Après 63 ans d’indépendance la Mauritanie est toujours en train de chercher un passé glorieux pour justifier son identité arabo-islamique et africaine. Du père de la nation feu Mokhtar Ould Daddah qui avait initié le rapprochement de la Mauritanie à la nation arabe à Ould Ghazouani qui veut un pays moderne avec un passé glorieux.
Le pays des Mourabitoun a toujours attiré de convoitises dans la sous-région et au-delà à cause de son riche patrimoine du passé et de ses énormes richesses naturelles. Après 63 ans d’indépendance il se révèle comme un pays d’arbitraires et d’injustices et d’inégalités et un passé glorieux dont les dirigeants se glorifient depuis l’avènement au pouvoir de Ould Taya initiateur du premier génocide des Noirs en 1989 en déportant plus de 60000 négro-africains au Sénégal et au Mali et en assassinant 28 soldats de la vallée en 1991 à Inal.
Quarante-quatre ans après, le successeur de Ould Aziz est toujours en quête d’une identité arabo-islamique et africaine et une histoire à travers les discours de Ouadane et de Tichitt à l’occasion des festivals des villes anciennes en insistant sur le rayonnement culturel de ces villes mais surtout en glissant la nécessité pour les Mauritaniens de se débarrasser des comportements stéréotypés et des préjugés qui les alimentent. Il s’agit d’impératifs qui imposent la construction d’un Etat moderne. C’est clair le chef de l’Etat plaide pour un changement profond des mentalités.
La Mauritanie est loin d’avoir un statut de grande nation c’est est un pays sous développé, ignorant et pauvre avec d’énormes richesses naturelles pourtant mais accaparées par une poignée de privilégiés dont les élites intellectuelles malhonnêtes pour la plupart et cupides. Pays de bédouins aux 1000 poètes de mentalité obscurantiste exacerbée par un nationalisme étroit arabe qui divise les Mauritaniens. Alors que le pays est sans industries sans agriculture sans technicité sans infrastructures de base. Entre l’aspiration à la modernité et la nostalgie d’un passé glorieux, Ould Ghazouani est dans un tourbillon qui l’empêche de faire décoller un pays gangrené par la gabegie et la corruption. Alors que l’’eau coule difficilement dans les robinets depuis des décennies dans une capitale où plus de 700 000 personnes ont soif et le reste vivant dans l’opulence.
En 2023 les Mauritaniens vivent encore dans l’obscurité et l’insécurité. Le pire, les exécutants se voilent la face et cachent l’émergence d’une nouvelle classe ultrariche dans les villas les plus somptueuses de la capitale. Ce sont les nouveaux milliardaires du pays issus en partie de l’oligarchie militaire et des mafieux de la drogue. Dans ce jeu d’équilibriste politique d’hier aujourd’hui et demain c’est l’Etat de non droit qui semble l’emporter. Ould Ghazouani se détournant de la question fondamentale de la cohabitation entre les différentes composantes de la population qui continuent de se regarder en chiens de faïence.
La Mauritanie n’est pas encore un Etat moderne avec des institutions modernes. C’est un pays gouverné par de militaires sous vernis démocratique. Cette lente adaptation à l’évolution technologique et scientifique impacte sur les projets de développement dont les principaux bénéficiaires sont les forces clientélistes tribales et régionalistes véritables freins à toute réforme.
Cherif Kane
Source ; Kassataya
Le pays des Mourabitoun a toujours attiré de convoitises dans la sous-région et au-delà à cause de son riche patrimoine du passé et de ses énormes richesses naturelles. Après 63 ans d’indépendance il se révèle comme un pays d’arbitraires et d’injustices et d’inégalités et un passé glorieux dont les dirigeants se glorifient depuis l’avènement au pouvoir de Ould Taya initiateur du premier génocide des Noirs en 1989 en déportant plus de 60000 négro-africains au Sénégal et au Mali et en assassinant 28 soldats de la vallée en 1991 à Inal.
Quarante-quatre ans après, le successeur de Ould Aziz est toujours en quête d’une identité arabo-islamique et africaine et une histoire à travers les discours de Ouadane et de Tichitt à l’occasion des festivals des villes anciennes en insistant sur le rayonnement culturel de ces villes mais surtout en glissant la nécessité pour les Mauritaniens de se débarrasser des comportements stéréotypés et des préjugés qui les alimentent. Il s’agit d’impératifs qui imposent la construction d’un Etat moderne. C’est clair le chef de l’Etat plaide pour un changement profond des mentalités.
La Mauritanie est loin d’avoir un statut de grande nation c’est est un pays sous développé, ignorant et pauvre avec d’énormes richesses naturelles pourtant mais accaparées par une poignée de privilégiés dont les élites intellectuelles malhonnêtes pour la plupart et cupides. Pays de bédouins aux 1000 poètes de mentalité obscurantiste exacerbée par un nationalisme étroit arabe qui divise les Mauritaniens. Alors que le pays est sans industries sans agriculture sans technicité sans infrastructures de base. Entre l’aspiration à la modernité et la nostalgie d’un passé glorieux, Ould Ghazouani est dans un tourbillon qui l’empêche de faire décoller un pays gangrené par la gabegie et la corruption. Alors que l’’eau coule difficilement dans les robinets depuis des décennies dans une capitale où plus de 700 000 personnes ont soif et le reste vivant dans l’opulence.
En 2023 les Mauritaniens vivent encore dans l’obscurité et l’insécurité. Le pire, les exécutants se voilent la face et cachent l’émergence d’une nouvelle classe ultrariche dans les villas les plus somptueuses de la capitale. Ce sont les nouveaux milliardaires du pays issus en partie de l’oligarchie militaire et des mafieux de la drogue. Dans ce jeu d’équilibriste politique d’hier aujourd’hui et demain c’est l’Etat de non droit qui semble l’emporter. Ould Ghazouani se détournant de la question fondamentale de la cohabitation entre les différentes composantes de la population qui continuent de se regarder en chiens de faïence.
La Mauritanie n’est pas encore un Etat moderne avec des institutions modernes. C’est un pays gouverné par de militaires sous vernis démocratique. Cette lente adaptation à l’évolution technologique et scientifique impacte sur les projets de développement dont les principaux bénéficiaires sont les forces clientélistes tribales et régionalistes véritables freins à toute réforme.
Cherif Kane
Source ; Kassataya