PARIS — La déclaration finale des chefs d'Etats réunis dimanche à Paris pour le sommet de lancement de l'Union pour la Méditerranée (UPM) devrait confirmer la création d'une structure permanente ainsi que six projets concrets impliquants Européens et riverains du sud de la Méditerranée, selon un projet de déclaration obtenu par l'Associated Press.
Selon ce texte, qui faisait toujours l'objet de discussions entre les ministres des Affaires étrangères réunis au Grand palais avant le sommet des chefs d'Etat, l'UPM sera "un partenariat multilatéral" dont le but est de renforcer l'intégration et la cohésion de la région.
Son nom officiel sera "processus de Barcelone: union pour la Méditerranée", afin de souligner son lien avec la précédente coopération initiée entre l'Union européenne et le sud de la Méditerranée, que la France juge insuffisante.
Les Etats-membres de l'Union européenne et tous les riverains de la Méditerranée seront invités à participer. L'UPM sera co-présidée, d'un côté par un représentant de l'Union européenne, de l'autre par un riverain de la Méditerranée "par consensus" pour une période qui pourrait être de deux ans. La formulation retenue pour la co-présidence européenne semble signifier que la Commission sera associée à un Etat, une solution plus proche des propositions de la Commission européenne que des voeux français. Un secrétariat "technique" sera aussi mis en place.
L'architecture des institutions sera finalisée en novembre par les ministres des Affaires étrangères et les nouvelles structures devront être opérationnelles d'ici à la fin de l'année, selon le projet de déclaration.
Les participants ont retenus six projets pour inaugurer ce nouvel élan de leur coopération, sur la base d'une "géométrie variable": dépollution de la Méditerranée, autoroutes de la mer et liaison ferroviaire trans-Maghreb, collaboration en matière de sécurité civile, plan solaire, échanges universitaires renforcés et soutien aux petites et moyennes entreprises.
Les délégations semblaient toujours négocier la formulation des passages relatifs au conflit israélo-arabe. Selon la version obtenue, les chefs d'Etat réaffirmaient "leur engagement à parvenir à une solution juste, globale et durable du conflit israélo-arabe" et leur soutien aux négociations entre Israéliens et Palestiniens. La formulation sur la contribution des Etats arabes aux négociations actuelles et sur l'impact du conflit restait en cours de discussion. Ces "petits problèmes" de rédaction devraient "être surmontés", voulaient croire Luis Amado, le ministre portugais des Affaires étrangères, interrogé en marge de la conférence.
source:presse canadienne
Selon ce texte, qui faisait toujours l'objet de discussions entre les ministres des Affaires étrangères réunis au Grand palais avant le sommet des chefs d'Etat, l'UPM sera "un partenariat multilatéral" dont le but est de renforcer l'intégration et la cohésion de la région.
Son nom officiel sera "processus de Barcelone: union pour la Méditerranée", afin de souligner son lien avec la précédente coopération initiée entre l'Union européenne et le sud de la Méditerranée, que la France juge insuffisante.
Les Etats-membres de l'Union européenne et tous les riverains de la Méditerranée seront invités à participer. L'UPM sera co-présidée, d'un côté par un représentant de l'Union européenne, de l'autre par un riverain de la Méditerranée "par consensus" pour une période qui pourrait être de deux ans. La formulation retenue pour la co-présidence européenne semble signifier que la Commission sera associée à un Etat, une solution plus proche des propositions de la Commission européenne que des voeux français. Un secrétariat "technique" sera aussi mis en place.
L'architecture des institutions sera finalisée en novembre par les ministres des Affaires étrangères et les nouvelles structures devront être opérationnelles d'ici à la fin de l'année, selon le projet de déclaration.
Les participants ont retenus six projets pour inaugurer ce nouvel élan de leur coopération, sur la base d'une "géométrie variable": dépollution de la Méditerranée, autoroutes de la mer et liaison ferroviaire trans-Maghreb, collaboration en matière de sécurité civile, plan solaire, échanges universitaires renforcés et soutien aux petites et moyennes entreprises.
Les délégations semblaient toujours négocier la formulation des passages relatifs au conflit israélo-arabe. Selon la version obtenue, les chefs d'Etat réaffirmaient "leur engagement à parvenir à une solution juste, globale et durable du conflit israélo-arabe" et leur soutien aux négociations entre Israéliens et Palestiniens. La formulation sur la contribution des Etats arabes aux négociations actuelles et sur l'impact du conflit restait en cours de discussion. Ces "petits problèmes" de rédaction devraient "être surmontés", voulaient croire Luis Amado, le ministre portugais des Affaires étrangères, interrogé en marge de la conférence.
source:presse canadienne