La Mauritanie est rattrapée par l’histoire. Les rescapés des camps militaires d’Inal et représentantes de veuves et orphelins des 28 soldats négro-africains assassinés en 1991 témoignent cette semaine à Genève à l’occasion de la session du comité des Nations-Unies sur les disparitions forcées.
C’est une épreuve pas toujours facile qui attend ces témoins de l’histoire la plus sombre en Mauritanie devant les experts des Nations -Unies sur les droits de l’homme à Genève. Les rescapés de l’enfer d’Inal et les veuves et orphelins sont bien placés pour témoigner de toutes les exactions commisses contre la communauté négro-africaine depuis 1986, l’année où les dirigeants du premier mouvement de libération africaine en Mauritanie sont arrêtés jugés rapidement avant de connaitre les horreurs de la prison de Oualata où quatre parmi eux ont trouvé la mort sans aucune réaction de la communauté internationale et africaine ou arabe.
Le premier génocide des noirs en Mauritanie retiendra également l’attention des défenseurs internationaux des droits de l’homme. Plus de 60000 négro-africains sont déportés en 1989 au Sénégal et au Mali sur fond de plus d’une centaine de persécutés enterrée dans des fosses communes dans les villages Sud du pays. Le paroxysme des violations des droits de l’homme est atteint avec l’assassinat des 28 soldats négro-africains au camp militaire d’Inal en 1991.
Après 32 ans, les veuves et orphelins attendent toujours les corps pour des sépultures dignes. Et l’histoire retiendra qu’en 1993, les militaires qui ont commis toutes ces atrocités sont blanchis par le génocidaire Ould Taya par une loi d’amnistie. Des généraux dont le président de l’Assemblée nationale actuel Ould Menguet est soupçonné de tortionnaire ainsi que d’autres officiers supérieurs qui ne peuvent pas être inquiétés par la justice mauritanienne dont le silence est révélateur d’un Etat raciste convoqué cette semaine à Genève. Les témoignages au palais Wilson vont dans le sens d’ouvrir au moins des dispositions de la Convention sur les disparitions. Un espoir pour la diaspora dont la mobilisation ne faiblit pas.
Cherif Kane
Source : Kassataya
C’est une épreuve pas toujours facile qui attend ces témoins de l’histoire la plus sombre en Mauritanie devant les experts des Nations -Unies sur les droits de l’homme à Genève. Les rescapés de l’enfer d’Inal et les veuves et orphelins sont bien placés pour témoigner de toutes les exactions commisses contre la communauté négro-africaine depuis 1986, l’année où les dirigeants du premier mouvement de libération africaine en Mauritanie sont arrêtés jugés rapidement avant de connaitre les horreurs de la prison de Oualata où quatre parmi eux ont trouvé la mort sans aucune réaction de la communauté internationale et africaine ou arabe.
Le premier génocide des noirs en Mauritanie retiendra également l’attention des défenseurs internationaux des droits de l’homme. Plus de 60000 négro-africains sont déportés en 1989 au Sénégal et au Mali sur fond de plus d’une centaine de persécutés enterrée dans des fosses communes dans les villages Sud du pays. Le paroxysme des violations des droits de l’homme est atteint avec l’assassinat des 28 soldats négro-africains au camp militaire d’Inal en 1991.
Après 32 ans, les veuves et orphelins attendent toujours les corps pour des sépultures dignes. Et l’histoire retiendra qu’en 1993, les militaires qui ont commis toutes ces atrocités sont blanchis par le génocidaire Ould Taya par une loi d’amnistie. Des généraux dont le président de l’Assemblée nationale actuel Ould Menguet est soupçonné de tortionnaire ainsi que d’autres officiers supérieurs qui ne peuvent pas être inquiétés par la justice mauritanienne dont le silence est révélateur d’un Etat raciste convoqué cette semaine à Genève. Les témoignages au palais Wilson vont dans le sens d’ouvrir au moins des dispositions de la Convention sur les disparitions. Un espoir pour la diaspora dont la mobilisation ne faiblit pas.
Cherif Kane
Source : Kassataya