Comme le stipule les termes de la Constitution Mauritanienne en vigueur, l’Intersyndicale avait introduit en date du 25/ 09/ 08, une lettre au Wali de Nouakchott l’informant de l’organisation d’une marche le 07/10/08, notamment : à 16 h, le lieux de rassemblement: entre le Stade de la Capitale et l'ancienne Maison des Jeunes et l’itinéraire: l'axe de Polyclinique de la Capitale.
A sa grande surprise, le 6 octobre à 17h15 le Wali leur transmet une réponse laconique sans aucun fondement juridique et administratif, dont le contenu est ceci :
« J’ai le regret de vous informer que nous sommes dans l’impossibilité de répondre favorablement à votre demande en objet. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que toutes les manifestations à caractère sociopolitiques dans les lieux publics sont présentement suspendues. »
Après étude de la lettre du Wali, les Secrétaires Généraux des centrales syndicales les plus représentatives en Mauritanie ont estimé que cette réponse refusant la marche constituait, comme les précédentes, au bâillonnement de la démocratie et correspondait à la confiscation des libertés individuelles et collectives, et ce depuis le putsch du 06 août 2008, perpétué par le Général déchu Mohamed Ould Abdel Aziz sur le Président de la République élu, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Par conséquent, les Secrétaires Généraux (UTM, CGTM, CLTM, CNTM, UNTM, USLM) ont décidé de la poursuite du programme, tel qu’indiqué dans leur lettre précitée. Ainsi donc, le mot d’ordre a été donné aux militantes et militants d’être sur les lieux.
Comme prévu, les manifestants brandirent leurs banderoles portant les slogans de la Journée Mondiale du Travail Décent, dénonçant le coup d’Etat et réclamant le retour à la légalité constitutionnelle.
Sans surprise, la soldatesque et ses hommes de main zélés étaient sur les lieux et se ruèrent sur les manifestants en faisant usage de bombes lacrymogènes, de pistolets de type « Tazer » et des matraques avec une violence et une brutalité sans précédent (voir images ci-après).
Cette répression a fait plusieurs blessés graves, dont les noms suivent :
(La liste des blessés est non exhaustive.)
- Isselmou Ould Veneine : blessures à la tête et fracture du bras
- Adde Ould Baz : fractures au bras et ouverture de l’arcade.
- Raia Mint El Boussaty : évanouissement par asphyxie
- Souleymane : fracture des phalanges
- Benioug : Cadre et responsable syndical de la CLTM, plusieurs hématomes
- Moustapha Ould Bilal : hématomes aux jambes
- Ebbe Ould M’Bary : plusieurs hématomes sur le corps
- Khadijetou Mint Ely Ould Mohamdi : fractures faciales et hématomes.
Plusieurs dirigeants et cadres syndicaux ont été bastonnés, notamment :
- Abderrahmane Ould Boubou, SG UTM
- Mohamed Ahmed Ould Saleck, SG CNTM
Les affrontements se sont poursuivis très tard dans la soirée, sous les caméras des chaînes de télévision et des correspondants des agences de presse à Nouakchott, hormis la presse officielle : ni vu et bouche cousue.
Poursuivant la volonté de préserver le processus démocratique du peuple mauritanien, cité en exemple en Afrique et par les pays arabes et musulmans, les Secrétaires Généraux des centrales syndicales avait prévu une conférence de presse cet après-midi 08/10/08 à Nouakchott
Baba Ould Jiddou
A sa grande surprise, le 6 octobre à 17h15 le Wali leur transmet une réponse laconique sans aucun fondement juridique et administratif, dont le contenu est ceci :
« J’ai le regret de vous informer que nous sommes dans l’impossibilité de répondre favorablement à votre demande en objet. En effet, vous n’êtes pas sans savoir que toutes les manifestations à caractère sociopolitiques dans les lieux publics sont présentement suspendues. »
Après étude de la lettre du Wali, les Secrétaires Généraux des centrales syndicales les plus représentatives en Mauritanie ont estimé que cette réponse refusant la marche constituait, comme les précédentes, au bâillonnement de la démocratie et correspondait à la confiscation des libertés individuelles et collectives, et ce depuis le putsch du 06 août 2008, perpétué par le Général déchu Mohamed Ould Abdel Aziz sur le Président de la République élu, Monsieur Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi.
Par conséquent, les Secrétaires Généraux (UTM, CGTM, CLTM, CNTM, UNTM, USLM) ont décidé de la poursuite du programme, tel qu’indiqué dans leur lettre précitée. Ainsi donc, le mot d’ordre a été donné aux militantes et militants d’être sur les lieux.
Comme prévu, les manifestants brandirent leurs banderoles portant les slogans de la Journée Mondiale du Travail Décent, dénonçant le coup d’Etat et réclamant le retour à la légalité constitutionnelle.
Sans surprise, la soldatesque et ses hommes de main zélés étaient sur les lieux et se ruèrent sur les manifestants en faisant usage de bombes lacrymogènes, de pistolets de type « Tazer » et des matraques avec une violence et une brutalité sans précédent (voir images ci-après).
Cette répression a fait plusieurs blessés graves, dont les noms suivent :
(La liste des blessés est non exhaustive.)
- Isselmou Ould Veneine : blessures à la tête et fracture du bras
- Adde Ould Baz : fractures au bras et ouverture de l’arcade.
- Raia Mint El Boussaty : évanouissement par asphyxie
- Souleymane : fracture des phalanges
- Benioug : Cadre et responsable syndical de la CLTM, plusieurs hématomes
- Moustapha Ould Bilal : hématomes aux jambes
- Ebbe Ould M’Bary : plusieurs hématomes sur le corps
- Khadijetou Mint Ely Ould Mohamdi : fractures faciales et hématomes.
Plusieurs dirigeants et cadres syndicaux ont été bastonnés, notamment :
- Abderrahmane Ould Boubou, SG UTM
- Mohamed Ahmed Ould Saleck, SG CNTM
Les affrontements se sont poursuivis très tard dans la soirée, sous les caméras des chaînes de télévision et des correspondants des agences de presse à Nouakchott, hormis la presse officielle : ni vu et bouche cousue.
Poursuivant la volonté de préserver le processus démocratique du peuple mauritanien, cité en exemple en Afrique et par les pays arabes et musulmans, les Secrétaires Généraux des centrales syndicales avait prévu une conférence de presse cet après-midi 08/10/08 à Nouakchott
Baba Ould Jiddou