Le dernier dialogue national entre les acteurs politiques, institutionnels, syndicaux et la société civile confirme la non-participation des Forces pour le Changement (FPC) de Samba Thiam issues du premier mouvement de libération africaine de Mauritanie (FLAM) et l’aile politique de l’IRA de Biram Abeid le RAG. Cette absence aux assises nationales est révélatrice d’une fracture de l’opposition d’une part et d’autre part la marginalisation de ces deux partis marginalisés par le système qui regroupe aussi bien l’élite dirigeante qu’une partie de l’élite négro-africaine et harratine,
Ce système politique initié par le père de l’indépendance Moctar Ould Daddah dont l’objectif principal était la re personnalisation de l’homme mauritanien par tous les moyens. Le premier président civil a compris très tôt qu’il fallait basculer la Mauritanie dans le giron du monde arabe. L’histoire retiendra cette stigmatisation des négro-africains d’étrangers nombreux dans l’administration appelés à disparaître dans les années à venir pour préparer l’adhésion de la Mauritanie a la ligue arabe en 1973. Et 16 ans après la Mauritanie rejoint l’Union du Maghreb arabe (UMA).
L’’arrivée au pouvoir des militaires en 1978 avec notamment le règne de Ould Taya de 1984 à 2005 constitue un tourant dans le processus d’arabisation qui atteint sa vitesse de croisière avec l’importation de l’idéologie étrangère raciste baathiste et Nassériste qui consacra à l’épuration ethnique des peulhs de la vallée considérée comme des anti-arabes contre le système.
Parmi eux les FLAM dont les dirigeants seront arrêtés et emprisonnés à la prison de Oualata où quatre combattants pour la liberté seront liquidés pour avoir publié en 1986 le Manifeste du négro-Mauritanie opprimé ou le racisme d’Etat. Son chef historique Samba Thiam président des FPC est un rescapé de ce mouroir. Forcé à l’exil dès sa sortie aux Etats-Unis il rentre à Nouakchott en 2012 pour créer les FPC et depuis son parti est en quête de reconnaissance officielle.
Depuis plus d’une décennie de Ould Aziz à Ould Ghazouani, le système fait la sourde oreille en continuant sa diabolisation avec un blocage même au niveau de la justice sur sa situation administrative. C’est la même marginalisation politique pour l’aile politique de l’IRA, le RAG dont la création est plus récente et confronté au système esclavagiste. Et le pouvoir toujours en place utilise les séquelles de l’esclavage à des fins politiques pour engranger des millions d’euros et de dollars chaque année de la communauté internationale et des partenaires européens de la Mauritanie.
Ce système est qualifié de sournois par les observateurs avec une forte représentation de l’élite arabe dominante et une partie de l’élite négro-africaine et harratine, des politiques et des cadres qui surfent sur un double langage, d’appartenance à l’opposition, à la communauté et de complicité avec tous les régimes notamment militaires. Ould Ghazouani est en train de parachever le système avec l’arabisation dans tous les secteurs.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ce système politique initié par le père de l’indépendance Moctar Ould Daddah dont l’objectif principal était la re personnalisation de l’homme mauritanien par tous les moyens. Le premier président civil a compris très tôt qu’il fallait basculer la Mauritanie dans le giron du monde arabe. L’histoire retiendra cette stigmatisation des négro-africains d’étrangers nombreux dans l’administration appelés à disparaître dans les années à venir pour préparer l’adhésion de la Mauritanie a la ligue arabe en 1973. Et 16 ans après la Mauritanie rejoint l’Union du Maghreb arabe (UMA).
L’’arrivée au pouvoir des militaires en 1978 avec notamment le règne de Ould Taya de 1984 à 2005 constitue un tourant dans le processus d’arabisation qui atteint sa vitesse de croisière avec l’importation de l’idéologie étrangère raciste baathiste et Nassériste qui consacra à l’épuration ethnique des peulhs de la vallée considérée comme des anti-arabes contre le système.
Parmi eux les FLAM dont les dirigeants seront arrêtés et emprisonnés à la prison de Oualata où quatre combattants pour la liberté seront liquidés pour avoir publié en 1986 le Manifeste du négro-Mauritanie opprimé ou le racisme d’Etat. Son chef historique Samba Thiam président des FPC est un rescapé de ce mouroir. Forcé à l’exil dès sa sortie aux Etats-Unis il rentre à Nouakchott en 2012 pour créer les FPC et depuis son parti est en quête de reconnaissance officielle.
Depuis plus d’une décennie de Ould Aziz à Ould Ghazouani, le système fait la sourde oreille en continuant sa diabolisation avec un blocage même au niveau de la justice sur sa situation administrative. C’est la même marginalisation politique pour l’aile politique de l’IRA, le RAG dont la création est plus récente et confronté au système esclavagiste. Et le pouvoir toujours en place utilise les séquelles de l’esclavage à des fins politiques pour engranger des millions d’euros et de dollars chaque année de la communauté internationale et des partenaires européens de la Mauritanie.
Ce système est qualifié de sournois par les observateurs avec une forte représentation de l’élite arabe dominante et une partie de l’élite négro-africaine et harratine, des politiques et des cadres qui surfent sur un double langage, d’appartenance à l’opposition, à la communauté et de complicité avec tous les régimes notamment militaires. Ould Ghazouani est en train de parachever le système avec l’arabisation dans tous les secteurs.
Cherif Kane
Source : Kassataya