Le président de l’IRA ne tourne pas autour du pot dans sa conférence de presse cette semaine sur fond des exactions contre les Palestiniens à Gaza. Biram Abeid est en colère contre ses collègues parlementaires qui dénoncent à l’Assemblée nationale les exactions contre le peuple palestinien alors qu’ils oublient les Palestiniens noirs chez eux.
Le député Biram Abeid dit tout haut ce qu’une partie des Mauritaniens pensent tout bas. Bien entendu le leader anti-esclavagiste ne fait pas d’amalgame avec la cause palestinienne et le combat de la vie de son mouvement abolitionniste IRA qui représente aujourd’hui dignement les Palestiniens noirs. Autrement dit la communauté harratine.
Ce qui dérange le président de l’IRA c’est le silence sur les dénégations des locataires successifs au palais de Nouakchott depuis 1960 sur l’impunité accordée aux esclavagistes et la complicité des segments conservateurs et religieux selon ses propres termes dans sa conférence de presse cette semaine à Nouakchott sur fond des exactions contre les Palestiniens à Gaza.
Les observateurs que c’est ce même silence qui entoure les autres palestiniens noirs, les négro-africains victimes des pires exactions de 1986 à 1991 ou années de braise. Le silence des Oulémas et Imams, du régime de Ould Ghazouani sur les 28 soldats négro-africains assassinés par l’armée en 1991 à la base militaire d’Inal en 1991.
Sans oublier le génocide de cette même communauté victime d’une épuration ethnique avec les déportations de 1989 au Sénégal et au Mali. Ce silence qui résulte d’une loi d’amnistie en 1993 qui protège tous les criminels de l’armée.
Ce rappel historique des observateurs fait partie de cette autre stratégie de l’hypocrisie et du mensonge adoptée par les régimes mauritaniens pour tromper la communauté internationale que le leader harratin n’a pas passé sous silence. C’est le sens de sa colère contre ses collègues parlementaires qui s’empressent à chaque fois de dénoncer les exactions contre le peuple palestinien à l’Assemblée nationale alors qu’ils oublient les Palestiniens noirs chez eux.
Cherif Kane
Source : Kassataya
Le député Biram Abeid dit tout haut ce qu’une partie des Mauritaniens pensent tout bas. Bien entendu le leader anti-esclavagiste ne fait pas d’amalgame avec la cause palestinienne et le combat de la vie de son mouvement abolitionniste IRA qui représente aujourd’hui dignement les Palestiniens noirs. Autrement dit la communauté harratine.
Ce qui dérange le président de l’IRA c’est le silence sur les dénégations des locataires successifs au palais de Nouakchott depuis 1960 sur l’impunité accordée aux esclavagistes et la complicité des segments conservateurs et religieux selon ses propres termes dans sa conférence de presse cette semaine à Nouakchott sur fond des exactions contre les Palestiniens à Gaza.
Les observateurs que c’est ce même silence qui entoure les autres palestiniens noirs, les négro-africains victimes des pires exactions de 1986 à 1991 ou années de braise. Le silence des Oulémas et Imams, du régime de Ould Ghazouani sur les 28 soldats négro-africains assassinés par l’armée en 1991 à la base militaire d’Inal en 1991.
Sans oublier le génocide de cette même communauté victime d’une épuration ethnique avec les déportations de 1989 au Sénégal et au Mali. Ce silence qui résulte d’une loi d’amnistie en 1993 qui protège tous les criminels de l’armée.
Ce rappel historique des observateurs fait partie de cette autre stratégie de l’hypocrisie et du mensonge adoptée par les régimes mauritaniens pour tromper la communauté internationale que le leader harratin n’a pas passé sous silence. C’est le sens de sa colère contre ses collègues parlementaires qui s’empressent à chaque fois de dénoncer les exactions contre le peuple palestinien à l’Assemblée nationale alors qu’ils oublient les Palestiniens noirs chez eux.
Cherif Kane
Source : Kassataya