La vidéo sur les témoignages d’un lieutenant de l’armée à la retraite ayant participé à la guerre du Sahara occidental, des femmes et des jeunes de Kaédi et de Baguodine, circule cette fin de semaine sur les réseaux sociaux dénonçant des difficultés de se faire enrôler par les commissions de l’agence des registres des populations et des titres sécurisés.
Ces blocages des citoyens dans la région du Gorgol tournent au tour des dossiers d’enrôlement classés sans motif, de longues attentes filtrées. Les citoyens qui viennent tous les jours se faire enrôler ont l’impression que cette opération de recensement ne concerne que les populations négro-africaines comme si la communauté arabe est exclue de l’Etat-civil.
Le rythme de deux à trois personnes par jour est inadmissible pour ces nouvelles commissions techniques déployées pour recenser le maximum de citoyens. L’objectif de toutes ces manœuvres c’est de décourager les populations de la vallée et accélérer ainsi le génocide biométrique.
Les témoignages poignants d’un lieutenant de l’armée à la retraite, des femmes et des jeunes désespérés sont contraires aux déclarations du président Ould Ghazouani en 2019 qui plaident pour l’unité nationale et la cohésion sociale et la fin du calvaire des populations au sujet de l’enrôlement. Deux poids deux mesures qui confortent la vision d’un Etat de non droit dans un pays qui se veut une république islamique.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ces blocages des citoyens dans la région du Gorgol tournent au tour des dossiers d’enrôlement classés sans motif, de longues attentes filtrées. Les citoyens qui viennent tous les jours se faire enrôler ont l’impression que cette opération de recensement ne concerne que les populations négro-africaines comme si la communauté arabe est exclue de l’Etat-civil.
Le rythme de deux à trois personnes par jour est inadmissible pour ces nouvelles commissions techniques déployées pour recenser le maximum de citoyens. L’objectif de toutes ces manœuvres c’est de décourager les populations de la vallée et accélérer ainsi le génocide biométrique.
Les témoignages poignants d’un lieutenant de l’armée à la retraite, des femmes et des jeunes désespérés sont contraires aux déclarations du président Ould Ghazouani en 2019 qui plaident pour l’unité nationale et la cohésion sociale et la fin du calvaire des populations au sujet de l’enrôlement. Deux poids deux mesures qui confortent la vision d’un Etat de non droit dans un pays qui se veut une république islamique.
Cherif Kane
Source : Kassataya