Le rapport de la cour des comptes des années 2019-2020 et 2021 révélé la semaine dernière au grand public de graves dysfonctionnements des départements et établissements publics. Ces graves manquements au fonctionnement du gouvernement apportent un éclairage sur la mal gouvernance de Ould Ghazouan depuis son accession au pouvoir.
Le ménage entrepris par le chef de l’Etat au niveau des départements et établissements publics concernés cache bien un régime inféodé à un système de recyclage de personnalités de ses prédécesseurs de Ould Taya à Ould Aziz. Parmi les recyclés figure en bonne place l’ancien argentier Ould Diay blanchi par la cour de Nouakchott dans le cadre de l’affaire de la décennie. Et il est aujourd’hui attaché au cabinet de la présidence.
L’ancien homme de confiance de Ould Aziz, est devenu en quelques mois le bras droit de Ould Ghazouani pour faire valoir ses expériences d’ancien patron de la SNIM et ancien ministre des Finances. Les observateurs s’attendaient à un coup de balai général en 2019.
Les quatre années de gouvernance de Ould Ghazouani ont prouvé le contraire. Des limogeages ponctuels de mauvais gestionnaires rythment le quinquennat sans que les réformes engagées ne donnent des résultats escomptés.
Les dernières révélations de la cour des comptes semblent consolider une gouvernance à deux vitesses avec des responsables épinglés qui échappent aux sanctions comme le patron de l’agence nationale de registre des populations et des titres sécurisés et le patron de la SNAAT. Ould Ghazouani est pris dans son propre piège de nouvelle méthode de discours dont la dernière en date est la tolérance zéro. Ce qui ressemble fort à un système de téléguidage brouillé volontairement par le chef de l’exécutif.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Le ménage entrepris par le chef de l’Etat au niveau des départements et établissements publics concernés cache bien un régime inféodé à un système de recyclage de personnalités de ses prédécesseurs de Ould Taya à Ould Aziz. Parmi les recyclés figure en bonne place l’ancien argentier Ould Diay blanchi par la cour de Nouakchott dans le cadre de l’affaire de la décennie. Et il est aujourd’hui attaché au cabinet de la présidence.
L’ancien homme de confiance de Ould Aziz, est devenu en quelques mois le bras droit de Ould Ghazouani pour faire valoir ses expériences d’ancien patron de la SNIM et ancien ministre des Finances. Les observateurs s’attendaient à un coup de balai général en 2019.
Les quatre années de gouvernance de Ould Ghazouani ont prouvé le contraire. Des limogeages ponctuels de mauvais gestionnaires rythment le quinquennat sans que les réformes engagées ne donnent des résultats escomptés.
Les dernières révélations de la cour des comptes semblent consolider une gouvernance à deux vitesses avec des responsables épinglés qui échappent aux sanctions comme le patron de l’agence nationale de registre des populations et des titres sécurisés et le patron de la SNAAT. Ould Ghazouani est pris dans son propre piège de nouvelle méthode de discours dont la dernière en date est la tolérance zéro. Ce qui ressemble fort à un système de téléguidage brouillé volontairement par le chef de l’exécutif.
Cherif Kane
Source : Kassataya