Le procès de l’ex-président Ould Aziz est dans sa phase décisive de plaidoiries après plusieurs pauses d’arrêts qui résultent de la stratégie de la défense de prolonger les audiences. La reprise ce début de semaine est marquée par la plaidoirie des avocats de l’Etat qui remettent à jour les fonds dilapidés et détournés par l’accusé estimés à plus de 60 milliards d’anciennes ouguiyas soit plus de 6 milliards de nouvelle monnaie.
C’est une somme colossale de détournement des deniers publics. Ce chiffre de plus de 6 milliards d’ouguiyas traduit l’ampleur de la corruption et de la gabegie de la décennie de l’ex-président Ould Ghazouani. Un ancien président qui s’est comporté comme un chef de famille abandonnant ses prérogatives de chef d’Etat pour dilapider non seulement les ressources naturelles mais aussi les fonds publics à travers un système de maillage, proches collaborateurs, famille, et hommes d’affaires.
Ce réseau lui a permis d’accaparer les meilleurs terrains de la capitale pour construire une clinique médicale sous le nom de sa fille Lalla dont le coût est estimé à plus d’un milliard d’anciennes ouguiyas. Ainsi que d’autres terrains pour son gendre pour l’acquisition du terrain de la Télévision nationale et sans oublier les faveurs à son épouse qui aurait obtenu l’opération de l’aéroport de Nouakchott. Cette remise à jour de la gouvernance partagée avec le clan familial par les avocats de l’Etat ne représente que la partie émergée de la caverne d’Ali Baba.
Au-delà de la famille il y a les anciens proches collaborateurs anciens premiers ministres et anciens ministres et anciens patrons des sociétés nationales (SONIMEX SOMELEC SNDE Fondation SNIM) qui auraient pour la plupart d’entre eux joué un rôle dans le détournement des deniers publics. Et également l’existence d’autres milliards d’ouguiyas sous forme d’argent liquide en devise confiés à des hommes d’affaires et saisis par la justice.
Cherif Kane
Source : Kassataya
C’est une somme colossale de détournement des deniers publics. Ce chiffre de plus de 6 milliards d’ouguiyas traduit l’ampleur de la corruption et de la gabegie de la décennie de l’ex-président Ould Ghazouani. Un ancien président qui s’est comporté comme un chef de famille abandonnant ses prérogatives de chef d’Etat pour dilapider non seulement les ressources naturelles mais aussi les fonds publics à travers un système de maillage, proches collaborateurs, famille, et hommes d’affaires.
Ce réseau lui a permis d’accaparer les meilleurs terrains de la capitale pour construire une clinique médicale sous le nom de sa fille Lalla dont le coût est estimé à plus d’un milliard d’anciennes ouguiyas. Ainsi que d’autres terrains pour son gendre pour l’acquisition du terrain de la Télévision nationale et sans oublier les faveurs à son épouse qui aurait obtenu l’opération de l’aéroport de Nouakchott. Cette remise à jour de la gouvernance partagée avec le clan familial par les avocats de l’Etat ne représente que la partie émergée de la caverne d’Ali Baba.
Au-delà de la famille il y a les anciens proches collaborateurs anciens premiers ministres et anciens ministres et anciens patrons des sociétés nationales (SONIMEX SOMELEC SNDE Fondation SNIM) qui auraient pour la plupart d’entre eux joué un rôle dans le détournement des deniers publics. Et également l’existence d’autres milliards d’ouguiyas sous forme d’argent liquide en devise confiés à des hommes d’affaires et saisis par la justice.
Cherif Kane
Source : Kassataya