Les forces de l’ordre se sont acharnées cette semaine à Nouakchott contre des journalistes alors qu’ils couvraient la manifestation des médecins en grève depuis une semaine.
Cette violence policière qui intervient après celle d’autres journalistes dans le cadre d’une manifestation contre l’arrestation du président de l’ONG Transparence Inclusive, indigne les observateurs. Parmi les journalistes figure un représentant de Reporters Sans Frontières à Nouakchott. Cette grave atteinte à la liberté de la presse contraste avec les propos du président Ould Ghazouani qui avait félicité la presse nationale et indépendante à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse.
Les observateurs pointent des discours populistes qui cachent un régime autoritaire depuis 2019 qui ne fait plus de distinction entre manifestants et journalistes dont les matériels sont confisqués. Cette violence policière indigne les observateurs de plus en plus inquiets d’un Etat policier qui ne garantit plus la sécurité des citoyens au point même que les commissariats de police sont devenus des mouroirs à ciel ouvert. Cette gouvernance musclée de Ould Ghazouani menace la démocratie. Et ce recul des libertés est une tâche noire dans la candidature à sa propre succession en juin prochain.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Cette violence policière qui intervient après celle d’autres journalistes dans le cadre d’une manifestation contre l’arrestation du président de l’ONG Transparence Inclusive, indigne les observateurs. Parmi les journalistes figure un représentant de Reporters Sans Frontières à Nouakchott. Cette grave atteinte à la liberté de la presse contraste avec les propos du président Ould Ghazouani qui avait félicité la presse nationale et indépendante à l’occasion de la journée internationale de la liberté de la presse.
Les observateurs pointent des discours populistes qui cachent un régime autoritaire depuis 2019 qui ne fait plus de distinction entre manifestants et journalistes dont les matériels sont confisqués. Cette violence policière indigne les observateurs de plus en plus inquiets d’un Etat policier qui ne garantit plus la sécurité des citoyens au point même que les commissariats de police sont devenus des mouroirs à ciel ouvert. Cette gouvernance musclée de Ould Ghazouani menace la démocratie. Et ce recul des libertés est une tâche noire dans la candidature à sa propre succession en juin prochain.
Cherif Kane
Source : Kassataya