C’est à la suite d’une des nombreuses promesses électorales de l’un des candidats, devenu depuis président de la république, que des milliers de mauritaniens déportés au Sénégal et au Mali sont revenus au pays. Pour eux, une agence nationale de réinsertion, dotée de grands moyens, a été montée, relayant les louables efforts de nombreuses institutions internationales, notamment le Haut Commissariat des Réfugiés (HCR), pour une effective réintégration dans le tissu social de ces milliers de citoyens, accablés par deux décennies d’errance.
Plusieurs mois après un retour au bercail hautement médiatisé, les rapatriés ont, certes, bénéficié de quelques prestations fondamentales, mais attendent toujours de plus pérennes actions, susceptibles de faire d’eux ce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être, n’eût été la bêtise humaine : des Mauritaniens dans toute leur plénitude, sans stigmatisation, ni discrimination, ni complexes. Au site de Goural, à 5 kms au sud d’Aleg, la vie se passe ordinairement, comme dans tout autre campement ou eddebaye du pays. Stoïques et résignés, les centaines de locataires de cet appendice du village de Goural, dont la fondation remonte aux années 1930, vivent dans l’espoir de voir, un jour, leur calvaire prendre fin grâce aux programmes et stratégies de l’agence nationale d’insertion des réfugiés dont ils sont la principale raison d’être.
Une vie presque normale
Vendredi, 6 juin 2008, vers 8 heures du matin. La plupart des habitants du site de Goural sont encore assoupis. Le soleil qui pointe annonce une journée chaude. Quelques femmes vaquent à la corvée matinale, qui consiste, principalement, à la préparation du petit-déjeuner, tributaire comme l’explique Bâ Ibrahima, un guide informel, des descentes du HCR ou de la philanthropie de quelques bonnes volontés. Une cinquantaine de tentes, marquées du logo onusien, plantent un décor qui rappelle des images fréquemment distillées par les chaînes satellitaires mondiales.
Gentiment, le sourire aux lèvres, Aissata Abdoulaye répond aux salutations et prend même le risque de nous inviter. Devant chaque ménage, les restes du feu de la veille, où repose une marmite refroidie, attestent d’une vie «presque» ordinaire. Un grand espace vague, sis entre les habitations, tient lieu de mosquée. En cet emplacement, se tient quotidiennement la «waziva», un rituel auquel vaquent, généralement après la prière du crépuscule, les adeptes de la confrérie Tijania. Sur une natte, reposent une vingtaine de tablettes coraniques, car c’est vendredi matin, temps de «grève» pour les élèves coraniques. Peu à peu, le site commence à s’animer.
Entre les tentes, des enfants courent derrière un vieux ballon raccommodé. Les douches de fortune sont prises d’assaut par des jeunes, garçons et filles, encore titubant de sommeil. C’est que les soirs, surtout le jeudi, cette jeunesse aime à veiller, explique Ibrahima, en écoutant de la musique et sirotant le thé. Devant sa tente, Oumar Amadou Sow, le chef du site, supervise la distribution d’un sac de sucre et de quelques kilogrammes de thé vert, don d’une anonyme bonne volonté. Une liste écrite en arabe permet la consignation de tous les bénéficiaires.
Après la présentation, le chef du site nous invite à son thé matinal, sous un grand arbre, à quelques mètres de sa tente. Il est entouré de plusieurs conseillers, dont Diallo Ousmane, ancien soldat qui travaillait à Nouadhibou et qui tient à raconter les conditions de son refoulement. «i[J’étais consultant [expression désignant un militaire en consultation médicale] à Nouakchott et en avais profité pour venir visiter ma famille à Goural. C’est là que je fus arrêté et expulsé au Sénégal, il y a 19 ans]i». Devant nous, défilent les voitures du HCR qui approvisionnent le site en eau depuis la ville de Boghé, alors qu’Aleg se situe à peine à 5 kms de là. Même le chef du site ne semble pas comprendre cette incohérence, qui serait liée, selon les explications de l’agence onusienne, à l’emplacement de ses bureaux. Sous l’imposant arbre, une femme nous sert trois verres bien remplis, ce que l’un des conseillers appelle, non sans humour, «kass kowri» [littéralement : verre de négro africain], et une boisson très sucrée, soit «zriguett Kowri», s’entête à répéter cet inspirateur taquin.
Devant nous, Oumar Amadou Sow termine les dernières formalités pour les deux familles, composées de neuf membres, arrivées dans le contingent du jeudi 29 mai dernier. Non loin de nous, sur un autre terrain vague, se situe le marché informel du site, dont les produits proviennent de la ville d’Aleg, grâce à deux vieux taxis et des charrettes appartenant à des habitants du site. Une activité génératrice de revenus, financée par le ministère de la promotion féminine, de l’enfance et de la famille, au profit des femmes, leur permet de tenir une petite boutique communautaire d’où nous est venu le casse-croûte de la journée.
Des prestations très passables
L’agence nationale d’intégration des réfugiés a donné des vaches, au prorata des membres composant chaque famille. Elle affecte un montant de 15.000 UM pour leur alimentation pendant trois mois et a ouvert, avec d’autres partenaires, une banque de céréales dans chaque site. Malgré leur importance, ces actions sont très insuffisantes. D’abord, selon le responsable du site de Goural, ce montant ne permet pas d’acheter les quantités prévues, car les banques de céréales sont souvent en rupture de stocks. Ensuite, parce que sans revenus, les rapatriés sont dans l’incapacité de subvenir aux autres nombreux besoins quotidiens de leur famille. Par ailleurs, l’unité sanitaire de base de Goural n’a été renforcée, ni en médicaments ni en personnel, malgré la soudaine affluence.
Les deux classes de l’école fondamentale, en dépit des louables efforts de la direction régionale de l’éducation nationale du Brakna, qui a fourni kits et fournitures scolaires, peinent à contenir les élèves du village et du site. L’acquisition des pièces d’état civil est, évidemment, une bonne chose, tout comme le lotissement de parcelles de terre au profit des rapatriés. Seulement, plusieurs de ceux-ci, dont des étudiants en rupture de banc, des travailleurs incapables de voyager, faute de carte nationale d’identité, sont confrontés à des situations de précarité avancée. Parfois, assure Amadou, ancien grand mécanicien de Podor, ‘’nous nous rendons à Aleg pour exercer quelques petits métiers’’. Pour Abdoulaye Alassane Diallo, l’ANAIR a failli à certains de ses engagements post-retour. À titre d’exemple, les revenants n’ont jamais perçu les 3 500 UM que l’Agence avait promis de donner, quotidiennement pendant trois mois, à chaque rapatrié. D’autre part, les prestations de l’organisation non-gouvernementale engagée par le HCR sont très en deçà des attentes des réfugiés, souligne avec amertume Bâ Ibrahima.
Apprends-moi à pêcher !
Le Haut Commissariat des Réfugiés et l’Agence qui conjuguent leurs efforts pour assurer aux rapatriés une vie normale, en leur distribuant argent et matériel, feraient mieux, de l’avis d’Ousmane Diallo, universitaire du site de Goural, de leur procurer les opportunités de se prendre en charge, en application du proverbe, selon lequel il vaut mieux apprendre à pêcher à l’indigent plutôt que lui donner, chaque jour, un poisson. Surtout qu’ici, plusieurs jeunes et femmes sont déjà formés et n’attendent que l’occasion de produire. Autour du site, de vastes terres très fertiles peuvent servir au maraîchage. Des femmes, rompues à ces sortes de travaux, ne manquent que de cadres. D’autres, anciens commerçants, courtiers et autres revendeurs ou bricoleurs, n’attendent que l’occasion pour se mettre au travail.
Inquiétudes
À la veille d’un hivernage imminent, les habitants du site de Goural s’inquiètent de la gestion d’une situation qui risque de se détériorer rapidement. Déjà, après à peine trois mois d’usage, les tentes sont très dégradées par la chaleur et le vent et il est invraisemblable que les habitations promises par l’ANAIR, dont la construction est retardée par de longues formalités, puissent se terminer avant les premières pluies. Dans ces conditions, les réfugiés s’attendent au pire, comme tous ceux des autres camps. Et ce n’est pas tout : la question récurrente de l’eau demeure, ainsi que celle des aliments de bétail, avec la banque de céréales déficitaire, autant d’écueils auxquels l’Etat doit trouver, rapidement, des solutions. Par le crible d’institutions aux prestations très passables et trop lentes? Allahou Akbar!
Pourtant, malgré tout ça et parce que les hommes ont, encore, foi en la justice, la journée fut excellente au site de Goural. Sous le grand arbre, le chef, entouré d’un parterre de conseillers, nous a offert, généreusement, une hospitalité toute mauritanienne, à base d’interminables séances de thé, ponctuées de zrig et de chaleureuses discussions, sur divers sujets relatifs à tous les aspects de la vie du pays. Nous étions bien en Mauritanie, avec des mauritaniens de sang et de souche. N’attendez pas les pluies, messieurs et dames des institutions instituantes, pour vous souvenir de cette familiarité…
Encadré
Le village de Goural est situé dans le département d’Aleg, à plus de 5 kms au sud de la ville. Habité par des Peuhls Ouroulbés nomades, il aurait été fondé, selon diverses sources concordantes, aux environs de 1930. Pourtant, lors des tragiques évènements de 1989, tous ses habitants ont été expulsés, à cause du zèle et de l’extrémisme des autorités régionales du moment. Aujourd’hui, grâce à Dieu, tous ces anciens habitants sont revenus à leur Goural natal.
Sites
Dans le cadre du retour des réfugiés, la région du Brakna devrait accueillir plus de 5 000 personnes. Celles-ci devraient s’installer dans les huit emplacements aménagés par l’ANAIR et le HCR. Il s’agit des sites de Dar Esselam, de Houdallaye, de Hamdallaye, de Boyguel Thilé, de Goural, de Bellel Ourguel, de Kadiel Abou et de Ndiawaldi.
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Source: lecalame
(M) avomm
Plusieurs mois après un retour au bercail hautement médiatisé, les rapatriés ont, certes, bénéficié de quelques prestations fondamentales, mais attendent toujours de plus pérennes actions, susceptibles de faire d’eux ce qu’ils n’auraient jamais dû cesser d’être, n’eût été la bêtise humaine : des Mauritaniens dans toute leur plénitude, sans stigmatisation, ni discrimination, ni complexes. Au site de Goural, à 5 kms au sud d’Aleg, la vie se passe ordinairement, comme dans tout autre campement ou eddebaye du pays. Stoïques et résignés, les centaines de locataires de cet appendice du village de Goural, dont la fondation remonte aux années 1930, vivent dans l’espoir de voir, un jour, leur calvaire prendre fin grâce aux programmes et stratégies de l’agence nationale d’insertion des réfugiés dont ils sont la principale raison d’être.
Une vie presque normale
Vendredi, 6 juin 2008, vers 8 heures du matin. La plupart des habitants du site de Goural sont encore assoupis. Le soleil qui pointe annonce une journée chaude. Quelques femmes vaquent à la corvée matinale, qui consiste, principalement, à la préparation du petit-déjeuner, tributaire comme l’explique Bâ Ibrahima, un guide informel, des descentes du HCR ou de la philanthropie de quelques bonnes volontés. Une cinquantaine de tentes, marquées du logo onusien, plantent un décor qui rappelle des images fréquemment distillées par les chaînes satellitaires mondiales.
Gentiment, le sourire aux lèvres, Aissata Abdoulaye répond aux salutations et prend même le risque de nous inviter. Devant chaque ménage, les restes du feu de la veille, où repose une marmite refroidie, attestent d’une vie «presque» ordinaire. Un grand espace vague, sis entre les habitations, tient lieu de mosquée. En cet emplacement, se tient quotidiennement la «waziva», un rituel auquel vaquent, généralement après la prière du crépuscule, les adeptes de la confrérie Tijania. Sur une natte, reposent une vingtaine de tablettes coraniques, car c’est vendredi matin, temps de «grève» pour les élèves coraniques. Peu à peu, le site commence à s’animer.
Entre les tentes, des enfants courent derrière un vieux ballon raccommodé. Les douches de fortune sont prises d’assaut par des jeunes, garçons et filles, encore titubant de sommeil. C’est que les soirs, surtout le jeudi, cette jeunesse aime à veiller, explique Ibrahima, en écoutant de la musique et sirotant le thé. Devant sa tente, Oumar Amadou Sow, le chef du site, supervise la distribution d’un sac de sucre et de quelques kilogrammes de thé vert, don d’une anonyme bonne volonté. Une liste écrite en arabe permet la consignation de tous les bénéficiaires.
Après la présentation, le chef du site nous invite à son thé matinal, sous un grand arbre, à quelques mètres de sa tente. Il est entouré de plusieurs conseillers, dont Diallo Ousmane, ancien soldat qui travaillait à Nouadhibou et qui tient à raconter les conditions de son refoulement. «i[J’étais consultant [expression désignant un militaire en consultation médicale] à Nouakchott et en avais profité pour venir visiter ma famille à Goural. C’est là que je fus arrêté et expulsé au Sénégal, il y a 19 ans]i». Devant nous, défilent les voitures du HCR qui approvisionnent le site en eau depuis la ville de Boghé, alors qu’Aleg se situe à peine à 5 kms de là. Même le chef du site ne semble pas comprendre cette incohérence, qui serait liée, selon les explications de l’agence onusienne, à l’emplacement de ses bureaux. Sous l’imposant arbre, une femme nous sert trois verres bien remplis, ce que l’un des conseillers appelle, non sans humour, «kass kowri» [littéralement : verre de négro africain], et une boisson très sucrée, soit «zriguett Kowri», s’entête à répéter cet inspirateur taquin.
Devant nous, Oumar Amadou Sow termine les dernières formalités pour les deux familles, composées de neuf membres, arrivées dans le contingent du jeudi 29 mai dernier. Non loin de nous, sur un autre terrain vague, se situe le marché informel du site, dont les produits proviennent de la ville d’Aleg, grâce à deux vieux taxis et des charrettes appartenant à des habitants du site. Une activité génératrice de revenus, financée par le ministère de la promotion féminine, de l’enfance et de la famille, au profit des femmes, leur permet de tenir une petite boutique communautaire d’où nous est venu le casse-croûte de la journée.
Des prestations très passables
L’agence nationale d’intégration des réfugiés a donné des vaches, au prorata des membres composant chaque famille. Elle affecte un montant de 15.000 UM pour leur alimentation pendant trois mois et a ouvert, avec d’autres partenaires, une banque de céréales dans chaque site. Malgré leur importance, ces actions sont très insuffisantes. D’abord, selon le responsable du site de Goural, ce montant ne permet pas d’acheter les quantités prévues, car les banques de céréales sont souvent en rupture de stocks. Ensuite, parce que sans revenus, les rapatriés sont dans l’incapacité de subvenir aux autres nombreux besoins quotidiens de leur famille. Par ailleurs, l’unité sanitaire de base de Goural n’a été renforcée, ni en médicaments ni en personnel, malgré la soudaine affluence.
Les deux classes de l’école fondamentale, en dépit des louables efforts de la direction régionale de l’éducation nationale du Brakna, qui a fourni kits et fournitures scolaires, peinent à contenir les élèves du village et du site. L’acquisition des pièces d’état civil est, évidemment, une bonne chose, tout comme le lotissement de parcelles de terre au profit des rapatriés. Seulement, plusieurs de ceux-ci, dont des étudiants en rupture de banc, des travailleurs incapables de voyager, faute de carte nationale d’identité, sont confrontés à des situations de précarité avancée. Parfois, assure Amadou, ancien grand mécanicien de Podor, ‘’nous nous rendons à Aleg pour exercer quelques petits métiers’’. Pour Abdoulaye Alassane Diallo, l’ANAIR a failli à certains de ses engagements post-retour. À titre d’exemple, les revenants n’ont jamais perçu les 3 500 UM que l’Agence avait promis de donner, quotidiennement pendant trois mois, à chaque rapatrié. D’autre part, les prestations de l’organisation non-gouvernementale engagée par le HCR sont très en deçà des attentes des réfugiés, souligne avec amertume Bâ Ibrahima.
Apprends-moi à pêcher !
Le Haut Commissariat des Réfugiés et l’Agence qui conjuguent leurs efforts pour assurer aux rapatriés une vie normale, en leur distribuant argent et matériel, feraient mieux, de l’avis d’Ousmane Diallo, universitaire du site de Goural, de leur procurer les opportunités de se prendre en charge, en application du proverbe, selon lequel il vaut mieux apprendre à pêcher à l’indigent plutôt que lui donner, chaque jour, un poisson. Surtout qu’ici, plusieurs jeunes et femmes sont déjà formés et n’attendent que l’occasion de produire. Autour du site, de vastes terres très fertiles peuvent servir au maraîchage. Des femmes, rompues à ces sortes de travaux, ne manquent que de cadres. D’autres, anciens commerçants, courtiers et autres revendeurs ou bricoleurs, n’attendent que l’occasion pour se mettre au travail.
Inquiétudes
À la veille d’un hivernage imminent, les habitants du site de Goural s’inquiètent de la gestion d’une situation qui risque de se détériorer rapidement. Déjà, après à peine trois mois d’usage, les tentes sont très dégradées par la chaleur et le vent et il est invraisemblable que les habitations promises par l’ANAIR, dont la construction est retardée par de longues formalités, puissent se terminer avant les premières pluies. Dans ces conditions, les réfugiés s’attendent au pire, comme tous ceux des autres camps. Et ce n’est pas tout : la question récurrente de l’eau demeure, ainsi que celle des aliments de bétail, avec la banque de céréales déficitaire, autant d’écueils auxquels l’Etat doit trouver, rapidement, des solutions. Par le crible d’institutions aux prestations très passables et trop lentes? Allahou Akbar!
Pourtant, malgré tout ça et parce que les hommes ont, encore, foi en la justice, la journée fut excellente au site de Goural. Sous le grand arbre, le chef, entouré d’un parterre de conseillers, nous a offert, généreusement, une hospitalité toute mauritanienne, à base d’interminables séances de thé, ponctuées de zrig et de chaleureuses discussions, sur divers sujets relatifs à tous les aspects de la vie du pays. Nous étions bien en Mauritanie, avec des mauritaniens de sang et de souche. N’attendez pas les pluies, messieurs et dames des institutions instituantes, pour vous souvenir de cette familiarité…
Encadré
Le village de Goural est situé dans le département d’Aleg, à plus de 5 kms au sud de la ville. Habité par des Peuhls Ouroulbés nomades, il aurait été fondé, selon diverses sources concordantes, aux environs de 1930. Pourtant, lors des tragiques évènements de 1989, tous ses habitants ont été expulsés, à cause du zèle et de l’extrémisme des autorités régionales du moment. Aujourd’hui, grâce à Dieu, tous ces anciens habitants sont revenus à leur Goural natal.
Sites
Dans le cadre du retour des réfugiés, la région du Brakna devrait accueillir plus de 5 000 personnes. Celles-ci devraient s’installer dans les huit emplacements aménagés par l’ANAIR et le HCR. Il s’agit des sites de Dar Esselam, de Houdallaye, de Hamdallaye, de Boyguel Thilé, de Goural, de Bellel Ourguel, de Kadiel Abou et de Ndiawaldi.
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Source: lecalame
(M) avomm