des populations contre l’accaparement des terres par l’Etat au profit des investisseurs nationaux et étrangers. Un mouvement lié contre le recensement biométrique discriminatoire.
Cherif Kane
Source : Kassataya