La construction d’une université d’une capacité de 11 000 étudiants dans un délai de 12 mois est un grand défi du ministère de l’habitat et de l’enseignement supérieur. Mais pour les observateurs ce nouveau joyau universitaire coûte cher aux contribuables près de 9 milliards d’ouguiyas.
Cette ambition de l’enseignement supérieur qui s’inscrit dans le cadre des grands chantiers de Nouakchott de Ould Ghazouani fait polémique. En dehors de l’aspect financier qui revient chers aux Mauritaniens les observateurs pointent la persistance du gouvernement pour la création d’universités seulement dans la capitale.
La saturation d’étudiants est significative à cet égard. En effet cette future université de dernière génération d’une capacité de 11 000 étudiants devra décongestionner le premier d’une capacité de 14 000 étudiants déjà surpeuplée avec 22 000 étudiants. Cette pléthore d’étudiants est le fruit d’une politique de chiffres de l’enseignement supérieur qui est en inadéquation avec le marché du travail. La Mauritanie a opté depuis 1960 un système éducatif qui privilégie l’enseignement général au détriment de l’enseignement professionnel dont le pays a surtout besoin.
Plus de 63 ans après il y a encore trop d’étudiants littéraires et moins d’Instituts supérieurs de technologie dans les domaines de l’informatique, de la gestion et du commerce. La Mauritanie gagnerait à inverser la tendance mais dans le cadre d’une vraie réforme du système éducatif qui pourrait donner des résultats d’ici 2030 et au-delà.
Cherif Kane
Cette ambition de l’enseignement supérieur qui s’inscrit dans le cadre des grands chantiers de Nouakchott de Ould Ghazouani fait polémique. En dehors de l’aspect financier qui revient chers aux Mauritaniens les observateurs pointent la persistance du gouvernement pour la création d’universités seulement dans la capitale.
La saturation d’étudiants est significative à cet égard. En effet cette future université de dernière génération d’une capacité de 11 000 étudiants devra décongestionner le premier d’une capacité de 14 000 étudiants déjà surpeuplée avec 22 000 étudiants. Cette pléthore d’étudiants est le fruit d’une politique de chiffres de l’enseignement supérieur qui est en inadéquation avec le marché du travail. La Mauritanie a opté depuis 1960 un système éducatif qui privilégie l’enseignement général au détriment de l’enseignement professionnel dont le pays a surtout besoin.
Plus de 63 ans après il y a encore trop d’étudiants littéraires et moins d’Instituts supérieurs de technologie dans les domaines de l’informatique, de la gestion et du commerce. La Mauritanie gagnerait à inverser la tendance mais dans le cadre d’une vraie réforme du système éducatif qui pourrait donner des résultats d’ici 2030 et au-delà.
Cherif Kane