Il nous avait été promis qu’aucun ancien ministre d’Ould Taya ne sera nommé ministre. Dans le nouveau Gouvernement, les anciens amis de Maouya Ould Sid’Ahmed Taya occupent des postes ministériels très importants. Pourtant ils n’ont pas laissé de bon souvenirs aux mauritaniens épris de justice te d’honnêteté…Ont-ils dans ce Gouvernement la compétence, l’expérience pour la lutte contre la corruption, les détournements des biens publics…? Le temps nous répondra.
« Ne t’en fais pas, nous savons applaudir pour quelqu’un jusqu’à le faire partir ».
Avec eux, on a impression de l’ère de Ould Taya ! : favoriser les uns et discriminer les autres. Même si les nominations dépendent du Président de la République, les postes ministériels devraient être au-delà des considérations tribales, ethniques, régionales ….
C’est comme s’il avait été inutile de chasser Ould Taya du pouvoir car le retour de son équipe aux commandes sonne comme une injuste, immorale à l’égard de celui qui les a fabriqués.
On présentait au chef de l’Etat, des ouvrages écrits par son ascendance, l’Internet dans les villages reculés, les agrumes comme produits agricoles de contrées désertiques… A l’époque, la population comprenait que l’encadrement national voulait se donner l’impression d’avoir affaire à une population arriérée, malléable et corvéable. Il faisait semblant. On a vu où cela peut mener. A la perte du pouvoir.
La rupture entre le dirigeant et la population intervient quand le premier veut imposer son rythme. A ce moment-là, le rapport devient celui du dominant et du dominé. Naissent les ressentiments, les mécontentements, le refus sourd de l’ordre… La machine détraque. Le système se bouffe la queue. L’alternance intervient. Le peuple applaudit. Le cycle recommence ». C’est incompréhensible de croire que ces gens vont changer le pays. Ce qu’ils veulent, c’est « Une Mauritanie où l’homme est vraiment un loup pour l’homme. Où la justice, l’équité, l’égalité, la citoyenneté, le mérite sont de vains mots. Ils veulent exactement comme leurs ‘aînés’ dans la fonction : piller les ressources, se servir du pouvoir en lui donnant l’impression de le servir, détruire les fondements de l’Etat, diviser les populations, atomiser la société, la corrompre un peu plus… Ils veulent restaurer le règne de ce que nous avons combattu, ce que nous avons haï. Ils veulent reprendre d’une main ce qu’ils ont donné de l’autre ». Voilà en quelque sorte ce que certains membres du Gouvernement actuel me font inspirer. On peut penser que le Président de la République a été pris au col par les anciens alliés de Ould Taya. Ces alliés qui auraient poussé l’ancien Président de la République à faire du pays, une terre de mensonge, de favoritisme, de népotisme, de discrimination, de chauvins…
Comment donc avoir confiance en eux ?
Comment expliquez –vous cet entourage brutale des anciens fédérés de Ould Taya comme des lions affamés au Président de la République ?
Vomi par ces anciens amis, Ould Taya est le seul à récolter les pots cassés de son système.
Monsieur le Président avant qu’il soit tard, pensez à ceci « Dieu préserve-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge ».
Sy Mamadou
________________________
Source : La Tribune n° 400 via http://barrada.unblog.fr/
(M)
« Ne t’en fais pas, nous savons applaudir pour quelqu’un jusqu’à le faire partir ».
Avec eux, on a impression de l’ère de Ould Taya ! : favoriser les uns et discriminer les autres. Même si les nominations dépendent du Président de la République, les postes ministériels devraient être au-delà des considérations tribales, ethniques, régionales ….
C’est comme s’il avait été inutile de chasser Ould Taya du pouvoir car le retour de son équipe aux commandes sonne comme une injuste, immorale à l’égard de celui qui les a fabriqués.
On présentait au chef de l’Etat, des ouvrages écrits par son ascendance, l’Internet dans les villages reculés, les agrumes comme produits agricoles de contrées désertiques… A l’époque, la population comprenait que l’encadrement national voulait se donner l’impression d’avoir affaire à une population arriérée, malléable et corvéable. Il faisait semblant. On a vu où cela peut mener. A la perte du pouvoir.
La rupture entre le dirigeant et la population intervient quand le premier veut imposer son rythme. A ce moment-là, le rapport devient celui du dominant et du dominé. Naissent les ressentiments, les mécontentements, le refus sourd de l’ordre… La machine détraque. Le système se bouffe la queue. L’alternance intervient. Le peuple applaudit. Le cycle recommence ». C’est incompréhensible de croire que ces gens vont changer le pays. Ce qu’ils veulent, c’est « Une Mauritanie où l’homme est vraiment un loup pour l’homme. Où la justice, l’équité, l’égalité, la citoyenneté, le mérite sont de vains mots. Ils veulent exactement comme leurs ‘aînés’ dans la fonction : piller les ressources, se servir du pouvoir en lui donnant l’impression de le servir, détruire les fondements de l’Etat, diviser les populations, atomiser la société, la corrompre un peu plus… Ils veulent restaurer le règne de ce que nous avons combattu, ce que nous avons haï. Ils veulent reprendre d’une main ce qu’ils ont donné de l’autre ». Voilà en quelque sorte ce que certains membres du Gouvernement actuel me font inspirer. On peut penser que le Président de la République a été pris au col par les anciens alliés de Ould Taya. Ces alliés qui auraient poussé l’ancien Président de la République à faire du pays, une terre de mensonge, de favoritisme, de népotisme, de discrimination, de chauvins…
Comment donc avoir confiance en eux ?
Comment expliquez –vous cet entourage brutale des anciens fédérés de Ould Taya comme des lions affamés au Président de la République ?
Vomi par ces anciens amis, Ould Taya est le seul à récolter les pots cassés de son système.
Monsieur le Président avant qu’il soit tard, pensez à ceci « Dieu préserve-moi de mes amis, mes ennemis je m’en charge ».
Sy Mamadou
________________________
Source : La Tribune n° 400 via http://barrada.unblog.fr/
(M)