Il est de l'ordre des choses que les intellectuels africains commencent à méditer sur le sort du continent noir. Depuis les indépendances jusqu'à nos jours, quasi aucun pays africain n'a pu édifier un Etat de droit dans lequel l'unité nationale est consolidée. Les rapports de forces, hérités des pouvoirs traditionnels sont souvent remis sur la table pour contrer toute initiative démocratique. Cela a été observé partout en Afrique et particulièrement en Afrique de l'Ouest.
En Mauritanie, la région, la tribu, le clan et la famille sont devenus des fonds de commerce sur lesquels se négocient l'électorat et les nominations. Un pays qui a connu 21 ans de dictature, jalonnée des plus horribles crimes réalisés sur le Continents : l'exécution sommaire des militaire negro-mauritaniens sous fond de dénégrification de l'armée et l'obligeance a l'exil des intellectuels noirs qui, par le passé, avaient construit avec leurs confrères arabo - berbères les bases de ce qu'est aujourd'hui la Mauritanie. Au milieu du chemin, ils etaient evenu une charge lourde dont il fallait se défaire. On trouva un homme pour le faire : Maouya Ould Sid Ahmed Taya.
Au Sénégal, les Diola de la Casamance ont été écrasés par l'armée régulière durant la règne de Diouf, seulement pour avoir demandé le droit de s'auto- administrer. Où est le mal ? A.Wade qui avait promis l'or au sénégalais a déçu plus qu'un, à travers ces agissements contre les journalistes, les hommes politiques de taille et contre lui même, en s'agrippant au pouvoir. A ses presque quatre vint ans acquis il aspire a un deuxième mandat alors que l'idéal serait qu'il s'en aille.
La même situation a été vécu au Nord du Mali, de Niger et du Tchad où les Touaregs furent victimes pendant de longues années de répression impitoyable des pouvoirs centraux. Partout la minorité est mal menée pour avoir défendu sa culture ou son existence quotidienne. Il faut dire que le Mali a été un exemple durant le regne de Konaré.
Un dirigeant humble, respectueux des valeur de la démocratie. Un exemple a suivre.
Au Niger, après les annéesSeyny Kountie, de Ali Seibou, une démocratie d'espoir avait vu le jour. On saluait les efforts de Mahaman Ousma, mais peu de temps après, le virus de l'acharnement au pouvoir jumelé a l'entêtement d'une opposition immature onnt conduit le pays au Chaos.
La Gambie a aussi vécu ses jours noirs. Un petit pitre qui oscille entre charlatan et marabout a pris le pouvoir par les armes et gère son pays selon ses humeurs. Regardez le dans ses déplacements officiels vous vous en rirez a mourir. Un comédien né. Il serait bon
au théâtre. Les gambiens sont entrain de mourir dans l'atlantique au rythmes des Kayouks (Pirogues) pour rejoindre les côtes espagnoles à la recherche des jours meilleurs.
En cote d'Ivoire, le chaos après le décès de Houphouet Boigny vient embarrasser la sous région. Un petit ambitieux, inspiré par le Diable vient jeter de la poudre a l'huile, évoquant la notion d'ivoirité.
Concept à la fois vide et idiot, si l'on sait la difficulté de distinguer les ivoirien entre eux même. Tout simplement un non sens ! Comme par ironie du sort, Dieu leur ôta un idiot pour leur offrir un malade mentale. Robert Guei s'était érigé en sauveur qui se transforma aussi tôt en un dictateur fou de rage. La Côte d'Ivoire vivait ses derniers jours de paix et de prospérité. Une année plus tard et sous la pression internationale une fausse élection présidentiel fit erreur de mettre le pouvoir dans les main d'un sauvage mal vêtu qui n'arrive jamais a articuler ses idée de façon cohérente. C'est le comble du malheur. Un Bagbo a la tête de la CI, il faut le voir pour en juger. Allez a Abidjan ! aujourd'hui le pays est divisé en trois morceaux entre les nordistes, les loyaliste et les forces nouvelles. Comme pour terminer le décor une zone tampon ou des militaires français exercent leurs cours de tirs sur des personnes vivantes au gré de leurs chefs. Fuera !
En guinée des mutineries sur fond de réclamation des arriérées de salaires avaient plongé les population dans une angoisse sans précédent. L'homme au bonet rouge (Coumba Yala) passa comme le plus ridicule des président du continent. Toujours habillé en tenue de festival, son séjour ne dura que peu. C'était prévisible !
Il serait impossible d'oublier la plus sale guerre civile de Sierra Leone ou les Kamasors ont amputé les mains et/ou les pieds de plus de 15% de la population active. Ahmed Tidjan Kabba et je ne sais comment s'appelait l'autre chef de guerre avait transformé les ru de Free Town en un champ de bataille, des méchoui humain. Quelle horreur !
Au Liberia, impossible de qualifier ce qui s'est passé. Il était tout de même prévisible de deviner la suite des choses si l'on sait que les télévisions du monde entier avaient diffusés les images de l'exécution de l'ancien maître des lieux, Samuel DOS. Charles Taylors, Johnson et je ne sais qui encore plongèrent ce pays dans un vide institutionnel de plus de 10 ans. Le Liberia tardera des siècles pour s'en remettre.
Le Togo a eu sa peur, et continue encore dans le cauchemar d'une dictature héritée. Il devrait désormais se muer en Royaume. La situation qui y règne est indescriptible.
Au Nigeria c'est un chaos social total. L'Etat n'existe pas ou presque. Mais le plus grave ici ce sont des affrontement interethniques et inter-religieux. Religions que les populations ont
adopté seulement depuis peu (Christianisme et l'Islam). Entre le fanatisme islamique et l'entendue du christianisme auquel il faut ajouter l'ignorance des adeptes fournissent un cocktail mortel.
Au Cameroun, la dictature a eu raison de la rébellion nordique mais a quel prix ? Paul Biya s'est éternisé au pouvoir, a développé la corruption au point de placer son pays parmi les 7 pays les plus corrompus au monde en 2000.
Ne parlons pas de Soudan, où des imbéciles en turban blanc sont entrain de massacrer des pauvres innocents. Apres la mort de John Garong, la misère continue de servir dans cette zone aux ressources incalculables. Une des guerres les plus absurdes du continent. Les militaires s'adonnent aux massacres des femmes et des enfants au vu et su de la communauté internationale.
L'histoire de la Somalie est bien connu. Ceux qui en doute peuvent le
demander à l'armée américaine qui est sorti en courant face aux bébés-
soldats, alimentés jours et nuits d'une herbe exotique et droguant.
La Somalie n'est ni plus ni moins que un no Mans land. Une véritable
jungle polluée de barbares.
L'Ethiopie et l'Erythrée continuent de se tuer pour un terrain
rocailleux, jonchant les restes des chars d'origine russe. Au lieu
de nourrir une population Moribonde, mal nourrie, ils se sont livrés
a une guerre sans fin ni finalité.
Je ne vous enseigne rien sur les génocide Rwandais y Burundais. Un
million de personnes furent exécutés sommairement sous la bénédiction
des puissances occidentales et pire encore en connaissance de cause
de Koffi Hanan alors employé à l'ONU. Aujourd'hui les deux pays
croupissent sous la dette morale des exécuteurs, des générations
marquées à jamais. Comment pourrait ils y avoir cohésion nationale
dans de pareilles conditions. Le pays vu encore avec les blessures
béantes des victimes et des assassins.
La RDC qui avait applaudi la défaite armée de l'un des plus
sanguinaire dictateur africain, Mobutu Sessesseko Ouazabanga Desiré,
sont entrain de pleurer sur leur sort au vu d'un recul
socioéconomique de plus de un siècle. Kabyla accueilli en libérateur,
et réellement il l'était, fut descendu par complot d'on ne sait qui
et qui et pour parrainer tout, son fils fut nommé président avant
même les funérailles du père défunt. Le tableau est macabre !
Au Congo voisin , le jeux le plus stupide entre les Ninjas et les
Cobras, inspiré du cinéma indien, vinrent volatiliser les maigres
acquis de plus de 40 ans d'indépendance. Aujourd'hui le Congo se
cherche ! avec un Sassou Nguesso a sa tête, pas d'espoir de
développement parce que l'argent du peuple sert a acheter des armes
et corrompre des lieutenants.
Le Gabon est le seul pays, avec le Togo, qui n'a connu que deux
président depuis quatre six ans d'indépendance. Bongo s'est érigé en
Dieu, unique et immuable. Petit pays, avec beaucoup de ressources
mais sa population meurent de faim aujourd'hui. Une population qui ne
fait même pas le million d'individus. Où est l'argent du pétrole, du
bois et de l'or. Il y pleut plus de 1000 mm par an mais la faim est
dans tous les ventres.
La Guinée Equatorial, encore petit pays moins que le Gabon. Elle est
la plus dotée en ressources naturelles de grande valeur sur le marché
internationales mais la moitié de sa population peuple les rues de
l'Espagne où la majorité des femmes s'adonnent a la prostitution et
les hommes a vendre de la drogue s'ils ne sont pas des ouvriers dans
l'agriculture et le bâtiment. Au nom de quoi ?
En Afrique Australe, Robert Mugabe a plongé son pays dans une erreur
historique, voulant expulser les fermiers blancs des terres qu'ils
ont occupés. Même s'il avait raison, il l'a fait de la manière la
plus vilaine, entraînant le Zimbabwe dans la faim et le dénuement
totale. C'est facile d'incriminer les autres.
En Angola, tout le monde savait la stupidité de la guerre entre les
partisans de Dos Santos pro-soviétique et de Savimbi, pro-américain.
Le résultat n'est ni plus ni moins que la quasi extinction de la
population. Un des plus grand producteur de pétrole africain , plus
de 70% de la population angolaise vivent en dessous du seuil de
pauvrété. Pourquoi ? où est l'argent du Pétrole. Dans la poche de
Poutine et de ses prédécesseurs.
L'histoire des autres pays austraux d'Afrique ne sont que peu
encourageant, avec des rébellions telles que celle de l'Armée de la
résistance du Seigneur. Quel Seigneur ? elles ont aussi fait leurs
victimes.
Le bilan est triste, les soldes sont macabres et la situation est
dramatique. Situation peu enviable.
Seul la grandeur de Mandela et l'audace de De Clerck avaient pu, par
miracle, soustraire l'Afrique du Sud de ses problèmes. Le Bénin est
sans doute un Pays espoir où les germes d'une démocratie
intellectuelle et intelligente sont palpables. Le Cap Vert est un
exemple de réussite sociale mais c'est surtout dû a sa position
géographique, en dehors de toute influence de mauvais voisins. La
Namibie est encore très jeune mais connaît peu de problèmes grâce au
savant management du pouvoir central.
Les causes et conséquences de ces guerres
Parler des causes de ces guerres est un jeux non exempte de risque
mais une chose est sûre : la ferme volonté de contrôle des ressources
stratégiques du continent par les puissances coloniales n'est pas
innocentes. Ajouté a cela le réveil des appétits de pouvoir de la
part de certains citoyens ainsi que le manque de clairvoyance des
dirigeants africains. Il existe autant de causes que de guerres en
Afrique. Ces guerres sont aussi un marché important pour les filières
armements derrière lesquelles se cachent les firmes minières et
pétrolières.
L'absurdité la plus évidente de ces guerres est qu'elles n'ont jamais
donné aucun résultat positif nul part. elles s'installent dans le
temps et avec l'acharnement des dirigeants à s'éterniser au pouvoir,
toutes les ressources économiques sont dérivées pour l'achat des
armes. Au lieu de nourrir on tue.
La conséquence de ces guerres, La faim, les maladies, les viols, un
laisser aller pire et simple s'installent en maîtres. Au lieu
d'avancer, l'Afrique recule.
Une Etude sur des perspectives de développement nous enseigne que
tous les continents auraient avancés en 2050 mais que l'Afrique
plongera vers les profondeurs de son extinction. Le Sida et la faim,
les maladies déjà éradiqués sur tous les continents séviront encore
en Afrique. Les guerre , nous l'avons vu sont a la mode, si l'on sait
la difficulté d'arbitrer entre la sotte idée de prendre les armes
pour lutter contre un régime et l'obstination des dirigeants a
s'éterniser au pouvoir.
Il est clair que si un Club de « délinquants » récidivistes dirigent
encore le continent, tout porte à croire que la fin de l'Afrique est
toute prochaine. Imaginez aujourd'hui Denis Sassounguesso à la tête
de l'UA, un ancien chef de guerre, incapable de diriger un pays,
promu a la tête de la plus ambitieuse initiative continentale. Ca
montre tout simplement que c'est une comédie.
El les autres :Yahya Jamet accueilli en grande pompe, NGYassimbe
For, Oumar Guelé, Obassandio, Blaise Compaoré ; Idriss deby, Paul
Biya, L. Bagbo, Le centre africain François Bouzizé, pour ne citer
que quelques idiots, réunis pour decider du sort du continent,
édifier des proposition de développement de l'Afrique. Oui,
l'éléphant accoucherait la souris. Des êtres sans aucune intelligence
placés a la tête des nations que je préfère appeler « Naton » même si
le mot n'a pas de sens. J'appelle nation, une nation sans âme ni
cœur. C'est cela même la réalité africaine d'aujourd'hui.
Il est inimaginable et inacceptable ce qui se passe sur ce continent.
Je me demande si ce n'est une malédiction. Y croire c'est abdiquer
mais que faire si les gens comme maître Wade, un des grands espoirs
de la démocratie africaine, est entrain de faire des bêtises sans
précédent mettant a mal quarante cinq ans de « pré- démocratie »
sénégalaise que lui même avait dénoncé des années durant. L'Afrique
a besoin d'une renaissance et pas des moindres. Une renaissance Total
d'idées et de pensées !
Que faut Il faire ?
Il est très simple. Les peuples méritent bien ceux qui les dirigent
disait l'autre. Chaque citoyens africain a une part de responsabilité
dans cette crise mais la part belle se sont les intellectuels qui se
la taillent. Il doit quand même y avoir une intelligence collective
subtile et rayonnante pour pouvoir nous conduire vers le chemin de la
prospérité. L'intellectuel africain paraît de nos jours comme
l'hombre de lui même. Le difficile exercice pour lui de séparer
l'école qu'il fréquente et la personne qu'il est constitue le
handicape majeur a l'heure de mettre en pratique sont savoir acquis
dans des société qui ne sont pas le sien. Les réalités sont
différentes donc forcement les modes d'action doivent être
différents. Actuellement même la médecine reconnaît la spécificité de
chaque patient pour la même maladie, c'est ce qu'il est convenu
d'appeler variante.
Le mode d'administration en Afrique doit Il être remis en cause
compte tenu de son flagrant échec ? nous pouvons affirmer sans risque
de nous tromper que oui. Il est de notre devoir de revoir nos modèles
territoriaux dans les limites de nos Etats-« natons », revoir les
modes de pouvoirs, adapter la démocratie importée a nos réalités,
recourir a nos valeurs sociales et édifier nos textes juridiques sur
la base de nos réalité quotidiennes qui n'ont rien de contradictoire
aux normes et valeurs internationales.
Par essence, le néocolonialisme tel que nous le vivons aujourd'hui
consiste en recopier ce qui est chez les autres, généralement des
pays dits développés vers les pays dits sous développés. Une erreur
qui a jalonné toute l'histoire des deux camps. C'est le rapport entre
le dominé et le dominant. Là est le problème.
S'agissant de l'éducation, a en juger par vous même. Depuis 45 ans
d'indépendance, aucun pays cités ci haut n'a atteint les 60% des taux
de scolarisation. En Mauritanie il est de 40% au Niger et Mali
certainement beaucoup moins. Pour la santé n'en parlons pas parce que
l'école est la base de la santé qui a son tour est la base du
développement. En Afrique le secteur santé est encore vide parce que
l'éducation est absente. La médecine traditionnelle qui avaient ses
vertus est reléguées au musée sans pour autant en offrir une
alternatives digne. Quel dommage !
(La suite de l'article la semaine prochaine )
Hady aboubekar BA, agronome de l'espoir
En Mauritanie, la région, la tribu, le clan et la famille sont devenus des fonds de commerce sur lesquels se négocient l'électorat et les nominations. Un pays qui a connu 21 ans de dictature, jalonnée des plus horribles crimes réalisés sur le Continents : l'exécution sommaire des militaire negro-mauritaniens sous fond de dénégrification de l'armée et l'obligeance a l'exil des intellectuels noirs qui, par le passé, avaient construit avec leurs confrères arabo - berbères les bases de ce qu'est aujourd'hui la Mauritanie. Au milieu du chemin, ils etaient evenu une charge lourde dont il fallait se défaire. On trouva un homme pour le faire : Maouya Ould Sid Ahmed Taya.
Au Sénégal, les Diola de la Casamance ont été écrasés par l'armée régulière durant la règne de Diouf, seulement pour avoir demandé le droit de s'auto- administrer. Où est le mal ? A.Wade qui avait promis l'or au sénégalais a déçu plus qu'un, à travers ces agissements contre les journalistes, les hommes politiques de taille et contre lui même, en s'agrippant au pouvoir. A ses presque quatre vint ans acquis il aspire a un deuxième mandat alors que l'idéal serait qu'il s'en aille.
La même situation a été vécu au Nord du Mali, de Niger et du Tchad où les Touaregs furent victimes pendant de longues années de répression impitoyable des pouvoirs centraux. Partout la minorité est mal menée pour avoir défendu sa culture ou son existence quotidienne. Il faut dire que le Mali a été un exemple durant le regne de Konaré.
Un dirigeant humble, respectueux des valeur de la démocratie. Un exemple a suivre.
Au Niger, après les annéesSeyny Kountie, de Ali Seibou, une démocratie d'espoir avait vu le jour. On saluait les efforts de Mahaman Ousma, mais peu de temps après, le virus de l'acharnement au pouvoir jumelé a l'entêtement d'une opposition immature onnt conduit le pays au Chaos.
La Gambie a aussi vécu ses jours noirs. Un petit pitre qui oscille entre charlatan et marabout a pris le pouvoir par les armes et gère son pays selon ses humeurs. Regardez le dans ses déplacements officiels vous vous en rirez a mourir. Un comédien né. Il serait bon
au théâtre. Les gambiens sont entrain de mourir dans l'atlantique au rythmes des Kayouks (Pirogues) pour rejoindre les côtes espagnoles à la recherche des jours meilleurs.
En cote d'Ivoire, le chaos après le décès de Houphouet Boigny vient embarrasser la sous région. Un petit ambitieux, inspiré par le Diable vient jeter de la poudre a l'huile, évoquant la notion d'ivoirité.
Concept à la fois vide et idiot, si l'on sait la difficulté de distinguer les ivoirien entre eux même. Tout simplement un non sens ! Comme par ironie du sort, Dieu leur ôta un idiot pour leur offrir un malade mentale. Robert Guei s'était érigé en sauveur qui se transforma aussi tôt en un dictateur fou de rage. La Côte d'Ivoire vivait ses derniers jours de paix et de prospérité. Une année plus tard et sous la pression internationale une fausse élection présidentiel fit erreur de mettre le pouvoir dans les main d'un sauvage mal vêtu qui n'arrive jamais a articuler ses idée de façon cohérente. C'est le comble du malheur. Un Bagbo a la tête de la CI, il faut le voir pour en juger. Allez a Abidjan ! aujourd'hui le pays est divisé en trois morceaux entre les nordistes, les loyaliste et les forces nouvelles. Comme pour terminer le décor une zone tampon ou des militaires français exercent leurs cours de tirs sur des personnes vivantes au gré de leurs chefs. Fuera !
En guinée des mutineries sur fond de réclamation des arriérées de salaires avaient plongé les population dans une angoisse sans précédent. L'homme au bonet rouge (Coumba Yala) passa comme le plus ridicule des président du continent. Toujours habillé en tenue de festival, son séjour ne dura que peu. C'était prévisible !
Il serait impossible d'oublier la plus sale guerre civile de Sierra Leone ou les Kamasors ont amputé les mains et/ou les pieds de plus de 15% de la population active. Ahmed Tidjan Kabba et je ne sais comment s'appelait l'autre chef de guerre avait transformé les ru de Free Town en un champ de bataille, des méchoui humain. Quelle horreur !
Au Liberia, impossible de qualifier ce qui s'est passé. Il était tout de même prévisible de deviner la suite des choses si l'on sait que les télévisions du monde entier avaient diffusés les images de l'exécution de l'ancien maître des lieux, Samuel DOS. Charles Taylors, Johnson et je ne sais qui encore plongèrent ce pays dans un vide institutionnel de plus de 10 ans. Le Liberia tardera des siècles pour s'en remettre.
Le Togo a eu sa peur, et continue encore dans le cauchemar d'une dictature héritée. Il devrait désormais se muer en Royaume. La situation qui y règne est indescriptible.
Au Nigeria c'est un chaos social total. L'Etat n'existe pas ou presque. Mais le plus grave ici ce sont des affrontement interethniques et inter-religieux. Religions que les populations ont
adopté seulement depuis peu (Christianisme et l'Islam). Entre le fanatisme islamique et l'entendue du christianisme auquel il faut ajouter l'ignorance des adeptes fournissent un cocktail mortel.
Au Cameroun, la dictature a eu raison de la rébellion nordique mais a quel prix ? Paul Biya s'est éternisé au pouvoir, a développé la corruption au point de placer son pays parmi les 7 pays les plus corrompus au monde en 2000.
Ne parlons pas de Soudan, où des imbéciles en turban blanc sont entrain de massacrer des pauvres innocents. Apres la mort de John Garong, la misère continue de servir dans cette zone aux ressources incalculables. Une des guerres les plus absurdes du continent. Les militaires s'adonnent aux massacres des femmes et des enfants au vu et su de la communauté internationale.
L'histoire de la Somalie est bien connu. Ceux qui en doute peuvent le
demander à l'armée américaine qui est sorti en courant face aux bébés-
soldats, alimentés jours et nuits d'une herbe exotique et droguant.
La Somalie n'est ni plus ni moins que un no Mans land. Une véritable
jungle polluée de barbares.
L'Ethiopie et l'Erythrée continuent de se tuer pour un terrain
rocailleux, jonchant les restes des chars d'origine russe. Au lieu
de nourrir une population Moribonde, mal nourrie, ils se sont livrés
a une guerre sans fin ni finalité.
Je ne vous enseigne rien sur les génocide Rwandais y Burundais. Un
million de personnes furent exécutés sommairement sous la bénédiction
des puissances occidentales et pire encore en connaissance de cause
de Koffi Hanan alors employé à l'ONU. Aujourd'hui les deux pays
croupissent sous la dette morale des exécuteurs, des générations
marquées à jamais. Comment pourrait ils y avoir cohésion nationale
dans de pareilles conditions. Le pays vu encore avec les blessures
béantes des victimes et des assassins.
La RDC qui avait applaudi la défaite armée de l'un des plus
sanguinaire dictateur africain, Mobutu Sessesseko Ouazabanga Desiré,
sont entrain de pleurer sur leur sort au vu d'un recul
socioéconomique de plus de un siècle. Kabyla accueilli en libérateur,
et réellement il l'était, fut descendu par complot d'on ne sait qui
et qui et pour parrainer tout, son fils fut nommé président avant
même les funérailles du père défunt. Le tableau est macabre !
Au Congo voisin , le jeux le plus stupide entre les Ninjas et les
Cobras, inspiré du cinéma indien, vinrent volatiliser les maigres
acquis de plus de 40 ans d'indépendance. Aujourd'hui le Congo se
cherche ! avec un Sassou Nguesso a sa tête, pas d'espoir de
développement parce que l'argent du peuple sert a acheter des armes
et corrompre des lieutenants.
Le Gabon est le seul pays, avec le Togo, qui n'a connu que deux
président depuis quatre six ans d'indépendance. Bongo s'est érigé en
Dieu, unique et immuable. Petit pays, avec beaucoup de ressources
mais sa population meurent de faim aujourd'hui. Une population qui ne
fait même pas le million d'individus. Où est l'argent du pétrole, du
bois et de l'or. Il y pleut plus de 1000 mm par an mais la faim est
dans tous les ventres.
La Guinée Equatorial, encore petit pays moins que le Gabon. Elle est
la plus dotée en ressources naturelles de grande valeur sur le marché
internationales mais la moitié de sa population peuple les rues de
l'Espagne où la majorité des femmes s'adonnent a la prostitution et
les hommes a vendre de la drogue s'ils ne sont pas des ouvriers dans
l'agriculture et le bâtiment. Au nom de quoi ?
En Afrique Australe, Robert Mugabe a plongé son pays dans une erreur
historique, voulant expulser les fermiers blancs des terres qu'ils
ont occupés. Même s'il avait raison, il l'a fait de la manière la
plus vilaine, entraînant le Zimbabwe dans la faim et le dénuement
totale. C'est facile d'incriminer les autres.
En Angola, tout le monde savait la stupidité de la guerre entre les
partisans de Dos Santos pro-soviétique et de Savimbi, pro-américain.
Le résultat n'est ni plus ni moins que la quasi extinction de la
population. Un des plus grand producteur de pétrole africain , plus
de 70% de la population angolaise vivent en dessous du seuil de
pauvrété. Pourquoi ? où est l'argent du Pétrole. Dans la poche de
Poutine et de ses prédécesseurs.
L'histoire des autres pays austraux d'Afrique ne sont que peu
encourageant, avec des rébellions telles que celle de l'Armée de la
résistance du Seigneur. Quel Seigneur ? elles ont aussi fait leurs
victimes.
Le bilan est triste, les soldes sont macabres et la situation est
dramatique. Situation peu enviable.
Seul la grandeur de Mandela et l'audace de De Clerck avaient pu, par
miracle, soustraire l'Afrique du Sud de ses problèmes. Le Bénin est
sans doute un Pays espoir où les germes d'une démocratie
intellectuelle et intelligente sont palpables. Le Cap Vert est un
exemple de réussite sociale mais c'est surtout dû a sa position
géographique, en dehors de toute influence de mauvais voisins. La
Namibie est encore très jeune mais connaît peu de problèmes grâce au
savant management du pouvoir central.
Les causes et conséquences de ces guerres
Parler des causes de ces guerres est un jeux non exempte de risque
mais une chose est sûre : la ferme volonté de contrôle des ressources
stratégiques du continent par les puissances coloniales n'est pas
innocentes. Ajouté a cela le réveil des appétits de pouvoir de la
part de certains citoyens ainsi que le manque de clairvoyance des
dirigeants africains. Il existe autant de causes que de guerres en
Afrique. Ces guerres sont aussi un marché important pour les filières
armements derrière lesquelles se cachent les firmes minières et
pétrolières.
L'absurdité la plus évidente de ces guerres est qu'elles n'ont jamais
donné aucun résultat positif nul part. elles s'installent dans le
temps et avec l'acharnement des dirigeants à s'éterniser au pouvoir,
toutes les ressources économiques sont dérivées pour l'achat des
armes. Au lieu de nourrir on tue.
La conséquence de ces guerres, La faim, les maladies, les viols, un
laisser aller pire et simple s'installent en maîtres. Au lieu
d'avancer, l'Afrique recule.
Une Etude sur des perspectives de développement nous enseigne que
tous les continents auraient avancés en 2050 mais que l'Afrique
plongera vers les profondeurs de son extinction. Le Sida et la faim,
les maladies déjà éradiqués sur tous les continents séviront encore
en Afrique. Les guerre , nous l'avons vu sont a la mode, si l'on sait
la difficulté d'arbitrer entre la sotte idée de prendre les armes
pour lutter contre un régime et l'obstination des dirigeants a
s'éterniser au pouvoir.
Il est clair que si un Club de « délinquants » récidivistes dirigent
encore le continent, tout porte à croire que la fin de l'Afrique est
toute prochaine. Imaginez aujourd'hui Denis Sassounguesso à la tête
de l'UA, un ancien chef de guerre, incapable de diriger un pays,
promu a la tête de la plus ambitieuse initiative continentale. Ca
montre tout simplement que c'est une comédie.
El les autres :Yahya Jamet accueilli en grande pompe, NGYassimbe
For, Oumar Guelé, Obassandio, Blaise Compaoré ; Idriss deby, Paul
Biya, L. Bagbo, Le centre africain François Bouzizé, pour ne citer
que quelques idiots, réunis pour decider du sort du continent,
édifier des proposition de développement de l'Afrique. Oui,
l'éléphant accoucherait la souris. Des êtres sans aucune intelligence
placés a la tête des nations que je préfère appeler « Naton » même si
le mot n'a pas de sens. J'appelle nation, une nation sans âme ni
cœur. C'est cela même la réalité africaine d'aujourd'hui.
Il est inimaginable et inacceptable ce qui se passe sur ce continent.
Je me demande si ce n'est une malédiction. Y croire c'est abdiquer
mais que faire si les gens comme maître Wade, un des grands espoirs
de la démocratie africaine, est entrain de faire des bêtises sans
précédent mettant a mal quarante cinq ans de « pré- démocratie »
sénégalaise que lui même avait dénoncé des années durant. L'Afrique
a besoin d'une renaissance et pas des moindres. Une renaissance Total
d'idées et de pensées !
Que faut Il faire ?
Il est très simple. Les peuples méritent bien ceux qui les dirigent
disait l'autre. Chaque citoyens africain a une part de responsabilité
dans cette crise mais la part belle se sont les intellectuels qui se
la taillent. Il doit quand même y avoir une intelligence collective
subtile et rayonnante pour pouvoir nous conduire vers le chemin de la
prospérité. L'intellectuel africain paraît de nos jours comme
l'hombre de lui même. Le difficile exercice pour lui de séparer
l'école qu'il fréquente et la personne qu'il est constitue le
handicape majeur a l'heure de mettre en pratique sont savoir acquis
dans des société qui ne sont pas le sien. Les réalités sont
différentes donc forcement les modes d'action doivent être
différents. Actuellement même la médecine reconnaît la spécificité de
chaque patient pour la même maladie, c'est ce qu'il est convenu
d'appeler variante.
Le mode d'administration en Afrique doit Il être remis en cause
compte tenu de son flagrant échec ? nous pouvons affirmer sans risque
de nous tromper que oui. Il est de notre devoir de revoir nos modèles
territoriaux dans les limites de nos Etats-« natons », revoir les
modes de pouvoirs, adapter la démocratie importée a nos réalités,
recourir a nos valeurs sociales et édifier nos textes juridiques sur
la base de nos réalité quotidiennes qui n'ont rien de contradictoire
aux normes et valeurs internationales.
Par essence, le néocolonialisme tel que nous le vivons aujourd'hui
consiste en recopier ce qui est chez les autres, généralement des
pays dits développés vers les pays dits sous développés. Une erreur
qui a jalonné toute l'histoire des deux camps. C'est le rapport entre
le dominé et le dominant. Là est le problème.
S'agissant de l'éducation, a en juger par vous même. Depuis 45 ans
d'indépendance, aucun pays cités ci haut n'a atteint les 60% des taux
de scolarisation. En Mauritanie il est de 40% au Niger et Mali
certainement beaucoup moins. Pour la santé n'en parlons pas parce que
l'école est la base de la santé qui a son tour est la base du
développement. En Afrique le secteur santé est encore vide parce que
l'éducation est absente. La médecine traditionnelle qui avaient ses
vertus est reléguées au musée sans pour autant en offrir une
alternatives digne. Quel dommage !
(La suite de l'article la semaine prochaine )
Hady aboubekar BA, agronome de l'espoir