Au moment où le gouvernement de Ould Diay n’exclut pas d’engager bientôt un processus de consensus entre les différentes parties concernées par le passif humanitaire, des intellectuels mauritaniens relancent le débat en préconisant une solution qui passe par le génocidaire Ould Taya.
C’est une bien curieuse solution qui ne peut pas faire plaisir aux victimes du premier génocide mauritanien avec les déportations de plus de 60000 négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali et plus d’une centaine de civils enterrés dans des fosses communes dans les localités du Sud et l’assassinat de 28 soldats négro-africains à la base militaire d’Inal au Nord du pays en 1991. Toutes ces exactions sont commises par le régime de Ould Taya.
Ce rappel historique campe le débat et pointe toutes les responsabilités d’un ancien président téléguidée par une idéologie raciste le Baathisme pour dénégrifier la Mauritanie. Au moment où le gouvernement de Ould Diay promet de relancer toutes les parties concernées par le passif humanitaire d’éminents intellectuels mauritaniens, économistes et juristes tentent d’apporter leur contribution à cette question nationale sur les réseaux sociaux à travers des forums.
La préconisation d’une solution qui passe par un repenti ou un pardon du génocidaire Ould Taya pour régler tous les crimes commis de 89 à 91, ne peut être accepter par les victimes civiles et militaires notamment les veuves et orphelins qui attendent après plus de trois décennies les corps pour des sépultures dignes. Le pardon ne suffit pas. Les victimes réclament justice c’est à dire la vérité d’abord et ensuite devoir de mémoire et réconciliation.
Dans cette douloureuse page sombre de l’histoire du pays, Ould Taya n’est pas le seul responsable de cette épuration ethnique. Des hauts gradés de l’armée sont présumés tortionnaires et ils même au sein du régime de Ould Ghazouani. Parmi eux, en première ligne le général retraité Ould Menguet, président actuel de l’Assemblée nationale. C’est l’armée qui est pointée du doigt par les observateurs et elle pourrait faire son mea culpa dans un processus de rétablir la vérité.
Cherif Kane
Source : Kassataya
C’est une bien curieuse solution qui ne peut pas faire plaisir aux victimes du premier génocide mauritanien avec les déportations de plus de 60000 négro-mauritaniens au Sénégal et au Mali et plus d’une centaine de civils enterrés dans des fosses communes dans les localités du Sud et l’assassinat de 28 soldats négro-africains à la base militaire d’Inal au Nord du pays en 1991. Toutes ces exactions sont commises par le régime de Ould Taya.
Ce rappel historique campe le débat et pointe toutes les responsabilités d’un ancien président téléguidée par une idéologie raciste le Baathisme pour dénégrifier la Mauritanie. Au moment où le gouvernement de Ould Diay promet de relancer toutes les parties concernées par le passif humanitaire d’éminents intellectuels mauritaniens, économistes et juristes tentent d’apporter leur contribution à cette question nationale sur les réseaux sociaux à travers des forums.
La préconisation d’une solution qui passe par un repenti ou un pardon du génocidaire Ould Taya pour régler tous les crimes commis de 89 à 91, ne peut être accepter par les victimes civiles et militaires notamment les veuves et orphelins qui attendent après plus de trois décennies les corps pour des sépultures dignes. Le pardon ne suffit pas. Les victimes réclament justice c’est à dire la vérité d’abord et ensuite devoir de mémoire et réconciliation.
Dans cette douloureuse page sombre de l’histoire du pays, Ould Taya n’est pas le seul responsable de cette épuration ethnique. Des hauts gradés de l’armée sont présumés tortionnaires et ils même au sein du régime de Ould Ghazouani. Parmi eux, en première ligne le général retraité Ould Menguet, président actuel de l’Assemblée nationale. C’est l’armée qui est pointée du doigt par les observateurs et elle pourrait faire son mea culpa dans un processus de rétablir la vérité.
Cherif Kane
Source : Kassataya