La Mauritanie, un peuple nomade et berger vient d’être rattrapée par l’histoire. Des Mauritaniens qui ont vécu bien avant l’indépendance au Mali sans papier sont sur la sellette. Ils viennent d’être installés dans le Hodh Charghí mais apparemment ils ne sont pas les bienvenus. Apatrides chez eux, ils n’ont aucune chance d’accéder à un état-civil.
Ces Mauritaniens que les observateurs peuvent comparer à des Roms ou des Gitans, des peuples en errance depuis la nuit des temps, sont aujourd’hui devant l’actualité. Cette résurgence du passé est exacerbée par la guerre au Mali.
Ils sont nombreux des Mauritaniens d’origine qui ont longtemps vécu au Mali sans papiers. Ils sont rassemblés aujourd’hui autour d’un centre administratif de Timbedra dans le Hodh Echargui, une des régions qui accueille aujourd’hui les réfugiés maliens. Ce sont des familles entières de grands-parents, fils et petits-fils qui sont installées dans cette région.Ces Mauritaniens d’origine réclament leur nationalité après plus de 64 ans d’absence. Une requête qui relance in fine le recensement biométrique discriminatoire engagé depuis 2009. C’est un nouveau casse-tête pour Ould Diay. Une nouvelle difficulté qui s’ajoute au passif humanitaire.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Ces Mauritaniens que les observateurs peuvent comparer à des Roms ou des Gitans, des peuples en errance depuis la nuit des temps, sont aujourd’hui devant l’actualité. Cette résurgence du passé est exacerbée par la guerre au Mali.
Ils sont nombreux des Mauritaniens d’origine qui ont longtemps vécu au Mali sans papiers. Ils sont rassemblés aujourd’hui autour d’un centre administratif de Timbedra dans le Hodh Echargui, une des régions qui accueille aujourd’hui les réfugiés maliens. Ce sont des familles entières de grands-parents, fils et petits-fils qui sont installées dans cette région.Ces Mauritaniens d’origine réclament leur nationalité après plus de 64 ans d’absence. Une requête qui relance in fine le recensement biométrique discriminatoire engagé depuis 2009. C’est un nouveau casse-tête pour Ould Diay. Une nouvelle difficulté qui s’ajoute au passif humanitaire.
Cherif Kane
Source : Kassataya